Visite du site des Couriasses

SITE DES COURIASSES
Sur les pas des espèces végétales protégées…

Le site des Couriasses, d’une surface de 14 hectares, est localisé à l’est de la ligne à grande vitesse sur le massif de Roucoules. Ce site correspond à l’une des mesures compensatoires pour la flore mise en place lors de la construction de cette ligne TGV. La SNCF, via RFF (Réseau Ferré de France) a cédé ce site au CREN (Conservatoire d’espaces naturels Rhône-Alpes), pour qu’il en assure la gestion.

En cette matinée ensoleillée du vendredi 5 avril, le comité de pilotage constitué pour la préservation des espèces végétales du site des Couriasses, s’est rendu sur place. Étaient présents : Laurence JULLIAN (responsable du CREN), Virginie PIERRON (chargé de mission au CREN), Marie-Claude VALETTE (Maire adjointe de Malataverne), Denis SPRIET et Blandine FRESCHET (Fédération Randonnée de la Drôme), Philippe DIAZ (Président de l’Association Communale de Chasse Agréée) ainsi que Philippe POIRIER (Cadre technique au comité départemental).

Ce site abrite plusieurs espèces végétales rares et/ou protégées comme l’Iris nain ou encore le Cytise à longues grappes (plante à fleurs jaunes rougissant en fin de floraison), présents en France uniquement dans 4 départements : la Drôme, l’Ardèche, le Gard et la Lozère.  Cette dernière espèce vit entre mi-ombre et luminosité, elle se développe principalement près des lisières forestières.

Pour préserver le Cytise à longues grappes, Virginie Pierron, chargée de mission au CREN, envisage de créer des éclaircies dans le boisement par des actions de débroussaillage, afin que cette espèce végétale se développe mieux, à l’intérieur de la forêt. Des suivis de végétation seront réalisés par le CREN en collaboration avec le CBNA (Conservatoire Botanique National Alpin) pour évaluer l’efficacité de ce type de gestion. Cet aménagement n’handicapera pas le sentier pédestre du GR 429, reliant la cathédrale de Viviers au monastère d’Aiguebelle.

Recherche assistant(e) de communication en alternance

Missions : assister la chargée de communication dans ses missions de service public et travailler en autonomie sur certains dossiers : reportages, prises de vues, travaux de synthèse et de rédaction pour divers supports (bulletin communal, Web, panneau lumineux, application mobile) ; création d’affiches/flyers ; suivi de la révision du plan de ville ; mailings et gestion de fichiers.
Niveau requis – Détail de l’offre : Cursus Info-Com ou général Littéraire ; MASTER 1 et 2 ou MASTER 2 en alternance, dans le cadre d’un contrat d’apprentissage.
Compétences requises : qualité et aisance rédactionnelles attendues ainsi qu’un bon sens de l’organisation ; bonnes qualités relationnelles et capacité d’écoute ; autonomie et rigueur ; discrétion.

Lieu : Mairie de Malataverne – 1, place de la Mairie – 26780 Malataverne.
Début de l’offre : lundi 2 septembre 2019.

Vœux 2019

Les voyants sont au vert
et Malataverne continue à investir pour sa population

Plus d’une quinzaine d’années de gestion du village et des voyants qui sont aux verts, c’est en substance le message qu’a fait passé la municipalité vendredi soir, à l’occasion des bons vœux 2019 adressés aux Malatavernois.


C’est aussi la réalité d’un travail collectif dont a témoigné l’équipe. Le Maire, Alain Fallot, a largement laissé la parole à ses collègues, annonçant simplement la couleur en ouverture : pas question d’évoquer les sujets nationaux pour ce rendez-vous, mais uniquement les affaires locales, celles qui touchent chacun au quotidien et sur lesquelles les élus locaux ont encore quelques prises. Cette rencontre était donc placée sous le signe de la proximité, avec aussi la présentation par Laurence Charmasson de l’application mobile Illiwap, nouvel outil numérique d’information municipale, simple et gratuit, proposé à tous les Malatavernois(es) en fonction de leurs besoins et centres d’intérêt.

