SYPP : vos ambassadeurs du tri

Nathalie et David, 2 ambassadeurs
pour aider les Malatavernois-es à faire leur transition

Savez-vous que composter vos biodéchets, permet de réduire votre poubelle d’un bon tiers ? Un tri bénéfique sur tous les plans : enfouir ou brûler moins de déchets, c’est moins de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ; c’est aussi faire des économies financières (enfouir ou brûler : c’est votre impôt qui paye…) ; c’est surtout amender la terre de nutriments, dont elle manque cruellement.

Nos déchets, ressources du monde d’après. L’évidence est telle que le compostage, individuel ou collectif, sera une obligation réglementaire à compter du 1er janvier 2024. Aussi, pour y préparer sereinement les Malatavernois-es, Nathalie Pioche, agent communal, et David Durand-Espic, conseiller municipal, ont suivi une formation diplômante. Ces “guides composteurs” vont progressivement mettre en place une série de composteurs collectifs au sein de plusieurs quartiers, et accompagner leurs habitants afin qu’ils acquièrent tous les bons gestes, si essentiels à la planète.

Un biodéchets, qu’est-ce que c’est ? La liste peut être longue, mais il s’agit en général des restes de repas (os, viandes, arêtes, poissons, coquilles, pâtes, riz, sauces, etc), de papiers souillés, de végétaux (épluchures, fruits ou légumes abîmés, fleurs fanées), et bien d’autres choses encore (cendres de bois – bien éteintes ! – sciures et copeaux de bois, etc).

A vos composteurs, prêts ? Partez !

CHEMIN DE MONTCHAMP

Sécurisation, aménagements et calendrier prévisible des travaux

Partie haute du chemin de Montchamp, avant les travaux d’aménagements prévus fin 2021.

Dans la continuité des travaux de 2015, réalisés pour la partie basse du chemin de Montchamp, un nouveau chantier s’ouvrira courant novembre 2021 afin de finaliser l’aménagement de cette voie qui – dans l’intervalle – a accueilli de nouveaux riverains avec l’émergence du Domaine des Oliviers. Cette nouvelle tranche débutera au carrefour des lotissements Les Vignes et Les Frênes, pour se terminer au carrefour du chemin de Barriol par la mise en place d’un rond-point franchissable. Parmi les équipements destinés à sécuriser la voirie, seront mis en place : un piétonnier du côté du Domaine des Oliviers, des plateaux de traversants aux entrées de lotissements, des aménagements béton et autres éléments de signalisation afin de contrainte la circulation et ralentir la vitesse. Ces travaux seront aussi l’occasion de buser le fossé de l’autre côté de la voirie, d’étendre l’éclairage public, d’enfouir les fourreaux nécessaires à d’éventuels ajouts de caméras, mais aussi de créer une noue paysagère le long du chemin.
Ces travaux s’élèvent à 157 032 € ht et feront intervenir l’entreprise Braja Vesigne pour le terrassement, Ferrand Loreille TP pour les réseaux humides et Spie Citynetworks pour les réseaux secs. Le plan du projet est consultable en mairie, aux horaires d’ouverture. Le calendrier des travaux et les déviations de circulation éventuelles seront communiqués ultérieurement, via Illiwap.

Calendrier prévisionnel :

Sauf intempéries, les travaux débuteront lundi 29 novembre 2021 et se termineront début 2022. Durant la période de chantier, le tronçon allant du carrefour de Barriol à la seconde entrée du Domaine des Oliviers sera fermé à la circulation des voitures et des piétons. Les accès au Domaine des Oliviers et aux lotissements des Frênes et des Vignes resteront ouverts ; les entrées et sorties pourront se faire pas le bas du chemin de Montchamp. Puis, au cours du premier trimestre 2022, tous les accès seront bloqués pour quelques heures sur une journée lors de l’étape de goudronnage. Cette étape dépend des conditions météorologique : la température doit être supérieure à 5°C, il ne faut pas de mistral, donc si le mois de janvier est froid, les travaux d’enrobé devront être décalés. Par conséquent, ce calendrier sera précisé ultérieurement via Illiwap.
À noter : il y aura une interruption de chantier durant 3 semaines (vacances de noël + 1ère semaine de janvier 2022).

ARChéoMala, cap sur la JP 2022 !

