Christian Lanthelme, consultant jardin et espaces verts, vous explique comment sauver vos palmiers.
“Un palmier infesté par Paysandisia archon (le papillon du palmier) a été repéré sur la place de la mairie. Ce papillon attaque nos palmiers, se nourrissant des fibres du tronc et des feuilles.Dans nos jardins d’ornement, vous pouvez le rencontrer sur plus de 20 espèces de palmiers. Les conséquences sont le dépérissement progressif des palmiers attaqués et par la suite, si vous ne faites rien, la mort de ceux-ci.
Cycle de vie du papillon du palmier.
Paysandisia archon est originaire d’Amérique du Sud. Il est arrivé en France accidentellement depuis les années 90. Comme pour beaucoup de ravageurs arrivant d’un autre continent, l’absence de prédateurs ou de parasites naturels sur notre territoire fait de ce papillon un ravageur préoccupant pour nos jardins d’ornement.
L’adulte est un grand papillon diurne dont l’envergure peut aller jusqu’à 11 cm. Paysandia archon vole de palmier en palmier à la recherche d’un lieu de ponte de fin avril à début octobre. On le reconnaît à ses ailes supérieures de couleur bronze avec quelques traits marron, et ses ailes inférieures rouge-orangé avec des taches noires et des marques blanches.
Le papillon du palmier ne donne qu’une seule génération par an. Son cycle de vie complet varie entre un et deux ans. La femelle peut pondre jusqu’à 200 œufs sur une durée de 2 à 3 semaines, avec un nombre de 10 à 12 œufs par points de ponte.Après éclosion, les jeunes chenilles suivent l’axe des feuilles en les rongeant, puis creusent des galeries et pénètrent dans les tissus du tronc du palmier. La larve de couleur blanche grossit rapidement et peut atteindre 8 à 9 cm de long. Arrivée à sa fin de cycle de chenille, la larve se dirige vers la périphérie du tronc (là où se trouvent beaucoup de fibres) et forme son cocon fibreux afin d’effectuer sa nymphose. Au bout de 2 à 3 semaines, un nouveau papillon en sortira. Les nymphes sont alors souvent visibles au sein des fibres du haut du tronc.
Symptômes d’attaques.
Les indices et dégâts d’attaques du papillon du palmier sont très différents suivant la quantité de chenilles etleur stade d’évolution. Les dégâts observés sur les palmiers peuvent aller du simple trou sur les pétioles des feuilles ou sur le tronc, à un arbre qui sèche complètement et meurt. Les premiers symptômes réellement visibles n’apparaissent que plusieurs mois après la pénétration des chenilles dans le haut du tronc :
Présence de sciure sur le haut du tronc et entre les feuilles terminales.
Jeunes feuilles qui sortent avec une perforation régulière.
Apparition de gomme ou liquide visqueux à l’entrée de galerie.
Observation des trous des galeries de sortie des chenilles à la base des feuilles.
Apparition de reste de chrysalide dans les fibres du tronc (signe d’envol des papillons).
Dessèchement prématuré des feuilles, en particulier celles du coeur.
Développement anormal des feuilles du coeur.
Mort rapide du palmier
Comment combattre le papillon du palmier?
Lutte mécanique
Application de glu qui bloque la ponte et l’émergence des papillons (“BIOPALM” produit réservé aux professionnels. Renseignez-vous auprès d’un applicateur agréé)
Possibilité de placer des filets à mailles fines sur les palmiers.
Destruction mécanique des larves (curetage des galeries) et cocons.
Destruction des palmiers gravement atteints ou morts avant éclosion des papillons.
Destruction des papillons par piégeage.
Destruction des larves par abatage et brûlage des palmiers morts
Lutte biologique
Traitement à base de nématodes de l’espèce Steinernema carpocapsae.
Traitement à base de spinosad.
Traitement à base de Bacillus thuringiensis.
Traitement avec des préparations à base de Beauveria bassiana (champignon entomopathogène) (produit réservé à un usage professionnel).
Lutte chimique
Traitement avec un insecticide systémique ou insecticide-choc.
Avant d’engager un traitement, vérifiez bien que votre palmier soit encore bien vivant (prenez garde, la présence de feuilles encore vertes n’est pas toujours un gage de viabilité). Les palmes encore fermées du cœur doivent être solidaires du stipe (tronc), si elles se détachent quand on tire dessus, votre palmier est déjà atteint et la survie de celui-ci très compromise.
En revanche, si votre palmier n’est pas trop atteint, vous pouvez le sauver en mettanten place des stratégies de lutte. La décision de conserver votre palmier va dépendre de son état. Rien ne sert de s’acharner à traiter un palmier mourant.
4 traitements minimum sont conseillés (2 entre juin et juillet – 2 entre septembre et octobre).Le cœur du palmier doit être préalablement bien humidifié. Vous devez réaliserce traitement tous les ans si vous voulez conserver vos palmiers.
Impacts
En cas d’infestation avancée de palmier de grande taille, il y a un risque de voir l’arbre céder sous son propre poids et d’engendrer des accidents et dégâts lors de sa chute.
En causant le dépérissement de nombreux palmiers dans le sud de la France, Paysandisia archon, le papillon du palmier, est la cause de dégâts importants au sein des jardins des particuliers et des espaces verts des collectivités. Sa large gamme d’hôtes potentiels et l’absence de prédateur ou parasite naturel en font un ravageur préoccupant.
Club de tarot fondé en 1987, association loi 1901. Son siège social est basé en mairie de Malataverne. Il est affilié à la Fédération Française de Tarot, par le biais du comité Drôme Ardèche de tarot.
Actuellement, le club regroupe une quarantaine d’adhérents provenant de Malataverne, Châteauneuf, Donzère et de villes et communes avoisinantes.
Lieu et jour d’activité : tous les vendredis soirs, à partir de 20h45, au foyer Jean-Moulin de Malataverne.
QUE FAIT-ON AU TAROT-CLUB ?
Diffuser et favoriser la pratique du jeu de tarot de loisir ou de compétition.
Le jeu de tarot permet de développer : Le calcul mental, mémorisation, observation, décision, raisonnement, réflexion, analyse et synthèse.
Lors des soirées du vendredi, des parties amicales se déroulent dans une ambiance de convivialité et de bonne humeur. Un classement est effectué et récompense les meilleurs joueurs.
D’autre part, des séances de formation et perfectionnement sont prodiguées par un joueur 1ère série. Le club prépare aussi les joueurs aux diverses compétitions régionales et nationales.
Organisation par le club de 3 tournois régionaux chaque saison.
Inscription à la carte sans engagement : formule de cours à la carte Music ZEN
Possibilités de cours en visio
Découvrez la batucada : Les percussions brésiliennes accessibles à tous sans connaissance musicale ! Tentez un cours d’essai le mardi soir à la Gravette
De la joie et de la bonne humeur chez Not’enFolie !