Sur le fond, et sans aller jusqu’au bilan exhaustif, le 1er adjoint Dominique Grisoni a rappelé que le taux d’endettement par habitant était de 229€ en 2001, contre 147€ en 2017. Dans l’intervalle, la population s’est certes accrue d’environ 600 âmes, mais force est de constater que les services (SEJ, crèche, police), comme les équipements (école maternelle, services techniques, Mairie-annexe/Poste, Gravette, Bibliothèque, etc) ont suivi en large proportion, sans compter qu’une nouvelle baisse de ce taux devrait être enregistrée bientôt, suite aux renégociations d’emprunts de 2018. Attractivité oblige, 262 élèves ont par ailleurs été accueillis en septembre dernier : la municipalité prévoit donc de mettre les bouchées doubles d’ici septembre 2019 pour son école. La rénovation thermique du bâtiment du primaire sera lancée ; après la mise en place du self fin 2018, la réflexion doit avancer pour sortir la restauration scolaire de l’établissement ; dans l’intervalle, toutes les options sont étudiées en cas d’ouverture d’une 11e classe à l’automne prochain.

Pour ce qui est des réalisations 2018, ont tour à tour été évoqués la nouvelle station d’épuration, les travaux de voiries et réseaux divers mais aussi les récents aménagements du côté de la bibliothèque ou de la Gravette (parkings, giratoire, etc), ainsi que l’atelier des services techniques et les travaux engagés à la déchèterie. Pour ces équipements, la Drôme et la Région AuRA – et « un peu l’Etat » – ont été remerciés pour leur soutien financier, soulignant en parallèle la baisse constante de la dotation globale (DGF) de l’Etat, soit 179€/hab. en 2014 versus 70€/hab, en 2018. Disant cela, tout était dit ou presque sur les finances, si ce n’est la précision apportée par A. Fallot, évoquant l’intercommunalité : « si nous avions rejoint en 2014 une communauté de communes appliquant la FPU (Fiscalité Professionnelle Unique), comme l’Agglomération de Montélimar par exemple, nous aurions à ce jour perdu près de 193 000 € de recettes liées au dynamisme des entreprises implantées sur notre territoire ». « C’est toujours ça qui n’est pas sorti des caisses malatavernoises » a-t-il commenté, même s’il faudra bien finir par partager plus avec les voisins d’où qu’ils soient. Car bien sûr, l’édile a précisé dans la foulée qu’on ne saurait se réjouir d’une situation qui stagne. Il a ainsi salué le travail et la volonté de consensus d’Alain Gallu, actuel président de la Communauté de communes Drôme Sud Provence, qui était présent dans l’assemblée comme nombre d’autres élus locaux dont la présidente du Département M-P Mouton ou encore le conseiller régional M. Aarab.

Voilà qui promettait de nouveaux beaux projets 2019. Outre le sujet scolaire et l’extension prévue de la Maison Petite Enfance, il est question de doubler bientôt d’une nouvelle passerelle le pont de la traversée du village, mais aussi d’un intense programme de voirie, ou encore de terminer le programme de vidéoprotection du village (avec caméra en sus, au vu de délits localisés mais aussi et surtout des 92% de résultats positifs – c’est-à-dire apportant un élément essentiel à enquête – enregistrés par le système). Le sujet Grotte Mandrin a enfin été évoqué à son tour, non seulement pour rappeler l’événement marquant et fédérateur des Journées préhistoriques de septembre 2018, mais aussi pour remercier les bénévoles et inciter chacun, d’une manière générale, à participer activement à la vie du village par la voie associative. Côté culture et patrimoine, une étude d’opportunité sera lancée en 2019, tout comme le développement d’une exposition 2D/3D, sorte de « Musée avant l’heure » ou accessible de chez soi, et dont les prémices étaient à nouveau présentés en salle J-H Moulin au soir de ces vœux 2019… « Ne subissons pas, mais soyons les acteurs de notre futur » a conclu l’édile. Voilà qui est dit !

ESCAPE MOBIL MALATAVERNE


Escape Mobil Malataverne & sa mystérieuse caravane…

Elle a posé ses roues plusieurs fois devant la bibliothèque municipale lors des deux mois consacrés au polar, et pour cause… Si vous entrez dedans, vous n’en sortirez qu’à condition d’avoir résolu les énigmes qui y sont cachées. Elle, c’est la « Mystery Machine », sortie de l’imagination de deux Malatavernois, David Boissy et Pierre Bey, et qui s’est matérialisée dans cette caravane entièrement customisée.
Ces deux copains, passionnés de jeu, ont découvert ensemble l’univers de «l’escape game » (comprenez “jeu dont on doit s’échapper”) lors d’une soirée avignonaise. « Nous avons adoré et nous avons eu envie de faire découvrir ce monde. L’idée de la caravane et de l’association s’est rapidement imposée, afin de démocratiser et rendre accessible l’escape game. Bricoleurs tous les deux, nous avons démonté l’intérieur de la caravane pour recréer un univers spécifique et confié la décoration extérieure à deux grapheurs d’Annecy (Maps et Rash).