L’assemblée générale d’ARChéoMala s’est tenue en Mairie de Malataverne, vendredi 22 octobre, en présence de Virginie Magnac, maire-adjointe en charge de la vie associative, et de Fabienne Belles, agent communal qui fait le lien entre commune et association, “l’essence d’ARChéoMala étant de promouvoir le patrimoine archéologique malatavernois, et particulièrement la Grotte Mandrin, a précisé le Président Alain Fallot. Nous sommes liés à ce sujet par une convention de partenariat“. Le bilan moral qu’il a présenté s’est d’ailleurs résumé à la tenue de la Journée préhistorique le 11 septembre. “Le Covid étant passé par là, nous n’avons rien pu organiser en 2020, et nous avons attendu longtemps avant de pouvoir nous réunir à nouveau, puis décider de lancer cette édition 2021“. Malgré les incertitudes de toutes sortes, le pass sanitaire (…), le public a été au rendez-vous de la “petite” édition proposée : 150 personnes cumulées ont fréquenté les expos numériques, le campement préhistorique, la librairie éphémère, les conférences. “Depuis que nous avons commencé à faire ses journées, la “grande édition” familiale, avec ateliers participatifs, n’a pu avoir lieu qu’en 2018. Nous espérons vraiment que 2022 nous permettra enfin d’aller plus loin“, a poursuivi l’ancien édile. Le bilan financier présenté par le trésorier, Sébastien Point-Rivoire, étant lui aussi positif grâce aux subventions accordées par la commune et la Drôme, l’association peut dès à présent s’attacher aux préparatifs de la Journée 2022, qui aura lieu selon toute vraisemblance le samedi 10 septembre, mais pourra aussi proposer un calendrier de visites des musées du territoire tout au long de l’année à ses adhérents. Première date envisagée (restant à confirmer) : le samedi 4 décembre avec une visite du Musat. Renseignements auprès du bureau, qui fut renouvelé à l’identique : aux côtés d’A. Fallot et S. Point-Rivoire, Bruno Poinas assure la vice-présidence et Christelle Point-Rivoire le secrétariat.
Contacts : archeomala@gmail.com / suivez aussi la page Facebook d’ARChéoMala, et bientôt la station Illiwap de l’association.

Une année difficile pour Not’en Folie

Jeudi 4 octobre 2021, l’association Not’en Folie  a tenu son assemblée générale sous la présidence de Frédéric Bonnet, et en présence de Virginie Magnac, maire-adjointe en charge des associations. Comme pour l’ensemble du tissu associatif, l’année écoulée a été particulièrement compliquée avec un confinement qui est intervenu rapidement après la reprise des cours. Même si les enseignants étaient présents avec des cours en distanciel, l’association a perdu beaucoup d’adhérents (16 adhérents pour l’année 2020/2021 contre 35 en 2019/2020).

Pour mémoire, cette structure est porteuse d’emplois puisqu’elle indemnise des intervenants musicaux  : Tina Randria (chant), Flavien Boudet (flûte et formation musicale), Jérôme Duclaut (guitare), Didier Del Aguila (basse et ateliers), Michaël Masek (piano) et Jérôme Godin (batucada). Malgré les difficultés, durant l’année écoulée 473 heures de cours ont quand même pu être dispensés contre 652 en 2019/2020 et 1 002 en 2018/2019. Si les ateliers ont été annulés, le nombre de cours individuels a en revanche augmenté. Lorsque le confinement a été mis en place, l’association a rapidement proposé des cours par internet lorsque c’était possible. C’était important non seulement pour les enseignants, mais aussi pour maintenir un rendez-vous hebdomadaire qui puisse sortir les élèves de cette période anxiogène.

Coté finances, les comptes sont équilibrés. Nouveautés à noter pour le paiement des cours  : possibilité de cours au trimestre sans engagement annuel, ainsi qu’une carte pour 10 cours à prendre dans l’année. Concernant l’enseignement musical en général, l’association poursuivra ce qui a été mis en place les années précédentes. Pour 2021/2022, les activités proposées restent identiques avec possibilité de cours en visioconférence. Des efforts continueront à être portés pour maintenir les événements qui doivent ponctuer la vie de l’association, par-delà de son objet premier d’initiation à la musique. Pour l’heure, une seule manifestation est prévue pour fêter la fin d’année scolaire, le dimanche 12 juin 2022. Enfin, le bureau de l’association a été réélu dans son intégralité  : Frédéric Bonnet (président), Laetitia Cayrel (adjointe), Christel Arsonneaud (trésorière), Vanessa Aurant (secrétaire).

Voyage solidaire pour l’entreprise Gemelli

Samedi 2 octobre l’entreprise Gemelli, fabricant de glaces et sorbets sis à Malataverne et dirigée par les frères  jumeaux Guillaume et Nicolas Bouvier, offrait un petit déjeuner pour fêter et expliquer leur départ pour le Piémont en Italie  afin de  récupérer des noisettes. Ces noisettes seront utilisées pour la fabrication de glace qui seront vendues au profit de l’Adapei de Pierrelatte. Et c’est avec un moyen de transport écologique que Guillaume et Nicolas partent lundi 4 octobre pour parcourir plus de 800 kms  à vélo ! En  4 étapes , de Malataverne à Noyers sur Jabron le premier jour (120 kms pour 1800 m de dénivelé) , puis de Noyers à Barcelonnette (Alpes de haute Provence  pour 105 kms ), de Barcelonnette à Festiona (Italie avec 80 kms et 1400 de dénivelé) et enfin de Festiona à Cravanzana  (environ 100 kms),  ils arriveront dans le Piémont pour aller à la rencontre de leur futur collaborateur, Emmanuel.