Nous proposons aux enfants et aux adultes des cours de musique et de chant en collectif et en individuel. Tous nos intervenants sont des professionnels expérimentés qui proposent à leurs élèves un travail en fonction de leur niveau et de leurs objectifs personnels (découverte, progression, perfectionnement…)
Nous proposons également des ateliers de groupe, animés par un professionnel, où les élèves se rencontrent pour jouer et travailler ensemble sur des morceaux qui sont présentés lors du gala de fin d’année (juin).
L’association compte cette année une trentaine de membres.
Les cours se déroulent de septembre à juin.
Les inscriptions sont ouvertes de juin à septembre.
Nous proposons un tarif préférentiel pour les résidents de la commune.
CONTACT:
Courriel : notenfolie@outlook.com|Téléphone : 06 99 30 26 07 | Adresse: Not’enFolie, Place de la Mairie, 26780 MALATAVERNE
La déclaration de ruches est une obligation annuelle pour tout détenteur de colonies d’abeilles, dès la première ruche détenue. Elle participe à la gestion sanitaire des colonies d’abeilles ; à la connaissance de l’évolution du cheptel apicole ; et à la mobilisation d’aides européennes pour la filière apicole française.
Elle doit être réalisée chaque année, entre le 1er septembre et le 31 décembre. Toutes les colonies sont à déclarer, qu’elles soient en ruches, en ruchettes ou ruchettes de fécondation. Une procédure simplifiée de déclaration en ligne a été mise en place sur le site : http://mesdemarches.agriculture.gouv.fr/.
A NOTER : pour les nouveaux apiculteurs ou les apiculteurs souhaitant obtenir un récépissé de déclaration actualisé, il est possible de réaliser une déclaration hors période obligatoire (entre le 1er janvier et le 31 Août 2018. Cette démarche ne dispense cependant pas de la déclaration annuelle de ruches (à réaliser obligatoirement entre le 1er septembre et le 31 décembre 2018)
Des suies à la trace des peuples préhistoriques
Ségolène Vandevelde développe la Fuliginochronologie
La période estivale n’y suffit décidément plus pour étudier la Grotte Mandrin. En témoigne l’expérimentation menée ce 15 décembre par Ségolène Vandevelde, doctorante à la Sorbonne, assistée pour l’occasion de Toomaï Boucherat, chercheur associé en archéologie expérimentale. Dans le cadre de ses recherches, elle entend faire dire aux suies archéologiques, trouvées à Malataverne et ailleurs, à quel rythme et pourquoi nos aïeux sont allés et venus dans leurs abris sous roche.
Une poubelle du CNRS customisée (post-COP21, on recycle…), un conduit souple, un barbecue. Voilà pour l’outillage. Alimentez le tout de résineux bien vert, puis ajoutez quelques os secs ou un peu de graisse animale : on obtient d’abord une fumée blanche, puis le noir domine. La première étape de l’expérience imprime les parois…
Rendez-vous dans six mois pour le prochain allumage, et dans quelques années pour essayer de conclure. Car le temps devra faire son œuvre, former à chaque fois sa couche de calcite sur la suie déposée. Du millefeuille ainsi constitué, Ségolène tirera un échantillonnage comparatif, pour entendre un peu mieux la chanson des suies millénaires.
Car une trace de suie dit qu’un feu crépitait ici. Lorsque le calcite la recouvre, c’est qu’un bout de temps est passé sans âme qui vive au foyer… Puis on rallume, suit la suie nouvelle. On plie bagage, le calcite vient, etc, etc. De nos jours, il suffit d’éteindre la lumière avant de sortir, couper le gaz avant les vacances. Et pour le compte-rendu de la balade, on écrit une carte, fait du scrapbooking ou poste un selfie.
En noir et blanc depuis des millénaires, la paroi de la Grotte Mandrin se délite. Les seules traces écrites des voyages préhistoriques sont ces roches précipitées sur les sols archéologiques. Manque un lecteur, avec décodeur. Il faut donc bidouiller, émettre des hypothèses.
L’alternance colorée et la galerie des bistres diront bientôt à l’œil expert de Ségolène qu’il a fait chaud ou froid, sec ou humide. Comment et pourquoi l’on cramait ses contemporains, du paléo au mésolithique. Attendait-on la lune nouvelle, la saison des pluies ou plusieurs années, pour sacrifier ou dire la messe au fond des grottes ? Rendez-vous dans quelques temps, mais un temps certain, pour de nouveaux éléments de réponse.
“Un os à la Grotte Mandrin” Rob Hope et Audrey Roussel expliquent l’archéologie aux enfants
Rob Hope a plusieurs documentaires à son actif autour des sciences naturelles et de l’archéologie. Il a notamment réalisé le tout 1er documentaire consacré à la Grotte Mandrin, site paléolithique de Malataverne, et poursuit cette année sur ce thème avec un nouveau film pour Arte, consacré aux dernières sociétés néandertaliennes du gisement local. La commune participe d’ailleurs à la production de ce documentaire, qui devrait être diffusé sur la chaine courant 2019. Mais elle a également conclu un partenariat avec le réalisateur depuis l’année dernière. Dans ce cadre, Rob Hope suit désormais les fouilles archéologiques menées sur le territoire malatavernois chaque été et produit occasionnellement de petits films promouvant le patrimoine archéologique communal. C’est ainsi qu’un film grand public de 26 minutes sera présenté le 8 septembre prochain à Malataverne, autour de l’opération de fouilles 2017, à l’occasion de la journée préhistorique qui sera organisée avec l’association ARChéoMala. En parallèle, l’idée d’une série documentaire à destination du jeune public a également fait son chemin et le pilote de cette série sera présenté aux enfants le même jour, en matinée.
“ARCH-EO-LOGUE”, voilà pour le titre de la série, et pour le pilote, ce sera “Un os à la Grotte Mandrin”. L’idée ? Une dizaine d’épisodes d’environ 10 à 15 minutes permettant d’aborder simplement une notion d’archéologie ou de préhistoire, en prenant à chaque fois appui sur un membre de l’équipe scientifique et sur les données de la Grotte Mandrin.