L’association « Escape Mobil Malataverne » a donc vu le jour en novembre 2017. « Les gens sont plongés dans un scénario dans la caravane. C’est un jeu de rôle où l’on incarne son propre rôle, dans différentes ambiances. Il y a des énigmes, de la fouille et de la maniulation d’objets à installer. Pendant la partie, nous sommes à l’extérieur mais nous suivons ce qui se passe dedans via des micros et des caméras ». Destinés aux événements associatifs, d’entreprises, comme de particuliers (anniversaires etc.), la « Mystery Machine » n’a pas tardé à se faire connaître, participant à la fête du jeu de Pierrelatte ou encore aux  60 ans de l’Amicale laïque à Malataverne.

Pour contacter « Escape Mobil Malataverne » :
escapemobil.malataverne@gmail.com ou via la page Facebook de l’association.

Mairie de Malataverne recherche un(e) stagiaire en communication

Type/Durée : Stage de 3 à 6 mois, à compter de mars 2019 (35h/hebdo).
Niveau requis : Bac+2 et plus ; Cursus Info-Com ou général Littéraire.
Missions : assister la chargée de communication dans ses missions de service public, et selon le cas, travailler en autonomie sur certains dossiers: actualisation du site internet ; reportages, prises de vues, travaux de synthèse et de rédaction pour divers supports (bulletin communal, Web, panneau lumineux) ; création d’affiches/flyers ; Mailings.
Compétences requises : qualité et aisance rédactionnelles attendues ainsi qu’un bon sens de l’organisation ; bonnes qualités relationnelles et capacité d’écoute ; autonomie et rigueur ; esprit d’initiative ; discrétion.
Lieu du stage : Mairie de Malataverne – 1, place de la Mairie – 26780 Malataverne.
Contact : communication@malataverne.fr

Belle saison pour la Boule malatavernoise

La Boule malatavernoise a tenu dernièrement son assemblée générale sous la présidence de Jean-Marc Legrand et en présence de Marie-Claude Valette, maire-adjointe. Avec 17 licenciés et 17 sociétaires, l’association porte haut des couleurs de Malataverne avec ses compétiteurs, dont Martine Villeneuve, championne de la Drôme en catégorie F2 l’an passé, à nouveau qualifiée au championnat de France cette année à Dardilly. Laurence Reynaudier et son équipe (vice-championne de la Drôme) en catégorie F3 /F4 ont aussi été qualifiées au championnat de France à Aurillac où elles sont allées jusqu’au 16ème de finale. Coté finances, le club se porte bien avec un solde positif.

Au programme en 2019 : le mercredi 1er mai, challenge A. Renaudier (32 doublettes 3ème et 4ème divisions) – le samedi 1 er juin à 13h30, challenge Villeneuve (16 quadrettes 3ème et 4ème divisions en 3 parties) – le samedi 22 juin à 16h00, challenge Combe (16 doublettes 3ème et 4ème divisions en 3 parties) – le lundi de la fête votive à 14h00, un concours ouvert à tous – jeudi 29 août à 9h00, challenge Junique (16 quadrettes vétérans loisirs et 3 parties) et le dimanche 14 septembre à 13h30, 16 triplettes mixtes 3ème et 4ème divisions en 3 parties. Inscriptions auprès de Martine Villeneuve, tél. 04 75 51 63 93 – Laurence Renaudier, tél. 06 81 91 04 99 – Jean-Marc Legrand, tél. 06 07 22 77 51.

La Boule malatavernoise aimerait bien renforcer ses effectifs, notamment avec des jeunes, dont la formation pourrait être effectuée par le club de Montélimar. Pour découvrir la boule lyonnaise, rendez-vous en soirée, de juin à septembre, au clos Villeneuve à Malataverne lors des rencontres amicales.