Les jumeaux ne se contentent donc plus d’être d’excellents chefs d’entreprise mais ils mènent aussi une action solidaire en partenariat avec l’Adapei de Pierrelatte afin de récolter des fonds et permettre à 9 résidents de l’Adapei (encadrés par Esther Cano et Amélie Barnier)  de faire un voyage à Rome , la ville éternelle. Les jumeaux y ont appris à fabriquer les glaces et c ‘est là-bas que la naissance de Gemelli a germé dans leurs esprits. C’est donc tout naturellement qu’ils se sont lancés ce défi. Ce périple sportif et solidaire suit d’autres actions :  la fabrication des éventails par les résidents de Pierrelatte , fabrication initiée par Sélina Sanchez de janvier à avril 2021 , la chasse au trésor à Montchamp le 28 aout , le concours de pétanque du 26 septembre organisé par  @rotaractmontelimar. Désormais, à Nicolas et Guillaume de mouiller la chemise !

Véronique Alliez, maire de Malataverne a judicieusement proposé de vendre les fameuses glaces aux noisettes  au marché de Noel de Malataverne le 12 décembre, le maire de Pierrelatte Alain Gallu a chaudement encouragé les deux sportifs ayant été lui même un adepte du vélo et Jean-Luc Chorier, président de l’Adapei 26, a remercié et salué cette magnifique initiative solidaire . Arrivederci et buon viaggio Guillaume et Nicolas .On va vous suivre jusqu’à votre retour le 11 octobre sur FB Gemelli.

Journée préhistorique, édition 2021

Compte tenu de la pandémie, l’édition 2021 de la journée préhistorique s’est limitée à une série de conférences au foyer J.-H. Moulin, un campement préhistorique animé par l’association ardéchoise Sapiens Origines (sous la Tuilerie) et deux expositions numériques en mairie : De Toumaï à Sapiens, la longue marche de l’humanité (édition SYNOPS) et la Grotte Mandrin 3D.

Les trois conférences proposées ont séduit 55 personnes en tout. Certains ont ainsi pu découvrir qu’un mammouth n’était par exemple pas plus gros qu’un éléphant d’Inde, que nous ne descendons pas des singes mais qu’ils sont nos cousins, que la graisse des animaux était vitale lors des périodes glaciaires, ou encore que l’étude de dépôts de suie millénaires permettait désormais de dater très précisément (à 6 mois près !) les événements qui se sont déroulés à la Grotte Mandrin il y a plus de 50 000 ans.

En continu, deux animateurs spécialisés en archéologie et préhistoire ont aussi fait visiter leur campement et présenté les modes de vie de nos ancêtres nomades du paléolithique. Comment chassaient-ils ? Que mangeaient-ils ? Comment fabriquaient-ils leurs outils, leurs parures et vêtements ? 140 visiteurs ont ainsi pu alterner entre échanges avec ces deux médiateurs et visite des expositions numériques permettant de mieux comprendre cette époque si reculée. Une édition qui s’est donc bien déroulée malgré le contexte. A prolonger en découvrant les expositions toujours présentes en mairie (exposition permanente : Grotte Mandrin 3D ; De Toumaï à sapiens, visible jusqu’au 1er octobre).

Fête du village, 2021

Le temps parfois maussade n’aura pas eu le raison de l’humeur au beau fixe, qui a régné sur Malataverne durant le week-end des 2, 3 et 4 juillet. Du cinéma du CMJ vendredi à l’apéritif partagé du dimanche, les Malatavernois-es étaient au rendez-vous des festivités orchestrées par les municipalités, junior et senior.
Le prochain rendez-vous est donné en musique, pour les “Estivales de Malataverne” : samedi 17 juillet, à partir de 19h, sur la place E. Lerat.

Arrêtés “chasse” et “nuisibles” 2021-2022

Consultez ci-dessous, les arrêtés portant sur la saison 2021-2022 et concernant pour la Drôme, et précisant :
–  les modalités d’exercice de la chasse et son annexe (lièvre d’Europe)
– le classement en tant qu’espèce susceptible d’occasionner des dégâts
(“nuisible”) du pigeon ramier.

26-2021-06-28-0002_fixant les modalites d’exercice de la chasse en Drome_saison 2021-2022

26-2021-06-25-0002_portant classement des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts et leurs modalités de destruction par les particuliers-saison 2021-2022_annexe

annexe_Lièvre_plan gestion cynégétique_2021-2022

Journée préhistorique 2021 – Programme

L’association ARChéoMala et la commune de Malataverne ont le plaisir de vous proposer leur nouvelle “JOURNÉE PREHISTORIQUE”, édition 2021,  samedi 11 septembre prochain.

 

DÉTAILS DU PROGRAMME :

Non-stop, de 14h à 20h, chacun pourra accéder gratuitement à l’espace Tuilerie (située derrière la mairie)  et en salle des mariages de la Mairie, pour y découvrir :

      • Le campement préhistorique de l’association ardéchoise Sapiens Origines. En continu, deux médiateurs spécialisés en archéologie et préhistoire vous feront visiter leur camp et vous présenteront les modes de vie de nos ancêtres nomades au paléolithique. Comment chassaient-ils ? Que mangeaient-ils ? Comment fabriquaient-ils leurs outils, leurs parures et vêtements ? Immersion, démonstrations et échanges répondront à toutes ces questions, sous la Tuilerie. Tout public (enfants et adultes).
      • Deux expositions numériques en accès libre : nous vous conseillons de venir munis de votre smartphone ou tablette et de vos écouteurs (une tablette + une paire d’écouteurs seront disponibles).
        • Grotte Mandrin 3D : découvrez quelques vestiges de la Grotte Mandrin en 3D, et tous leurs secrets révélés.