En ce dernier mercredi après-midi de la fin mars, Rob Hope et l’archéozoologue Audrey Roussel ont investi l’école malatavernoise pour les besoins du tournage. Attablée dans une salle de classe, entourée de (très) vieux ossements, la jeune doctorante a fait le point sur sa spécialité et la faune préhistorique de la Grotte Mandrin des 100 derniers millénaires. Au tableau noir, une représentation simplifiée de la cavité a permis d’expliquer comment de si vieux vestiges ont pu être conservés au fil du temps… Mais aussi, quelques enfants de Malataverne ont été mis à contribution. Rob et Audrey ont en effet profité de cette occasion pour rencontrer les jeunes présents à l’accueil extrascolaire du mercredi. Les bambins se sont montrés très curieux et les échanges sont allés bon train avec l’archéozoologue. Ils ont également “donné de la voix” pour les besoins du générique du film, en scandant de beaux “ARCH-EO-LOGUES” enregistrés par Rob. Tous ont rendez-vous avec leurs camarades le 8 septembre prochain au foyer, pour entendre “leur jingle”, voir le petit film, mais aussi poursuivre leur conversation trop tôt interrompue avec Audrey Roussel.
L’idée d’une Pétanque Malatavernoise est née en novembre 2001, lorsque des jeunes du village ont émis le souhait de monter ce club. Dès 2002, les activités se multiplient, avec plusieurs prix remportés au fil des années : les Jeunes et les Séniors masculins et féminins ont remporté les premiers titres de Champions de Secteur ; une équipe bien soudée a pu monter jusqu’en quart de finale des Championnats de Ligue à Bourg-St-Andéol. Par deux fois, les équipes sont allées au 6e tour de la Coupe de France des Clubs. Tous les ans, le club participe au championnat inter-club de la Drôme féminin et masculin.
La Pétanque Malatavernoise a elle-même organisé plusieurs concours officiels, comme le Fédéral Vétérans. En 2008, elle a eu le plaisir de préparer leur premier national « triplette mixte » avec 160 équipes et de recevoir quelques grands joueurs. Depuis, chaque année, les effectifs de ce national sont en augmentation.
A ce jour, le club compte 45 licenciés et 21 sociétaires.
La Pétanque Malatavernoise se réunit tous les vendredis soir à partir de 19h00 à la Tuilerie, où a lieu l’habituelle rencontre amicale entre les sociétaires du club, et le mercredi à 19h00 pour l’entrainement des féminines.
Les licences se prennent en décembre au prix de 40 €.
LES ACTUALITÉS DU CLUB :
PETANQUE
Victoire des Malatavernoises à Châtillon !
Elles en rêvaient et l’ont fait… Dimanche 17 octobre, à Chatillon-Saint-Jean, se sont déroulées les phases finales du championnat des clubs féminin de pétanque. L’équipe de la Pétanque malatavernoise menée par Jean-Noël Matohanza et Babeth Mancip, la présidente du club, était de la partie et ne s’était pas déplacée pour y faire de la figuration. C’était un rêve pour Severine, Angélique, Patricia, Charline, Natacha, et Christine… et elles l’ont réalisé, en montant sur la 3e marche du podium. Cette victoire leur ouvre désormais la porte de la 3e division : une grande fierté pour les Malatavernois(es) !
Championnat des clubs open Très belle performance des seniors 2 malatavernois
Championnat des clubs open de pétanque – Dimanche 30 juin 2019.
Dimanche 30 juin 2019, à l’espace Gravette de Malataverne, se disputait le Championnat des Clubs Open de pétanque de 2e et 4e divisions. Les seniors 1 de la Pétanque malatavernoise affrontaient Castel Pétanque de Châteauneuf-du-Rhône en 2e division. Ils ont perdus 4 à 32. Les seniors 2 jouaient quant à eux contre la Pétanque des Bruyères de Beausemblant, puis l’ASPPT 2 de Montélimar, en 4e division. Cette équipe, coachée par Grégory, est en forte progression. Elle a gagné ces 2 rencontres sur des scores identiques : 26 à 10. Malgré les températures caniculaires, cet événement a donné lieu à de très belles parties, les organisateurs ayant veillé à offrir un accueil optimal à leurs visiteurs en installant notamment un brumisateur, fortement apprécié. Toujours dans le cadre de ce championnat, l’après-midi, les seniors 1 se sont déplacés à Châteauneuf-du-Rhône pour rencontrer en 2e division une équipe des Adhémar de Montélimar. Ils se sont inclinés 12 à 24.
Concours du lundi 1er juillet 2019
Lundi après-midi, la Pétanque malatavernoise a accueilli à l’Espace la Gravette un concours officiel de pétanque en doublette montée. 24 équipes y participaient, certaines étant venues d’assez loin comme de Carpentras, Orange ou Bagnols-sur-Cèze. Un beau succès, notamment en raison de la qualité de l’accueil réservé par le club local à ses visiteurs est connue bien au-delà des limites du département. Coté résultats, pour le concours A, c’est l’équipe Grima de Carpentras qui l’a remporté face l’équipe Clément de Bagnols-sur-Cèze. Au concours B, victoire de l’équipe de Christophe Malingrey contre celle de Tristan Méjean.
JUIN 2019 Beau week-end pour la Pétanque malatavernoise
1er tour de la coupe de la Drôme – Juin 2019, Pétanque Malatavernoise.
Samedi 15/06 l’équipe de Séverine a remporté le 1er tour de la coupe de la Drôme.
Challenge Papeu Mancip, 16 juin 2019.me par équipe (22 à 9 contre Grâne).
Dimanche 16/06, 37 tête-à-tête le matin pour le challenge Pierre Mancip dit PAPEU. Vainqueur : Sylvain Cognat. L’après-midi 4 triplettes mixtes se sont affrontées. Les vainqueurs sont Marie-Jeanne Matohanza, Stephane Valente et Pierre Alba. Le club remercie tous les participants et bénévoles qui font la réussite de ces belles rencontres.
Nous sommes une association Loi 1901, à but non lucratif, indépendante de l’école et composée uniquement de parents bénévoles. Nous proposons des animations aux enfants du village et durant toute l’année scolaire, nous organisons :
Le loto
Le carnaval
La boum des enfants
La journée des surprises
Des ventes de pizzas, de pognes, de chocolats et marrons glacés (pour Noël)
Le spectacle de Noël
L’argent récolté lors de ces manifestations nous permet de participer au financement de nombreux projets scolaires.
Pour organiser tous ces projets, nous avons besoin de bénévoles !
Il suffit de faire des gâteaux, de servir à la buvette, d’installer et ranger les salles, de trouver des lots pour le loto, d’encadrer les enfants lors de la boum ou du carnaval. Votre engagement sur une seule manifestation est suffisant.C’est avec vous que nous ferons encore plus !
CONTACT :
Présidente 2022 : Florence GORLIER Courriel :amicalelaique.malataverne@gmail.com À noter : l’Amicale Laïque dispose d’une boîte aux lettres à l’école.