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En 2019, Malataverne se met au vert

Opération broyage des déchets verts, tout début janvier, par la société Alcyon. En sus de la déchèterie, la commune dispose en effet d’une carrière végétale. Les Malatavernois peuvent s’y rendre en demandant la clef en mairie, soit pour y déposer leurs déchets de jardin (rappelons au passage que le brûlage est interdit), soit pour y récupérer le compost naturellement issu des apports des années précédentes, et lesquels furent déjà broyés et passés au crible en leur temps. Pour le bien commun, il est bien sûr strictement interdit d’y déposer quoique ce soit d’autre, une déchèterie traditionnelle étant déjà à disposition sur le territoire communal. 

A noter : très bientôt, un peu de ce compost de déchets sera plus facilement accessible, car mis à disposition sur le site de tri localisé sous les tennis. Juste à côté, il sera également possible de déposer dans un composteur collectif les déchets organiques généralement issus de la cuisine (Oui : aux épluchures de fruits et légumes, coquilles d’oeufs, essuie-tout / Non : aux cendres, mégots de cigarette, litière de chats, coquilles de coquillages et tout autres produits chimiques ou plastiques)… De quoi vraiment réduire le volume des poubelles malatavernoises, et faire pousser de belles plantes dès le printemps 2019 !
Bon à savoir : Au 1er janvier 2019, la loi Labbé entrera en vigueur pour les particuliers sur l’ensemble du territoire. Elle prévoit une interdiction d’achat, d’usage et de détention de tous les produits phytosanitaires de synthèse pour les jardins, potagers, balcons, terrasses et plantes d’intérieur. Pour accompagner cette interdiction, l’Agence Française pour la Biodivesité (AFB)  lance une campagne de communication autour du message « Zéro pesticide, c’est 1000 fois mieux pour ma santé et la planète ».

Origine du nom de la Grotte Mandrin…

Louis Mandrin est né à La Cote-St-André dans l’Isère en 1725. Il devint contrebandier de tabac, de sel et d’allumettes, qui étaient taxés par le roi, et entreprit de prendre les encaissements des fermiers généraux, qui levaient l’impôt. Comme ces derniers prélevaient souvent pour leur propre compte des sommes supérieures à celles demandées par le roi, Mandrin obtint parmi les gens du peuple des complicités recherchées. Si certains ne voyaient en lui qu’un bandit de grand chemin, une partie de la population le considérait comme une sorte de justicier du peuple. Entre 1750 et 1754, Mandrin ou ses acolytes vinrent sans doute séjourner plusieurs fois à Roucoules, lieu de halte et de rendez-vous… C’est pourquoi Gaston Etienne parlait de la “Grotte Mandrin” pour désigner ce qui est devenu un patrimoine archéologique prestigieux de Malataverne, mais pour des périodes bien plus anciennes.

Les chantiers se poursuivent

 

Malgré la fin d’année et les fêtes, les chantiers se poursuivent à Malataverne. Comme aux abords de la Riaille, chemin de la Carrière à l’espace Gravette, où la réfection de la voierie et la création de parking sont en cours.

Du côté de la bibliothèque, se poursuit la création de 11 places de parking supplémentaires, avec aménagement piétonnier et sens unique autour de la bibliothèque. La livraison est prévue courant janvier. Toujours en janvier, les travaux d’aménagement d’un giratoire à l’entrée du lotissement des Ormeaux (carrefour Ormeaux / chemin de Pagnère ; accède ensuite à la bibliothèque) prendront le relais.

Concernant l’extension des services techniques et le nouvel atelier d’une superficie d’environ 210 m2, les murs continuent de monter. Dans le prolongement du hangar seront créés deux espaces (un atelier et une salle de réunion avec bureau et bloc sanitaire). La livraison est prévue courant mars-avril 2019.

RENCONTRE

La sénatrice Marie-Pierre Monier en visite


M.-P. Monier siège au minimum 2 jours par semaine à Paris, mais dès qu’elle le peut, elle sillonne le département à la rencontre des Drômois et des élus locaux. À l’occasion d’une tournée de fin d’année, la sénatrice s’est arrêtée à Malataverne pour prendre connaissance des dossiers en cours et à venir, saluant par la même le dynamisme communal et le travail accompli ses 4 dernières années. De l’inauguration de l’Agence Postale Communale à celles plus récentes de la bibliothèque ou de la station d’épuration, les chantiers n’ont en effet pas manqué et se poursuivent : des travaux ont cours fin 2018-début 2019 pour la création de parkings côté Riaille et bibliothèque, un nouvel atelier sort de terre pour les services techniques, un giratoire va être aménagé à l’entrée du lotissement des Ormeaux. Quant aux axes 2019, le Maire Alain Fallot a listé les divers programmes de sécurisation et de voirie, dont le projet de passerelle de la Grande rue, ainsi que les gros travaux de rénovation thermique qui doivent être engagés pour l’école. Les projets de valorisation de la Grotte Mandrin ont aussi naturellement retenu l’attention de la sénatrice, par ailleurs membre de la commission parlementaire de la culture et référente sur les questions liées au Patrimoine.