        • De Toumaï à Sapiens, la longue marche de l’humanité : une exposition interactive signée SYNOPS, pour découvrir nous d’où venons et toute l’histoire de l’évolution humaine.

De Toumaï à Sapiens from Synops Productions on Vimeo.


3 CONFERENCES
De 14h à 20h – Foyer J.-H. Moulin
ENTRÉES : 5€ l’une / 10€ les 2 / 12€ les 3

14H : “Les idées reçues en préhistoire”. Conférence tout public, proposée par Mathieu CRIGNIER, médiateur en archéologie et professeur d’histoire, co-fondateur de l’association Sapiens Origines.

16H : “Saisons de chasse à la Grotte Mandrin”. Conférence proposée par Audrey ROUSSEL, membre de l’équipe scientifique de la Grotte Mandrin – Doctorante en Archéologie préhistorique, spécialisée en Archézoologie et Cémentochronologie, A. Roussel est affiliée au laboratoire CEPAM – Région PACA (UMR 7264, CNRS), équipe Gestion des Ressources Naturelles, Environnements et Sociétés, Université Côté d’Azur, Nice. Lors de son intervention, la jeune chercheuse exposera les premiers résultats obtenus pour la Grotte Mandrin dans le cadre de ses travaux de thèse (« Stratégies de subsistance et mobilité, au Paléolithique moyen, dans le Midi de la France – Approches archéozoologique et cémentochronologique »).

En bref : les recherches d’A. Roussel à la Grotte Mandrin se sont centrées sur deux niveaux archéologiques successifs du Paléolithique moyen, les couches D et E. Son analyse des restes de faune s’est particulièrement focalisée sur deux paramètres : la composition démographique des animaux chassés et la saison d’abattage de ces gibiers. Aux méthodes classiques de l’archéozoologie (éruption et d’usure dentaire notamment), elle associe l’analyse cémentochronologique. Croisées aux autres études menées à la Grotte Mandrin, ces  nouvelles données éclairent l’organisation socio-économique et le système de mobilité territoriale des populations anciennes qui ont occupé le site malatavernois.

18H : “Contemporanéité  Néandertal / Sapiens à la Grotte Mandrin… Et tout ce que nous apprennent les traces de suie”. Conférence de Ségolène Vandevelde, Docteur en archéologie – Membre de l’équipe scientifique de la Grotte Mandrin – Chercheuse associée (postdoctorante Fondation des Treilles) au laboratoire d’Archéologie et Sciences de l’Antiquité (ArScAn – UMR 7041) et Ingénieure de recherche CNRS (contractuelle) au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE – UMR 8212). Les recherches de S.Vandevelde s’inscrivent dans le champ de la géoarchéologie et de la préhistoire, à la frontière entre sciences dures et sciences humaines, et s’intéressent à la transition entre Paléolithiques moyen et supérieur grâce au développement d’une méthode pionnière (la Fuliginochronologie / de fuligine : suie) qui consiste à étudier les concrétions emprisonnant de la suie.

En bref : l’étude des sociétés passées passe par la compréhension de leur organisation sociale. Une des fenêtres pour y accéder est l’étude des dynamiques d’occupation du territoire, qui ne sont accessibles qu’avec une haute résolution temporelle. Si cette résolution micro-chronologique (sub-annuelle à décennale) est accessible aux ethnologues, elle ne l’est généralement pas aux archéologues préhistoriens, dont l’objet d’étude remonte à plusieurs dizaines de milliers d’années. Pourtant, la Fuliginochronologie, mise au point à partir des données de la Grotte Mandrin, permet désormais d’atteindre cette résolution temporelle pour les temps anciens. Ce faisant, elle offre la possibilité une approche anthropologique des sociétés passées.
Les travaux de S. Vandevelde ont notamment permis de déterminer un Nombre Minimum d’Occupations par niveau archéologique, ou encore de mettre en évidence des dynamiques d’occupation de la Grotte Mandrin (et dans une certaine mesure du territoire). Cette finesse de perception, jusqu’ici inaccessible pour l’étude des populations anciennes, permet également de démontrer que la succession entre les derniers Néandertaliens et les premiers Homo sapiens régionaux s’est faite, sur ce site, en un temps très court qui peut être évalué à un an, indiquant une contemporanéité de ces deux humanités, sur un même territoire. 


Places limitées en fonction des conditions sanitaires qui seront en vigueur.
Réservations conseillées par courriel : archeomala@gmail.com
Renseignements : 06 87 32 70 26
La salle sera aérée entre chaque conférence.


Le programme, en résumé :


PARTENARIAT – Maison de la tour :

“DES ORIGINES A NOS JOURS”,
une œuvre de
Rodolphe Hammadi

Rodolphe Hammadi exposera du 10 septembre au 10 octobre 2021, à la Maison de la tour de Valaurie. Dans le cadre d’une résidence que l’artiste a effectué au Cube de Valaurie du 11 septembre au 2 décembre 2020, puis du 11 avril au 8 mai 2021, R. Hammadi a réalisé une œuvre inspiré par la Grotte Mandrin et notre préhistoire locale.