Du lundi au vendredi de 6h à 13h30 et de 15h à 19h
Samedi : de 6h à 13h30
Dimanche fermé
COIFFURE
SUR 1 CH’VEU – Coiffeuse Lucie GUELL – 60, Grande Rue – 26780 Malataverne Tél. 04 75 90 67 56
M’DESIGN – Coiffeuse à domicile Magali ENNESSER – 295, rue de la Garance – 26780 Malataverne Tél. 06 98 34 88 74
ENTRETIEN ESPACES VERTS
Nicolas BALAIN 350, Grande Rue – 26780 Malataverne Entretien espaces verts en chèques emploi-service. 20€/heure – Travail possible le week-end. Contact : 07 82 56 01 75 et chanone.balain@hotmail.fr
EPICERIE – TABAC – PRESSE
M. Christophe KAHN – 30 A, Place des Cèdres – 26780 Malataverne Tél. 04 75 90 75 25
HORAIRES : Lundi : fermé. Du Mardi au Vendredi : 7h à 12h15 et de 15h30 à 19h15. Samedi : 7h30 à 12h15 et de 15h30 à 19h15. Dimanche : 7h30 à 12h15.
Le Club de randonnées pédestres de Malataverne est petite association, animée uniquement par des bénévoles ; elle se veut familiale et conviviale.
De septembre à juin, le club fait des sorties hebdomadaires, en alternant une randonnée à la demi-journée le lundi (environ 8 à 10 km), et une randonnée à la journée complète le dimanche de la semaine suivante (14 à 18 km).
Animées par les accompagnateurs bénévoles du club, ces randonnées nous permettent de découvrir le patrimoine naturel et culturel, des endroits accessibles uniquement à pied, les petites rues secrètes des villages, dans la bonne humeur et le plaisir de se retrouver.
Occasionnellement, nous organisons des séjours de plusieurs jours. C’est ainsi que, ces dernières années, nous sommes allés en Haute Maurienne, dans le Jura, en Auvergne. En 2025 nous projetons un déplacement dans la Sainte Baume.
REJOINDRE LE CLUB :
Le rendez-vous pour le départ des randonnées se situe : PLACE DU LAVOIR (Place Emile Lerat) à Malataverne, à l’heure précisée sur le calendrier des randonnées.
Pour tous les déplacements, le covoiturage à tour de rôle est recommandé. La
participation aux frais pour les personnes transportées sera indiquée pour
chaque sortie.
La cotisation au Club pour la saison (septembre-juin) est de 15 € par personne ; un certificat médical est demandé à l’inscription.
Équipement du randonneur : voir le règlement intérieur.
Née le 25 septembre 1990 [1], l’Association des Familles avait à l’origine une vocation à la fois culturelle et sociale, en direction de tous les publics, toutes générations confondues.
Très active, elle a mené de nombreuses actions éducatives, sportives, culturelles (expositions de peinture, carnaval [2], ateliers d’arts créatifs, etc).
À partir de 2002,le CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) devient particulièrement actif. L’Association des Familles reste très attachée à tout ce qui peut favoriser le lien social, elle décide néanmoins de recentrer ses activités sur la culture, l’animation et l’éducation au sens large.
... Aujourd’hui
Fin 1998, la bibliothèque communale voit le jour sous son impulsion et grâce au soutien de Municipalité. La gestion de la bibliothèque est financée par la commune, qui délègue la gestion de ce service public aux bénévoles de l’Association des Familles. Depuis septembre 2015, la bibliothèque est gérée directement par la commune. Cathy Rulfo et Corine Cols, agents communaux, assurent l’accueil du public et les diverses animations.
Parallèlement, les ateliers se poursuivent les mercredis soirs et de nombreuses animations culturelles sont organisées : expos, concours littéraires, causeries, conférences, contes, projection de film, débats, dîner-spectacle (musique, théâtre)…
Les membres de l’association se retrouvent tous les mercredis soir, à partir de 20h, au local communal de La Poste (hors vacances scolaires), autour d’ateliers d’arts créatifs. L’adhésion de 8 € par famille.Pour vous inscrire, ou simplement découvrir leurs activités, vous pouvez vous rendre aux ateliers.
L’association des Familles de Malataverne organise plusieurs manifestations annuelles pour ainsi exposer leur confections réalisées.
Téléphone : 04 75 90 79 63 Pour écrire : Association des familles – 1, place de la Mairie – 26780 Malataverne
ACTUALITÉS
2019
30 ans et une belle exposition
L’Association des familles de Malataverne vient de fêter son trentième anniversaire. Pour cet événement, l’association a choisi de combiner son exposition annuelle le 1er mai, en même temps que la Foire aux Fleurs. Pari réussi puisque les visiteurs sont venus en nombre découvrir les travaux réalisés tout au long de l’année. Petite particularité cette fois-ci avec le recyclage de vieux jeans sous forme de sacs, boîtes et autres supports. L’occasion aussi de présenter des travaux de Crasy (une forme de patchwork), l’une des nouvelles activités du club.
Notes:
[1] Sous l’impulsion du médecin du village, le Dr. Hamadé à l’époque
L’aven des Iboussières, situé dans les collines calcaires qui dominent la plaine de Malataverne, a été découvert par le spéléologue P. Morand en 1991. Un effondrement partiel en 1997 n’a pas permis à Bernard Gély, du Service Régional d’Archéologie, d’en terminer la fouille.
Cependant, un mobilier remarquable a pu être rassemblé : il s’agit d’un ensemble de parures et de restes humains, vestiges de sépultures datées par la méthode du Carbone 14 de 10 000 avant notre ère, c’est-à-dire de la période de l’Épipaléolithique. L’analyse des restes humains a permis de montrer que huit individus étaient inhumés : 4 adultes et 4 enfants, dont un nouveau-né d’environ 9 à 10 mois. Leurs ossements, retrouvés dans une couche de terre recouverte d’ocre, étaient accompagnés d’un abondant mobilier funéraire également ocré. Le mobilier lithique, peu abondant, est essentiellement constitué d’un outillage sur lames ou de lames brutes.
L’ensemble des ossements d’animaux (faune non décorée) retrouvé sur le site est constitué d’espèces sauvages qui témoignent du climat tempéré post-glaciaire : aurochs, bison, bouquetin, chevreuil, cerf, élan, sanglier, chamois, panthère, lynx, castor, marmotte, lapin, lièvre, hérisson (identifications : L. Chaix). Excepté l’absence de cheval, elle est comparable à ce que l’on connaît régionalement à la même période. Cependant, plusieurs espèces ne sont représentées que par de petits éléments isolés (griffes, dents, mandibules) qui laissent penser qu’il s’agit peut-être de parures funéraires non décorées.
Le site des Iboussières représente bel et bien une découverte essentielle pour la fin de la période paléolithique, peu représentée dans la Drôme. Il a livré la plus riche collection de parure de l’Épipaléolithique français et une des plus riches d’Europe occidentale (étude des parures : F. d’Errico).
Hétéroclite et éclectique: la faune épipaléolithique de l’Aven des Iboussières (Drôme, France) – Étude de Louis Chaix.