INNOVATIONS MALATAVERNOISES

Des drones aux vélos,
Ergosup déploie sa réponse énergétique pour demain

Depuis qu’Ergosup a mis au point son procédé de production d’hydrogène sous pression, basé sur l’électrochimie du zinc (elle fut lauréate des 3 phases du Concours Mondial de l’Innovation), l’entreprise malatavernoise multiplie les partenariats. Passer de l’innovation à ses applications concrètes, voilà tout le défi que relève jour après jour la start’up qui monte. Menant de front la levée des fonds nécessaires, elle développe désormais les objets de notre futur quotidien.

Son dada ? La mobilité.

La technologie d’Ergosup permet en effet de produire une énergie « propre » à la demande, faisant fi des problématiques d’approvisionnement généralement posées par l’hydrogène. Elle est donc capable de développer des mini-stations de fourniture d’énergie, et de répondre ainsi à la demande de divers partenaires. Le projet HyDrone, par exemple, vise à mettre au point un drone professionnel électrique à hydrogène, permettant des vols de longue endurance et de longue portée, couplée à une mini-station hydrogène pour recharger les cylindres composites embarqués sur l’appareil. Ce programme comporte diverses applications concrètes ; il est soutenu notamment par la Direction générale de l’armement.

De Malataverne à Las Vegas !

La station HyRis Bike, de son côté, forme avec le vélo Alpha (qui sera commercialisé par Pragma Industries) la combinaison parfaite de nos éco-déplacements à venir. « La mini-station HyRis Bike peut trouver sa place un peu partout, tant en milieu rural qu’urbain », explique le chef de projet d’Ergosup, Jocelyn Polet. C’est d’ailleurs ce que tentera d’expliquer le petit film promotionnel tourné au coeur de Malataverne cet automne. Le consortium Ergosup, Pragma Industries et H2Tec (distributeur spécialisé dans la mobilité propre sur le territoire américain) présentera cette solution de mobilité légère toute intégrée au prochain salon international du CES (Consummer Electronic Show), qui se tiendra à Las Vegas du 8 au 11 janvier 2019. Les 3 alliés sont nominés pour le Prix de l’Innovation du CES 2019, lequel sera délivré suivant des critères esthétiques, de fonctionnalités et d’intérêt pour le consommateur, mais aussi de positionnement par rapport à la concurrence… Ce qui ne devrait guère poser de problème à Ergosup et ses partenaires, l’autonomie étendue et le rechargement très rapide de la solution H-to-bike apportant, selon eux, une expérience unique, des taux de disponibilité énergétique élevés (éliminant « l’angoisse de la panne »), et faisant de cette solution de mobilité légère (à pile à combustible) l’une des plus efficaces et abordables du marché.

Journées préhistoriques

Près de 1000 visiteurs à Malataverne
pour une immersion inédite en préhistoire rhodanienne !

Aventure inédite à Malataverne comme en Drôme, les Journées préhistoriques 2018 ont été une belle réussite. Les visiteurs sont parfois venus de loin et le soleil était au rendez-vous de cet événement co-organisé par la commune et ARChéoMala, lequel fédérait l’ensemble du village autour de son patrimoine archéologique. ARChéoMala livrera un bilan plus précis à tête reposée, mais le tout semble globalement très positif. Environ 750 entrées en flux tendu ont été enregistrées sur les ateliers et démonstrations proposées samedi, du côté de l’esplanade Gaston Etienne, tandis qu’une centaine de personnes s’est rendue au Foyer J-H Moulin pour découvrir expositions 2D/3D, films et conférences. Idem pour le samedi soir, l’espace film-conférence s’était heureusement déplacé derrière la mairie afin d’accueillir 150 personnes venues entendre Ludovic Slimak, responsable scientifique de la Grotte Mandrin. Ce week-end préhistorique s’est conclu dimanche de la plus belle des façons, autour d’un repas convivial rassemblant une centaine de convives. Servi sans couvert, sur rondin de bois, feuilles de figuier, voire omoplate de bovidé, le menu carné proposé par les bénévoles et le traiteur Saveurs Nature a fort agréablement surpris tous les palais, à l’unanimité. Un peu avant, en matinée, les Archers castelneuvois avaient assuré le concours de tirs aux armes préhistoriques, voyant défiler une ribambelle d’enfants qui avaient confectionné leur flèche la veille, sur le stand de l’expert Christophe Escudier.