La commune de Malataverne & l’association ARChéoMala s’associent à cette exposition dans le cadre de leur Journée préhistorique 2021, et vous invitent à découvrir cette œuvre originale et le travail de l’artiste, à Valaurie jusqu’au 10 octobre 2021.  

+ d’infos : http://www.maison-de-la-tour.fr

Des origines à nos jours, une œuvre de Rodolphe Hammadi.

ECOPATURALISME

Des brebis pâturent à Malataverne

Une quinzaine de brebis du troupeau de Lolita Doré, installée depuis le 1er janvier à Châteauneuf en limite de Malataverne, viennent goûter l’herbe de l’esplanade depuis jeudi 1er juillet. Le 26 juin, la jeune bergère, qui possède un troupeau d’une soixantaine de têtes venant des Préalpes du sud, a signé un contrat d’écopastoralisme avec la commune de Malataverne, représentée par Mme le Maire, V. Alliez, et ses conseillers municipaux Jean-Marie Puel et David Durand-Espic, pilotes du dossier. L’ADEM (Association départementale des Eleveurs de Montagne) a aidé les partenaires à rédiger le contrat, qui prévoit pour 2021 une trentaine de jours d’intervention du côté de l’esplanade ainsi que sur les abords et le lit de la Riaille dans un premier temps, soit un peu moins de 2 hectares.
L’écopastoralisme est une gestion de la végétation spontanée par des troupeaux pastoraux de production, reposant le plus souvent sur des pratiques associées à la mobilité et au gardiennage. La commune de Malataverne souhaite ainsi faire entretenir la végétation des fossés, chemins, ripisylves et espaces verts par écopastoralisme, en complément des méthodes d’entretien mécanique classiques employées par les services techniques. Le pâturage peut inclure des espèces exotiques envahissantes, voire particulièrement indésirables dont la fameuse ambroisie.
Jeudi matin, Lolita était assistée de sa fidèle Border Collie Rasta pour conduire ces demoiselles, bêtes de réforme, dans leur enclos provisoire de l’esplanade. Elles vivent ainsi une nouvelle jeunesse sur de verts pâturages, au lieu de prendre la direction de l’abattoir.

Le rucher associatif malatavernois

Malataverne produit son propre miel !
Jean-Marie PUEL, apiculteur et conseiller municipal de Malataverne a lancé cette association afin de mettre en place un rucher communal et de sensibiliser la population locale à la nécessaire protection de nos amies les abeilles.

Les activités du Rucher associatif malatavernois s’inscrivent dans le cadre d’une  politique globale menée par la municipalité en matière d’écologie qui a permis à la commune d’obtenir sa “première abeille” de l’écolabel APIcité.

+ d’info : 06 12 09 45 94 / ruchermalatavernois@gmail.com


5e JOURNEE MONDIALE DES ABEILLES
Conférence du Rucher Associatif Malatavernois : « l’essaim d’abeilles, un superorganisme »

Malataverne a célébré à sa manière la 5e journée international des abeilles, le « 🐝 bee day » de son petit nom international. À cette occasion, le Rucher Associatif Malatavernois a animé en mairie une conférence intitulée ‘’L’essaim d’abeilles, un superorganisme’’. Lire la suite…


ASSEMBLEE GENERALE
Le « Rucher associatif malatavernois », un an déjà

Il y a un an, le « Rucher associatif malatavernois » est né d’une envie commune de découvrir l’apiculture (activité jusqu’à lors inaccessible pour certains qui vivaient en appartement) et de pouvoir être collectivement accompagnés par un apiculteur, Jean-Marie Puel, le Président de l’association. Jeudi 9 décembre 2021, l’association tenait son Assemblée Générale, en présence … Continuer la lecture


LA MAIN À LA RUCHE
La naissance du rucher associatif malatavernois

Journée importante pour la toute nouvelle association “le rucher associatif malatavernois” car, en ce jour du 13 mars,  les membres étaient conviés par le responsable Jean-Marie Puel à assister à la naissance du rucher composé pour l’instant de trois ruches . Cette journée  “sur le terrain”  avait pour but de transférer les essaims de leur ruchette actuelle à 6 cadres, dans les ruches à 10 cadres afin de permettre un meilleur développement de la colonie . Ce transvasement a permis aux apiculteurs néophytes d’admirer le couvain , sorte de nurserie où se tiennent au chaud l’ensemble des nymphes, des larves et des œufs protégés par les ouvrières et, ô miracle, de découvrir la reine. Pendant cette manipulation très délicate, Jean-Marie Puel leur a expliqué le mode de reproduction, soulignant la dissociation temporelle entre l’accouplement de la reine avec une douzaine de mâles et la fécondation : l’accouplement se fait en effet à l’extérieur de la ruche puis, une fois que sa “spermathèque” est pleine, la  reine retourne à la ruche pour féconder jusqu’à 2000 oeufs par jour.  Leur évolution est ensuite différente selon la nourriture apportée aux larves : pour les femelles, si la larve est nourrie de gelée royale , elle deviendra reine mais si elle est nourrie seulement de miel ou de pollen elle sera une ouvrière. Les mâles, quant à eux, sont toujours au régime miel pollen.