Mes morts et les morts de mes voisins. Le mobilier funéraire de l’Aven des Iboussières et l’identification de marqueurs culturels à l’Épipaléolithique – Article de Francesco d’Errico et Marian Vanhaeren.
Actualité 2016
Une conférence était proposée par la commune vendredi 27 mai 2016, à 20h30, au foyer de Malataverne, avec :
Patrick MORAND, inventeur du site archéologique ;
Mylène LERT, directrice du Musée d’Archéologie Tricastine, de Saint-Paul-trois-Châteaux (www.musat.fr) ;
Il est impossible de dire si, à l’origine, elles proviennent de la famille d’un seigneur de la région, ou si ce sont celles du village lui-même.
La devise de Rac est la suivante : «Face au nord Son château fort Défie la mort Et dévie le sort»
Cette devise peut s’expliquer de la manière suivante :
Rac défiait la mort, protégé des attaques par ses remparts. Il déviait également le sort, car voyageurs et autres assaillants auxquels on résistait, étaient obligés de dévier leur route en contournant Rac à l’Est, par Bel-Air ou Roucoules, ou à l’Ouest par Châteauneuf et le Rhône
Selon la Brève histoire de Malataverne de feu M. Léon Chaix, figure locale au verbe généreux, « Rac était un promontoire rocheux, situé face au Nord, ayant deux vallons l’un à droite, l’autre à gauche, (qui) fût un de ces lieux qui, dans la nuit des temps, reçut les premiers habitants désirant désormais vivre à la surface de la terre et non plus dans les rochers ».
Au commencement, donc, était Rac…
Dans ce petit coin de la Drôme provençale, cela va de soit !
Le hameau de Rac, berceau de Malataverne, surplombe la plaine de Montélimar.
Tombes gauloises et villas romaines ont ensuite attesté de la formation d’un village dans ces hauteurs, bien avant l’ère chrétienne. Mais le nom de « Rac », en revanche, n’apparaîtra pas avant 920-930. En 1083, il figure dans un document du Pape Victor III, qui spécifie que Rac possède sur son territoire la Chapelle Notre-Dame de Montchamp.
Celle de Rac apparaîtra, peu de temps après, au cours du XIIème siècle. Les Adhémar deviennent seigneurs de Rac dès 1100 et règneront près de 4 siècles. Quelques autres grandes familles leur succèderont. En 1602, un cimetière attenant à la chapelle… voit le jour, jusqu’à ce que le champ du repos actuel le remplace, en 1850.
Dès 1791, après la Révolution, les biens seigneuriaux sont nationalisés et un siècle plus tard, par décret du 4 mai 1891, le transfert du chef-lieu de la commune de Rac à Malataverne est officialisé. Les cloches s’en souviennent encore…
Histoire d’un “Rac”courci !
Selon certains (1) , Rac pourrait correspondre aux trois premières lettres du mot « raccourci ». Cette idée provient du fait que, depuis des temps reculés, un chemin très fréquenté partait d’abord de la Voie Romaine, ensuite de la Voie Royale (ancienne N.7) à la hauteur des Joannins. Il passait au pied de Navon et traversait Rac, pour aboutir au quartier Saint-Joseph à Châteauneuf. Il s’agissait donc d’un raccourci pour aller à Montélimar.
Pour d’autres (plus vraisemblablement), l’étymologie de Rac se réfère à la notion de promontoire. Le hameau, haut perché, domine en effet la plaine de Montélimar. Que représentent les armoires de Rac ?
La légende selon Léon…
« La légende raconte qu’il y a des milliers et des milliers d’années, une femme aux pouvoirs prestigieux s’était installée dans l’immense plaine de Montélimar à la Palud. C’était une sorte de divinité avec tout ce que cela comporte de beauté, de droits, de pouvoirs. Sa beauté faisait chavirer bien des cœurs et elle eût de nombreux amants. Parmi eux, la déesse en avait trois qu’elle préférait aux autres et les aima toute sa vie. Se voyant vieillir, et pensant ne plus pouvoir les satisfaire, la déesse qui voulait rester fidèle à chacun d’eux, parce qu’ils l’avaient comblée, décida de les éterniser pour toujours, afin qu’ils soient toujours présents. Usant de ses pouvoirs, elle fit surgir trois montagnes dans lesquelles elle pétrifia chacun de ses amants. Jusqu’à sa mort, la déesse garda ainsi la vision de ses trois amants transformés en montagne, preuve qu’elle les avait aimés d’un égal amour, les trois montagnes ayant d’ailleurs à cinq ou six mètres près la même hauteur. C’est depuis ce jour-là, qu’il y eut trois montagnes à Malataverne: ROUCOULES, MONTCHAMP, NAVON ».
La façade de la chapelle de Rac a été rénovée au cours de l’été 2010, par la société spécialisée “Litho-Doc”, fondée par Serge Aviotte.
Rac et sa chapelle
L’église Saint Jean-Baptiste de Rac domine la plaine de Malataverne. Elle fut d’abord baptismale avant d’être paroissiale. Âgée d’environ huit siècles, elle a traversé différentes périodes de construction et de rénovation.
Né à l’époque romane, l’édifice d’origine est constitué d’une nef unique. Puis au XIVème siècle, l’ordre de Saint Ruf lui donne sa physionomie actuelle et double sa surface (120 m²), avec l’ajout d’une chapelle latérale (chapelle de la Vierge) et du chœur. De nombreux remaniements sont ensuite opérés vers la fin du XVIIIème siècle : ajout d’un contrefort, décors peints sur la voûte quadripartite, intégration d’une balustrade en fer forgé de style Rococo (séparant nef et chœur), apports de mobiliers de qualité, etc. En 1774, le seigneur en place aurait fait don de la tour du château pour reconstruire la voûte. Les restes de cette tour sont encore visibles en face de l’église… alors qu’elle était de la hauteur de la pointe du clocher ! Par ailleurs, certaines pierres qui composent aujourd’hui encore la chapelle sont bien antérieures à son édification : d’après inscriptions, l’une d’elles daterait du Vème ou VI ème siècle. Après la Révolution française, l’église est pourvue d’une sacristie assez large et reçoit un nouveau clocher-arcade en pierre de grès, construit sur le précédent seulement dérasé en sa partie supérieure.
De nos jours, les restaurations se poursuivent
Et pour ce faire, une association est à l’oeuvre : l’Association pour la Rénovation de la Chapelle de Rac (ARCR) a vu le jour fin 2001. Son objectif : préserver et rénover l’édifice. À terme, la sauvegarde de ce patrimoine historique permet l’utilisation de la Chapelle pour des manifestations à la fois religieuses (la paroisse restant l’affectataire prioritaire des lieux) et culturelles (pour lesquelles la paroisse doit également donner son accord).