Apprendre en s’amusant…


C’était une première pour cette formule étalée sur un week-end, avec une programmation alliant transmission des savoirs et esprit festif. Les nombreux retours positifs et encouragements reçus des visiteurs vont sans nul doute booster l’équipe pour concocter de futures éditions, si tant est que de nouvelles forces vives la rejoigne (à bons entendeurs…). Le cœur de la manifestation s’est déroulée samedi dans de bonnes conditions, les ateliers proposés n’ayant pas désempli jusqu’au soir pour une immersion totale en préhistoire. Côté intervenants professionnels, l’équipe de Silex Fac similé proposait expo et démonstrations sur les cultures lithiques, mais aussi un atelier pratique de taille de chopper, avec Michel Grenet. Une belle exposition d’artisanat et habillements d’époque était également visible, couplé à un atelier couture, tandis qu’un peu plus loin, les curieux pouvaient s’essayer au tannage de peau, racloir de silex en main. De leur côté, Toomaï et Tanguy de l’association T.O.P., spécialisée en archéologique expérimentale et médiation, ont proposé exposition d’outils, ateliers d’art rupestre, feu et corde, qui ont remporté un très grand succès. Même chose pour l’atelier « Plume ta flèche » de Christophe Escudier et son épouse : 70 enfants ont fièrement pu repartir avec leur « vrai » arc et flèche, sécures et adaptés à leur âge, et s’essayer à une « chasse préhistorique » sous les arbres. Mais rien n’aurait été possible sans l’investissement d’une trentaine de bénévoles répartis à la buvette, logistique ou autres stands qui ont eux aussi été plébiscités : citons les ateliers poterie, art, parures, maquillage, fouilles, son, jeux, contes, et bien d’autres surprises qui ont jalonné cette journée, dont un jeu-quizz qui a permis de faire gagner nombre d’entrées aux Musées environnants de Drôme et d’Ardèche.

A la rencontre d’un patrimoine archéologique exceptionnel


L’enjeu de cette manifestation était de nous immerger en préhistoire tout en faisant connaitre un peu la Grotte Mandrin. Ce site archéologique d’exception est fouillé à Malataverne depuis 28 ans, par une équipe internationale d’une quarantaine de chercheurs. Il révèle depuis peu d’étonnants résultats, telle l’arrivée probable d’Homo sapiens plus tôt que supposé, c’est-à-dire il y a 50 000 ans. Notre ancêtre biologique se serait aventuré en territoire alors occupé par Néandertal, lequel s’éteindra (coïncidence ?) « peu de temps » après (soit à peine quelques millénaires). Tout au long de la journée de samedi, au Foyer puis derrière la Mairie, films et conférences se sont succédés pour nous conter cette nouvelle préhistoire qui renverse bien des schémas établis. Sérieuses mais accessibles à tous, ces interventions ont intéressé un public diversifié. En matinée, Audrey Roussel assurait une présentation de son activité d’archéozoologue, court métrage et vieux os à l’appui. Dans l’après-midi, la tracéologue Laure Metz détaillait les étapes de son enquête, qui lui ont permis de démontrer l’existence de l’archerie dès le 50e millénaire, alors que son invention n’était attestée qu’à -12 000 ans en Europe. A sa suite, Ségolène Vandevelde a fait part des informations révélées par la Fuliginochronologie, qui se focalise sur la succession des traces de suie emprisonnées dans les concrétions calcaires depuis 100 000 ans, à chaque fois que les Hommes sont passés faire du feu sous la cavité. Cette méthode révolutionnaire, publiée fin 2017, a été mise au point grâce aux données de la Grotte Mandrin. Cette approche permet d’atteindre une résolution de temps inédite pour l’étude des temps anciens, inférieure à une vie humaine, là où le carbone 14 disait hier « + ou – 1000 ans ». L’alternance des couches de suie et de calcite permet aussi de repérer les chroniques de passage des groupes humains et d’en tirer de précieuses informations sur la diversité culturelle, leur mode de vie ou l’exploitation de leur territoire. En soirée, l’intervention de Ludovic Slimak a permis de livrer la synthèse de cette approche pluridisciplinaire, mais aussi d’ouvrir les débats sur les recherches en cours et à venir, et sur toutes les leçons que le Sapiens contemporain pourrait bien tirer de ce nouveau miroir tendu par les traces de notre passé.