D’ici  un mois,  la ruche sera pleine  et  il sera possible de récolter le miel en juillet. Rappelons que cette association, riche actuellement de 28 membres et ouverte à tous, a pour but de sensibiliser à la protection de l’environnement par la connaissance de l’abeille, de créer un lien entre les malatavernois autour de cette connaissance et de faire évoluer le label APIcité de la commune qui dispose pour l’instant d’une abeille (comme une étoile au guide Michelin !). Les trois ruches sont sur un terrain communal non loin de l’école en prévision d’une sensibilisation envers tous les écoliers malatavernois .

Concluons avec cette phrase de Victor HUGO : “La vie est une fleur, l’amour en est le miel”.

Bilan 2020

ETAT CIVIL :
• 1 Naissance dans la commune (1 naissance en 2019)
• 29 Naissances hors-commune (27 naissances en 2019)
• 4 Parrainages civils (6 parrainages civils en 2019)
• 8 Mariages (10 mariages en 2019)
• 4 Décès (4 décès en 2019)
• 13 Transcriptions de Décès (9 transcriptions de décès en 2019)
• 12 PACS (12 PACS en 2019)

URBANISME :
• 34 Permis de construire (38 permis de construire en 2019)
• 54 Déclarations préalable (65 déclarations préalables en 2019)
• 1 Certificat d’urbanisme (1 certificat d’urbanisme en 2019)
Soit un total de 89 dossiers pour l’année 2020 !

Population totale au 1er janvier 2021 : 2106 habitants
( soit 56 habitants de plus qu’en 2020)

Domaine du Colombier

La maison malatavernoise décroche sa nouvelle 1ère étoile,
avec Jean-Michel Bardet.

«Sur les ruines d’un ermitage monastique, en pleine Drôme provençale, ce restaurant séduit d’abord l’œil avec sa pierre apparente, ses plafonds voûtés, son mobilier vintage et son apaisante terrasse…» Ainsi débute l’avis du Guide Michelin 2020, qui vient de décerner sa nouvelle première étoile au Domaine du Colombier, maison malatavernoise. Et de poursuivre sur la cuisine du chef Jean-Michel Bardet, arrivé fin 2019, ancien second d’Emmanuel Renaut à Londres puis à Megève, et ancien chef du Moulin de L’Abbaye à Brantôme : «comme on l’imaginait, il maîtrise très bien son sujet, et peut compter sur le soutien d’une équipe solide. Les assiettes, légères et bien présentées, célèbrent la région avec à-propos : gambero de Méditerranée «plancha», condiment de fenouil sauvage et pâte de cacahuètes ; pigeon fermier de la Drôme cuit sur carcasse, onctueux Pêche de Méditerranéepetit épeautre aux amandes…» Tout un programme, propre à éveiller les papilles les plus engourdies, et qui a permis de décrocher le St Graal de la Bible rouge, en plein contexte Covid et moins d’un an après réouverture.

 

Chapeau bas pour toute l’équipe donc, 9 en cuisine et 6 en salle, en partie renouvelée depuis le départ de Cyril Fressac (ancien chef et propriétaire) et l’étoile perdue qu’il avait obtenue en 2017, après 10 ans d’efforts. «C’est un exploit d’avoir obtenu cette étoile à l’époque, dans des cuisines aussi peu ergonomiques, souligne J.-M.Bardet, saluant le travail de son prédécesseur». Ces cuisines, il les a pratiqué quelques semaines et sait de quoi il parle. Mais lorsqu’il s’est engagé à Malataverne, c’était pour un nouveau projet, avec de nombreux travaux à la clé, mais aussi de beaux challenges à relever : remotiver et construire une nouvelle équipe, autour d’un nouveau concept, puis viser une étoile, voire deux…

Plusieurs phases de chantier ont eu lieu, un 2nd restaurant a d’abord vu le jour, répondant à une demande forte de la clientèle : le Bistrot 270. L’équipe d’Anthony Monteremal, ancien second du restaurant gastronomique, a obtenu son Bib Gourmand en moins d’un an (février 2020). Un Bib de bon augure, préfigurant l’étoile à venir et l’esprit de renouveau soufflé aux Joannins avec le chef Bardet.

 

Des cuisines et décors modernisés, une équipe redynamisée, «bâtie sur des personnalités plus que sur des parcours» insiste Sébastien Morel, nouveau directeur des ressources humaines au Domaine, et une patte nouvelle aux fourneaux dont l’ADN est méditerranéenne. De Hong-Kong à Montréal, en passant par la Dordogne, le nouveau chef a déjà bien baroudé. Mais ici, il se pose enfin, et précise : «je ne fais pas une cuisine du monde, mais une cuisine française, ancrée dans son terroir. Même s’il m’arrive de twister un plat avec un souvenir», confie J.-M. Bardet. Les produits retrouvés dans l’assiette sont dénichés localement, faisant la part belle aux saveurs de Drôme et d’Ardèche. Quant aux herbes aromatiques, elles proviennent essentiellement du potager du Domaine où il est permis de déambuler aux beaux jours et de goûter quelques baies, fruits mûrs, tomates…

Les temps sont durs pour tous, et toute l’équipe a hâte de rouvrir les portes du Colombier. Dans l’attente, il y a du baume au cœur et au palais, grâce aux formules à emporter. Au Bistrot 270 en semaine, et au restaurant gastronomique le week-end : reprise pour ce dernier à la Saint-Valentin, avec quelques «Tapas in love» à déguster dès 12 février.