Les préoccupations de l’association n’étaient cependant pas si récentes… Comme le souligne le président, Jean Girard-Claudon : en « 1986, j’ai trouvé le 1er compte-rendu manifestant des idées concrètes de rénovation. Le début de la décennie 1990 a vu la réfection de la toiture de la commune. L’année 2000 a vu pour la chapelle une résurrection… celle de la cloche manquante depuis plus d’un siècle ». Et de souligner le rôle important joué (entre autres) par le Père Joseph Slabbers qui « a initié le processus, nous a apporté de précieux conseils et a su nous fédérer pour réaliser ce projet ».
Forte aujourd’hui d’une soixantaine de membres, l’association a tout d’abord dû rechercher les fonds nécessaires aux travaux à venir. Dès 2002, elle organise la fête de Rac, quelques concerts, des vides greniers, etc. Puis grâce aux dons de généreux donateurs, tel que M. Marc Menut, et à une convention passée avec la commune en 2005, les travaux ont finalement pu démarrer : de décembre 2005 à mai 2006, un décrépissage des murs intérieurs a été effectué, complété par la rénovation de la voûte de la chapelle St-Jean et la mise en place d’un éclairage bidirectionnel mettant en valeur les nouveaux parements de l’édifice mis à jour.
D’autres travaux ont ensuite suivis tels que :
La pose d’un nouveau vitrail dans le choeur (2), suivi des autres vitraux, plus petits.
Restauration de l’autel et de la chapelle de la Vierge.
Restauration du Maître-autel.
Restauration de la façade.
Mais aussi : la commune a réaménagé la place de la Planète, parvis de la chapelle. Les jeunes étrangers de Jeunesse & Reconstruction ont mis au jour un vieil escalier et un porche, aux abords de la place, avec l’aide de Serge Aviotte.
La chapelle est désormais fin prête à recevoir une belle programmation culturelle. Pour vous tenir informer, consultez l’ Agenda des manifestations malatavernoises.
Et en guise d’aide-mémoire, ci-dessous les détails techniques et historiques relatifs à la chapelle de Rac, téléchargeables. chapelle-de-rac-plan
[2] Croqué par Monic-Michèle, en concertation avec les membres du bureau de l’ARCR, le dessin du nouveau vitrail présente des motifs, dont la symbolique renvoie à des connotations à la fois religieuses et profanes. La colombe, en signe de paix, domine la composition. Autour d’elle, l’eau et le poisson évoquent le Christ et son baptême. Les couleurs froides dominent : sur fond bleu, les jaunes et verts se déclinent en harmonie avec la douceur dégagée par les murs dépouillés. De leurs côtés, MM. Jeantet et Fouquet, également membres de l’association, avaient suivi un stage d’initiation à la réalisation de vitraux. Une fois les fournitures nécessaires acquises, c’est Liliane Dugua qui a bénévolement dirigé la création effective du vitrail.
De fouilles en expertises, les recherches se poursuivent depuis 1990 à la Grotte Mandrin de Malataverne. Elles offrent un éclairage inédit sur l’extinction de Néandertal, au moment où notre ancêtre biologique, Homo sapiens, conquiert peu à peu le continent européen.
Découverte de Thorin, “le dernier néandertalien”, découvert à Malataverne en 2015.
Ces dernières années, la notoriété du site n’a cessé de croître au sein de la communauté scientifique. Qu’ils viennent d’Oxford, de Copenhague, de Toulouse ou d’ailleurs, de nombreux universitaires se sont succédé en terres malatavernoises, autour de l’équipe de L. Slimak (CNRS – UMR 5608 – Traces de Toulouse). À ce jour, près d’une quarantaine de chercheurs internationaux travaillent sur la Grotte Mandrin. Les campagnes de fouilles ont mis en évidence une douzaine installations humaines. Chaque niveau livre un nombre impressionnant de vestiges lithiques et paléontologiques permettant la restitution précise de l’organisation des groupes humains sur une période d’environ 80 000 ans. La bonne préservation de cet abri sous roche, la richesse et la diversité des informations qu’il recèle (restes humains, industries lithique et osseuse, éléments d’art pariétal, foyers, vaste structure circulaire liée à un aménagement domestique de l’espace…) font de ce site archéologique une référence pour approcher les derniers moments des sociétés néandertaliennes dans l’espace franco-méditerranéen. Un patrimoine inestimable pour notre Humanité, seule représentante de son espèce depuis lors…
Un parfait repaire
Os de cheval et racloir.
Du haut de ses 245 mètres d’altitude, la Grotte Mandrin domine cet axe majeur de communication où se confondent aujourd’hui la N7, l’A7 et la ligne TGV. Ouverte vers le nord, face à la plaine d’Allan et de Malataverne, cette cavité est en fait un abri peu profond, parfaitement adapté à l’observation des migrations de grands herbivores qui devaient transiter par là, en des temps très reculés.
Cet espace est clôturé et vidéoprotégé. Sujet d’étude, il est naturellement fermé au public. En 2013, l’espace de recherche s’est étendu hors de l’excavation naturelle actuelle, grâce à l’installation d’une verrière qui permet de sécuriser le site. Ce prolongement correspond peut-être à celui “d’origine”, qui s’est effondré au fil des millénaires. Il offre désormais à l’équipe de chercheurs la possibilité d’appréhender tout l’espace occupé par les hommes, à chacun de leur passage. En 2022, une nouvelle extension de la toiture a permis d’étendre le site archéologique.
Gaston Etienne, inventeur de la grotte
L’intérêt archéologique de la Grotte Mandrin est né dans les années 1960, lorsque Gaston Etienne y découvre des traces humaines datant de l’âge de Bronze. Dès 1991, la Grotte Mandrin fait l’objet de fouilles programmées d’abord dirigées par Yves Giraud, sous l’impulsion de Jean Combier (Directeur des antiquités de l’époque).
Gaston Etienne a tiré sa révérence en juillet 2010, à l’âge de 87 ans. Bien que résidant à Montélimar depuis une douzaine d’années, il était resté Malatavernois de cœur, et pour cause : il fut président de l’Amicale Laïque durant 25 ans, conseiller municipal pendant 18 ans, également très investi dans le domaine agricole, et surtout passionné d’archéologie. Le Dolium (jarre antique) de la villa romaine qui est exposé à l’entrée de la mairie, fait partie de ses travaux de remontage réalisés avec ses amis de l’association Archéologie Navon, devenue aujourd’hui ARChéoMala. En son honneur, l’esplanade qui s’ouvre depuis quelques années sur l’école porte son nom.
Qui est Néandertal ?