A noter : l’Expo photos 2D/3D “GROTTE MANDRIN – 10 objets pour 10 millénaires” sera prolongé jusqu’au 6 octobre 2018 à la Bibliothèque communale.

Ça tourne (encore) à la Grotte Mandrin

Le réalisateur Rob Hope est de retour cet été à la Grotte Mandrin, mais  avec une équipe plus lourde cette fois, et pour les besoins du second documentaire entièrement consacré au site archéologique malatavernois.

Alors que son précédent « Crépuscule néandertalien pour aube moderne » s’était focalisé sur les plus anciens archers reconnus au monde d’il y a plus de 50 000 ans, révélés grâce aux données archéologiques locales, ce nouvel opus ciblera sur les toutes dernières sociétés néandertaliennes. Il faut dire que les recherches menées à la Grotte Mandrin sont fondamentales et inédites sur la question de la transition entre Paléolithique moyen et Paléolithique supérieur. Plus simplement, les travaux de Ludovic Slimak (CNRS) et son équipe apportent un éclairage nouveau à la communauté scientifique sur l’extinction de l’humanité néandertalienne et sa rencontre avec nos ancêtres Homo sapiens. Les convulsions multiples de ce « moment » essentiel de notre préhistoire sont enregistrés et détaillées par le menu ici, à la Grotte Mandrin de Malataverne, sur une quinzaine de millénaires.

En ce chaud mois d’août 2018, Marc Didier et Paul La Trouitte, de Skydrone-Aeromaker étaient aux commandes de petits drônes, en vue de grandes et belles images sur les reliefs de Malataverne, travellings aériens et prises de vues sensationnelles de la vallée… Mais aussi vues en plongée des jeunes fouilleurs venus de tous horizons, la plupart étudiants en archéologie et mus en figurants pour l’occasion. L’heure de leur casse-croûte aura été quelque peu bousculé, aléas du tournage oblige, mais le jeu et le bon souvenir en vaudra bien la chandelle. Résultat à vérifier de visu très bientôt, en Français mais aussi sans doute en Anglais, puisque des discussions sont en cours avec un producteur anglais et une chaîne américaine. Produit par FHF, la commune, le CNC et Arte, ce nouveau film sera diffusé sur la chaîne à l’automne 2019, mais une avant-première sera organisée à Malataverne, probablement à la fin de l’été 2019.

Mais vous êtes trop curieux et ne pouvez attendre pour en savoir plus ? Vous souhaitez écouter ce que les membres de l’équipe scientifique ont à dire ?
RDV les 7, 8 et 9 septembre 2018 pour les Journées préhistoriques de Malataverne.

ARCHÉOMALA

Assemblée générale d’ARChéoMala – Mardi 6 octobre 2020.

L’association ARChéoMala s’appelait autrefois Archéologie Navon, créée par feu Gaston Etienne. En 1961, ce féru d’histoire et d’archéologie, a découvert ce qu’il appela la “Grotte Mandrin”. Quelques fouilles sommaires réalisées avec des amis mirent au jour des sépultures de l’âge de bronze. Il comprit très vite que cet abri avait dû accueillir nombre d’autres populations à travers le temps. Après avoir alerté le « Service des Antiquités » de l’époque, lui et ses acolytes donnèrent

naissance à l’association Archéologie Navon afin de réaliser d’autres prospections sur les communes de Malataverne comme de Châteauneuf-du-Rhône, d’où l’appellation de « Navon », du nom de la colline partagée par les deux villages. Il en est allé ainsi pendant quelques années. Ce faisant, Gaston a mis au jour divers vestiges d’époques variées, et procédé par exemple au remontage du Dolium qui se trouve aujourd’hui exposé dans le hall de la Mairie de Malataverne.