=> Simple comme un coup de fil au 04 75 90 86 86, un clic sur domaine-colombier.com ou en suivant la station illiwap «Vie Eco» à Malataverne.

Élection 2021

170 enfants ont voté pour le nouveau CMJ !

Quelques collégiens avait fait suivre leur bulletin au cours de la semaine, et les classes de primaire de l’école malatavernoise se sont rendues aux urnes une à une, durant le temps scolaire, ce vendredi 22 janvier 2021. Le vote s’est déroulé solennellement – et comme les grands ! – en mairie, durant la matinée. Puis, vu le temps maussade, l’urne s’est déplacée jusqu’à l’école avec l’aide des élus “seniors”. Dans l’après-midi, les trois dernières classes à devoir voter se sont donc rendues à l’accueil périscolaire afin d’accomplir leur devoir civique… Et quel devoir, car le choix était vaste, avec 23 candidats en lice et autant de professions de foi à lire, étudier, décortiquer, en classe autant que dans la cour de récré…  9 heureux élus démarrent donc leur mandat pour 3 ans. Première étape : l’élection du Maire du CMJ et de son Adjoint, le samedi 30 janvier prochain.
Les organisateurs, dont J. Dereuder, P. Bey et F. Pinel, félicitent tous les jeunes électeurs et particulièrement les 23 candidats, qui se sont déjà beaucoup investis en travaillant à leur profession de foi. Même s’il n’y a que 9 sièges au sein du CMJ, rappelons que la société civile compte, qu’elle a ses droits et ses devoirs, et qu’elle peut à tous moments discuter avec ses représentants et rester force de propositions !

Voici la composition du nouveau Conseil Municipal Jeunes :

  • Ethanaëlle ARNOSI
  • Ambre BEY
  • Léo CAYREL
  • Samuel CHABAUD
  • Liam DAHMOUN
  • Nathan HERBY
  • Maxence PONTOISE
  • Clément RISPAL
  • Rachel SANCHEZ

Voeux 2021

La traditionnelle cérémonie des vœux ne pouvant avoir lieu cette année, retrouvez ci-dessous, les vœux adressés par Mme le Maire, Véronique Alliez, aux Malatavernois-es, et qui paraitront également, dans le prochain Courrier de Malataverne de février 2021 :


 

Chères Malatavernoises,
Chers Malatavernois,

Nous nous souviendrons longtemps de cette année 2020. Des atteintes virales aux attaques terroristes, notre réalité a dépassé bien des fictions. Ces derniers mois ont été rudes, particulièrement pour les commerces, professionnels de la restauration, de la culture et des loisirs, mais la solidarité s’est aussi exprimée à tous les niveaux. Ici comme ailleurs, nous avons continué à travailler, différemment, mais autant que possible. Nous avons su réagir, suggérer, décider, prendre des initiatives, innover. Nous n’avons rien lâché… Et 2021 est enfin là, porteuse de tous les espoirs.

Malgré le contexte, nous avons avancé sur plusieurs dossiers malatavernois avec mon équipe : l’extension de la Maison Petite Enfance est terminée ; la nouvelle passerelle sera bientôt praticable ; le programme de voirie se poursuit ; la toiture du lavoir des Joannins a été rénovée, la réfection du sol de l’école maternelle a été achevée dans les délais (…), pour ne citer que ces quelques travaux. Nous avons aussi accompagné l’école pour la gestion de son protocole sanitaire, en cohérence avec les accueils extrascolaires orchestrés par la commune. Il n’était hélas pas possible d’organiser le repas traditionnel du CCAS, mais nous sommes allés, malgré tout, à la rencontre de tous nos anciens pour leur remettre un colis avant Noël : ce fut l’occasion de beaux moments d’échanges, plus qu’essentiels en ces temps de distanciation sociale obligée ! La crise sanitaire n’est pas terminée et, bien sûr, nous devons tous veillés à nous protéger les uns les autres, mais dans un esprit d’entraide et non d’isolement. Nous avons le devoir de rester créatifs, innovants, audacieux. Ensemble, nous pouvons avancer, avec courage et bienveillance, lucidité et pragmatisme.