L’Homme dit de Néandertal est un représentant fossile du genre humain qui s’est développé et a vécu en Europe au Paléolithique moyen (entre environ 250 000 et 28 000 ans), tandis que notre ancêtre Homo sapiens évoluait de son côté sur le continent africain. Espèce différente de la nôtre, Néandertal n’en est pas moins Homme, mais a longtemps pâti d’un jugement négatif, étant considéré dans l’imagerie populaire comme un être simiesque et fruste. Puis au fil du temps, on lui a attribué une riche culture matérielle, dite “moustérienne”, voire des préoccupations esthétiques et spirituelles (sépultures). Des temps préhistoriques, les archéologues ne disposent que des vestiges les moins périssables : seuls quelques outils en pierre et ossements témoignent de ces vies passés, reconstituées de manières nécessairement parcellaires.
À la croisée de deux espèces d’Homme…
Pour Ludovic Slimak, en charge du programme de recherche de la Grotte Mandrin depuis 1998, de nombreux et fascinants mystères restent à élucider : quels étaient les comportements de Néandertal, ses modes de production ? Son rapport au monde était-il similaire à celui d’Homo Sapiens, dont le passage par la Grotte Mandrin a été identifié au 42e millénaire (soit 6 000 avant Chauvet) ? Y a-t-il eu – et comment – interaction entre les deux espèces? Comment et pourquoi Néandertal s’est-il éteint ? Une strate en particulier a retenu l’attention des chercheurs. Elle est datée du 54e millénaire, riche d’une industrie de type “Néronienne” particulièrement évoluée, et qui se trouve étonnement “coincée” entre plusieurs passages de Néandertal… Selon les archéologues, elle bouleverse la connaissance actuelle de notre préhistoire, à la croisée de Néandertal et d’Homo Sapiens.
“Crépuscule néandertalien pour aube moderne” Sapiens et Néandertal se sont-ils rencontrés il y a 54 000 ans, à la Grotte Mandrin ?
Le réalisateur Rob Hope a consacré en 2015 un documentaire entier, de 52 minutes à la Grotte Mandrin (voir l’article sur le tournage). Suivant de près l’enquête menée par les scientifiques, il aborde cette question en focalisant sur le niveau néronien de la Grotte Mandrin. Ce film a bénéficié d’une subvention de la commune de Malataverne. Il a été sélectionné et primé au sein de divers festivals et a notamment obtenu le Prix du Jury et le Prix du Public au Festival du Film Archéologique de Narbonne en octobre 2016… En 2015, les conclusions finales de cette enquête n’étaient pas encore connues…
Les Néroniens, un peuple exotique…
Le Néronien (du nom de la grotte de Néron, en Ardèche), est défini en 2004 par L.Slimak dans sa thèse, Les dernières expressions du Moustérien entre Loire et Rhône, sur la base d’un sondage d’environ 2 m2 à la Grotte Mandrin et de toutes petites collections issues de sites ardéchois. Il s’agit d’une industrie – ou culture – lithique qui se caractérise par la production de lames, de lamelles, mais aussi de nombreuses pointes de silex d’1 à 3 cm maximum. Ces vestiges microlithiques et standardisés contrastent avec la diversité des outils néandertaliens retrouvés avant, mais aussi après, le passage du groupe néronien à la Grotte Mandrin. Le caractère remarquable de cette industrie lithique avait été pressenti dès 1967 par Jean Combier, sur la base des données de la grotte de Néron. Il en avait défini l’outil type, la “pointe de Soyons”, et parlait à cette époque de “Moustérien évolué”. En 2008, L. Slimak relève que les structures historiques aux alentours du 50e millénaire divergent de part et d’autre du Massif central ; il questionne alors les relations entre cultures moustériennes et cultures dites “de transition” (notamment Châtelperronien d’une part, Néronien d’autre part).
… Premiers archers d’Europe…
Puis en 2015, les travaux de Laure Metz viennent préciser la fonction d’arme de plus de 1500 pointes retrouvées sous la Grotte Mandrin : la plupart n’ont pu fonctionner qu’à l’aide de propulsion mécanique ; les plus petits modules n’ont pu être propulsés qu’à l’aide de l’arc, faisant reculer son apparition en Europe d’environ 40000 ans.
Aménagement architecturé de l’espace domestique (= plus vieux “fond de cabane” connu au monde), production d’outils – dont des armes – en série, microlithiques et standardisés, présence d’ocre ou encore d’une griffe d’aigle… Ce groupe humain est telle une tâche d’huile sur une nappe de vinaigre ; il est foncièrement différent des autres et ne peut venir que d’ailleurs. Le caractère “moderne” du Néronien laisse lui aussi peu de place au doute. En février 2022, une étude parue dans Science Advances a permis de trancher la question, grâce à l’analyse comparative de 9 dents humaines retrouvées dans la plupart des niveaux archéologiques de la cavité. Ainsi, ce groupe néronien témoigne de la plus ancienne incursion d’Homo sapiens en Europe, en vallée du Rhône, il y a 54 000 ans.
La Fuliginochronologie, Késako ?
Ségolène Vandevelde étudie les couches de suies emprisonnées au cœur de concrétionnements millénaires. Cette méthode innovante, appelée Fuliginochronologie, a été mise au point à partir de plaquettes calcaires issues du délitement des parois de la Grotte Mandrin. Ce délitement continu de la paroi a permis aux archéologues de retrouver ces vestiges rocheux dans chacun des sols archéologiques, par ailleurs extrêmement bien datés par le laboratoire d’Oxford, de – 42 000 à environ – 120 000 ans. Ces plaquettes sont de précieux témoins du passé : elles portent à leur surface des concrétions enregistrant de multiples films de suie, “vestiges” des feux allumés par les hommes sous la cavité. Elles renseignent ainsi sur les rythmes de passage de ces groupes humains à la Grotte Mandrin, et disent par exemple que près de 450 occupations se sont succédées, mais aussi que des groupes culturels très différents se sont croisés sur ce territoire par deux fois, à 12 000 ans d’intervalle.
Néandertal remplacé, 2 fois, à la Grotte Mandrin…
il y a 54 000 ans, des Néandertaliens de culture dite moustérienne de type Quina rhodanien ont subitement été remplacés par le groupe néronien moderne (cf. ci-dessus) ; puis, les derniers Néandertaliens connus de la région ont rapidement été remplacés à leur tour, il y a 42 000 ans, par un groupe du Protoaurignacien (culture attribuée ailleurs en Europe à Homo sapiens). Grâce à la fuliginochronologie, ces successions culturelles s’observent à l’échelle d’une vie humaine, et parfois à 6 mois près, chose inédite pour l’étude de temps si anciens. Or, que ces individus se soient trouvés nez-à-nez sur ce même territoire, ou bien qu’ils se soient soigneusement évités, les «événements archéologiques» révélés à la Grotte Mandrin restent d’autant plus troublants qu’un même scénario se répète, à 12 000 ans d’intervalle, en mettant en scène des groupes humains de cultures – et de natures – très différentes.