Gaston Etienne, inventeur de la Grotte Mandrin et fondateur de “Archéologie Navon”, devenue ARChéoMala.
Claude ETIENNE, fils de Gaston, et président d’ARChéoMala de 2017 à 2020.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À partir de 1990, l’Etat a débuté ses programmes de recherches à la Grotte Mandrin. Progressivement, Archéologie Navon s’est ensommeillée ; Gaston nous a quitté… Puis en 2017, alors que les études menées à la Grotte Mandrin produisent leurs premiers résultats et que des publications paraissent, Claude Etienne, fils de Gaston, décide de réveiller cette association. Avec l’aide de nouveaux bénévoles, elle retrouve une seconde jeunesse : elle devient ARChéoMala. Claude présidera l’association jusqu’en 2020, avant qu’Alain Fallot, ancien maire de Malataverne, ne prenne la suite. 

But de l’association :

ARChéoMala a désormais pour but de promouvoir le patrimoine archéologique de Malataverne (Aven des Iboussières, Villa Romaine, etc), et d’informer plus particulièrement autour des recherches scientifiques qui ont lieu chaque année sur le territoire communal : la fabuleuse Grotte Mandrin est fouillée depuis bientôt 30 ans, par une équipe d’une quarantaine de chercheurs internationaux dirigée par le CNRS. Les recherches se poursuivent, elle est donc fermée au public et sécurisée… Elle serait d’ailleurs peu intéressante aux regards non experts. Pourtant, elle écrit à elle seule un pan inédit de notre préhistoire, à la croisée de Néandertal, disparu depuis plus de 30 000 ans, et d’Homo sapiens, « nous » en somme… Enfin disons nos ancêtres biologiques, premiers du genre à avoir foulé le sol européen à Malataverne, en plein cœur de la vallée du Rhône, il y a plus de 50 000 ans.
Organisation d’événements autour de la préhistoire, à la fois ludiques et culturels; initier à la préhistoire, valoriser et faire connaître ce patrimoine exceptionnel enraciné dans le Malataverne des 100 derniers millénaires, dont les données concernent l’humanité toute entière : voilà l’ambition nouvelle d’ARChéoMala !

Conditions d’accès :

L’association redémarre à peine, et pour assurer un tel programme, toutes les bonnes volontés sont bienvenues ! Que vous soyez Malatavernois ou pas, mais curieux de nature et désireux d’en savoir plus sur notre patrimoine… Car il est profitable de questionner nos orignes pour comprendre un peu qui nous sommes et où nous allons. Ça vous intéresse ? Rejoignez ARChéoMala, apportez vos questions, partagez un peu de votre temps et/ou de vos savoir-faire. Aidez ARChéoMala à nous immerger, de temps à autres en préhistoire. L’adhésion est de 10€ tout rond, mais tous les dons sont bienvenus !

 

Les Journées Préhistoriques : 

Voilà la première action concrète d’ARChéoMala. En 2017, l’association a organisé « La Journée préhistorique » initiée l’année précédente par les bibliothécaires de Malataverne. Une journée consacrée à la découverte de la préhistoire, au travers d’ateliers ludiques destinés à toute la famille et des rencontres organisées avec l’équipe de chercheurs de la Grotte Mandrin.
Forte du succès remporté par l’édition 2017 sur quelques heures de la fin de journée seulement, ARChéoMala a décidé de mettre les bouchées doubles en 2018. Son intention étant de fédérer tout le village autour de son patrimoine. Les Journées préhistoriques de Malataverne, édition 2018, se sont déroulées sur trois jours les 7, 8 & 9 septembre 2018, en partenariat avec la commune, l’ensemble des associations malatavernoises, le Conseil Municipal des Jeunes ; mais aussi, les Archers castelneuvois, de nombreux de Musées de Drôme & d’Ardèche, le Fournil d’Artaud, les nougats Diane de Poytiers, Radio Là. En 2019, une formule plus culturelle que familiale fut proposée sur une journée, sur le thème “De la Grotte Mandrin… À la grotte Chauvet”. L’édition 2020 a hélas dû être annulée, comme nombre de manifestations publiques ; elle devait être reportée pour septembre 2021 sur le modèle de grande journée festive, familiale et culturelle, proposé en 2018, mais une version plus légère et masquée a pu être organisée au final. En principe, une édition plus légère alternera toujours avec une version plus large, familiale et participative.

En savoir + : 

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    CONTACT :Tél. : 06 87 32 70 26 – Mail : archeomala@gmail.com