Thorin, dernier néandertalien méditerranéen ?
À partir de 2015, au cœur du dernier niveau archéologique d’occupation néandertalienne de la Grotte Mandrin, les vestiges d’un corps sont progressivement dégagés sur plusieurs années. Baptisé “Thorin” par l’équipe scientifique, en référence aux derniers rois nains de Tolkien, cet individu est le seul néandertalien à peu près complet trouvé depuis “Pierrette” il y a 40 ans (Saint-Césaire, 1979). De fait, cet homme mort il y a 42 000 ans est le dernier représentant connu de son espèce, en vallée du Rhône. Le génome de Thorin révèle, dans une étude publiée le 11 septembre 2024 dans Cell Genomics, que sa population est profondément divergente des lignées classiques néandertaliennes d’Europe. Pour autant, l’enquête révèle aussi que Thorin appartient à la même population que «Nana», néandertalienne dont le crâne fut retrouvé en 1848 à Gibraltar, soit plus de 1300km à vol d’oiseau de Malataverne. La divergence entre ce peuple rhodanien-méditerranéen représenté par “Thorin et Nana” d’une part, et les néandertaliens classiques européens d’autre part, est très importante : leur séparation génétique remonte à 105 000 ans. Autrement dit, durant 50 millénaires et jusqu’à leur extinction définitive, ces deux groupes néandertaliens, pourtant localisés à quelques centaines de kilomètres, n’échangeront plus aucun gène…
Isolements ? Replis ? Cette découverte malatavernoise révèle l’existence de structures anthropologiques inattendues parmi les derniers néandertaliens en Europe et nous fait certainement toucher du doigt, selon L. Slimak, l’une des causes profondes de l’extinction de cette espèce humaine. À lire :l’article très complet sur ce sujet de The Conversation.
Pour aller + loin
ces découvertes inédites amènent les archéologues à repenser ce que furent les derniers néandertaliens, ainsi que les processus qui conduisirent à leur disparition définitive. Au sein d’un ouvrage paru chez Odile Jacob le 3 mai 2023, Le dernier néandertalien, L. Slimak nous livre le détail de son enquête archéologique, errances comprises, qui s’est essentiellement déroulée à Malataverne. Ce faisant, il partage également l’étendue de ses réflexions sur notre propre destinée, et la façon dont s’éteignent les Hommes.
Diffusé fin 2024 sur Arte : découvrez le documentaire “Thorin, le dernier néandertalien?”
Pour aller plus loin, sur la Fuliginochronologie :
Étude micro-chronologique des occupations humaines à la Grotte Mandrin
Ségolène Vandevelde, Jacques Élie Brochier, Christophe Petit, Ludovic Slimak
LA GROTTE MANDRIN nouveau regard sur l’extinction d’une espèce humaine…
L’ensemble des données de la Grotte Mandrin, collectées à Malataverne puis étudiées depuis près de 30 ans, apportent un nouvel éclairage sur l’extinction des peuples néandertaliens, alors que ces Hommes avaient vécu en Europe durant plus de 200 000 ans et traversé des climats tempérés comme glaciaires. Grâce à la Fuliginochronologie, et de manière inédite pour l’étude de périodes si reculées – dont les vestiges sont restreints et dépourvus de témoignages écrits…, cet éclairage est ici d’ordre sociologique et anthropologique. C’est cette approche originale que Ludovic Slimak développe via un article paru dans Quaternary Science Review le 22 décembre 2018, et qu’il est également possible de retrouver au fil de plusieurs articles parus au sein du catalogue d’exposition “Le troisième homme, préhistoire de l’Altaï”.
ET POUR ALLER ENCORE PLUS LOIN :
“Néandertal, de vous à moi.Enseignements de la Grotte Mandrin sur la dernière extinction d’humanité”… Un livre pour comprendre…
Découvrez aussi l’expo photo des vestiges de la Grotte Mandrin en mairie, aux horaires d’ouverture habituels (demandez la tablette numérique à l’accueil pour visionner les images en réalité augmentée).
JANVIER 2022
“NEANDERTAL NU – Comprendre la créature humaine“
Et si nous nous étions fourvoyés sur ce que fut l’homme de Néandertal ? Dans un véritable récit de voyage, Ludovic Slimak (CNRS – responsable scientifique de la Grotte Mandrin de Malataverne) retrace son parcours de chercheur et nous entraîne dans une étonnante enquête archéologique. Pendant trente ans, il a inlassablement traqué ce qu’il appelle la créature. Se confrontant aux vestiges de l’homme de Néandertal – particulièrement à Malataverne, mais pas seulement – il décrit un être inattendu et dont la nature pourrait bien nous avoir totalement échappé. La créature humaine est décryptée d’une plume vive, parfois sarcastique, qui affronte sans détour nos fantasmes et nos projections sur cette humanité éteinte. Cette créature humaine, c’est Néandertal, bien sûr. Mais c’est nous, aussi, dont un portrait inattendu émerge de ce regard croisé à travers les millénaires. En savoir + / précommander :Néandertal nu – paru chez Odile Jacob le 5 janvier 2022.
A voir aussi :
Le film de Rob Hope et Pascal Cuissot au sujet de Néandertal : À la rencontre de Néandertal. Ludovic Slimak et la Grotte Mandrin de Malataverne y sont évoqués. Ce film a être diffusé courant 2020 sur Arte et lors de la Journée préhistorique de Malataverne 2021.
Peuples Premiers : nomades du Rhône Paléolithique est un documentaire de Rob Hope, paru en 2022, également soutenu par la commune de Malataverne. Le réalisateur nous fait découvrir les principaux sites paléolithiques locaux, dans un rayon de 80 km autour de la Grotte Mandrin. Ses itinérances à travers les âges, tantôt longent, tantôt traversent le Rhône… construisant ainsi, d’un gisement archéologique à l’autre, le récit de nos origines sur le continent européen.
L’association “Tous en scène” a remplacé en 2018 “le jardin des mots” crée en 1996. L’association a pour but de développer la créativité par le théâtre à partir du CE1 (quand les enfants savent lire). Actuellement l’association comporte environ 23 adhérents.
Lors du premier trimestre, les élèves travaillent les techniques théâtrales et l’improvisation. A partir du mois de janvier, les élèves commencent à travailler leur pièce.
Chaque année, l’association fait une représentation au mois de Juin où joue l’ensemble des groupes: enfants, ados et adultes.
La troupe adulte souhaite organiser des échanges avec d’autres troupes et se produire à l’extérieur du village.
Inscriptions et modalités:
Adhésions de 95€ et 85€ s’il y a d’autres membres de la famille.
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