Pour la sécurité de nos concitoyens, nous avons par exemple fait le bilan de ce qui fonctionnait ou pas. Aussi, après avoir mis un terme à la convention qui nous liait à Châteauneuf-du-Rhône, nous avons décidé d’ouvrir un 3e poste de policier municipal pour le service malatavernois. Comme vous le savez, notre commune se situe à un carrefour stratégique qui impose des moyens de sécurité particuliers. Le protocole de Rappel à l’ordre a été signé avec le Procureur de la République Alex Perrin, permettant de prévenir l’évolution de comportements délinquants. Dans ce cadre, le Maire peut en effet procéder à un rappel à l’ordre à l’encontre d’une personne, majeure ou mineure, auteure de faits portant atteinte à l’ordre public. Ce dispositif peut s’appliquer aux conflits de voisinage comme à l’absentéisme scolaire ou certaines atteintes légères à la propriété publique et autres incivilités… Ces avancées sont importantes selon moi, car respect et sécurité sont un préalable indispensable au bien vivre ensemble.

D’ailleurs, la plupart de nos projets avancent. Dès la fin du couvre-feu, nous serons en mesure d’ouvrir notre marché alimentaire. Le rendez-vous hebdomadaire sera fixé au vendredi, de 17h à 19h, sous la Tuilerie J. Leydier (derrière la Mairie), avec plusieurs marchands locaux (fromager, miel, maraîcher, traiteur, etc). L’un des deux grands projets de notre mandat vient également de franchir une nouvelle étape : nous avons lancé une consultation en fin d’année pour une mission de maîtrise d’œuvre, qui permettra la construction d’un nouveau bâtiment englobant le Service Enfance Jeunesse et la restauration scolaire. Ce nouvel équipement devrait prendre place sur le petit stade et permettra de dégager de l’espace à l’école ; nous aurons l’occasion d’en reparler. Le second projet d’envergure concerne bien sûr la valorisation de notre patrimoine archéologique hors du commun. Le contexte n’a hélas pas permis la tenue de la Journée préhistorique 2020, mais ce n’est que partie remise, et l’équipe scientifique a pu se rendre à la Grotte Mandrin cet été, afin de poursuivre ses recherches. Nous en avons profité pour présenter le site à divers élus et représentants locaux, et tous ont confirmé leur souhait de voir inscrit le projet de Musée-Centre d’interprétation, dans le cadre des prochains CPER (Contrats de Plan Etat-Région). Depuis janvier 2020, date à laquelle nous avions réuni une première fois tous les acteurs du territoire, nous pouvons nous réjouir du soutien unanime, manifesté par les élus voisins, de toutes obédiences : tous voient en ce projet fédérateur une formidable occasion de développement local, à la fois culturel, touristique et économique. De bonnes nouvelles à suivre, donc.

Il y aurait encore bien d’autres sujets à aborder, dont nous pouvons collectivement être fiers : l’élection du nouveau CMJ, l’obtention de notre «1ère abeille» du label APIcité®, le nouveau rucher communal qui a trouvé son lieu d’accueil, la mise en place de 4 bourses aux jeunes (accompagnement pour l’obtention du BAFA ou du permis de conduire), la création d’un nouveau logo pour Malataverne, ou encore la naissance de deux nouvelles associations… La liste n’est pas exhaustive et, à n’en pas douter, ce dynamisme fait décidément partie de l’ADN malatavernois (voir aussi : le bilan “état-civil” de l’année 2020) !

Nous espérons simplement nous revoir bientôt, dans un cadre plus léger et festif : la programmation du ciné-café est prête, une équipe municipale travaille à notre incontournable Foire aux Fleurs du 1er mai, et quelques surprises pourraient bien égayer notre été si le contexte sanitaire le permet.

Pour la première fois cette année, la traditionnelle cérémonie des vœux n’aura pas lieu et nous n’aurons pas le plaisir de nous rencontrer sous cette forme conviviale. À défaut, permettez-moi de vous adresser ces quelques vœux :

je vous souhaite une bonne santé, pour vous-même et ceux qui vous sont chers ;
je vous souhaite de l’amour, à donner comme à recevoir ;
je vous rêve sereins et combatifs, pour bâtir un avenir solidaire ;
je vous souhaite architectes de vos rêves, acteurs de vos réussites.

Que 2021 soit belle pour toutes et tous !

Véronique Alliez,
Maire de Malataverne.

La vidéoprotection de Malataverne fait école

Mardi 12 janvier 2021, Mme le Maire de Malataverne, Véronique Alliez, recevait Dominique Legrand, président de l’AN2V (Association Nationale de la Vidéoprotection) pour une nouvelle visite commentée du CVPU (Centre de Vidéo Protection Urbain) communal. Étaient également présents les Brigadiers Chefs Principaux P.-D. Exbrayat, responsable du service de police municipale, et S. Prévot, référent pour la vidéoprotection, mais aussi le Major Auguste, référent sûreté régional pour la gendarmerie, V. Cuffez, expert sûreté chez Spie.ICS, société qui a mis en place le dispositif technique du CVPU, ainsi qu’A. Gandy, responsable Cellule Avant-Vente, accompagnée de S. Grossiord, Ingénieure Avant-Vente et de C. Kostica, responsable développement des activités chez Engie Solutions, qui développent un panel d’outils connectés à destination des secteurs publics et privés.

Etant donné le contexte sanitaire, toutes les solutions permettant un travail connecté et en réseau doivent se développer. Par ailleurs, le contexte Vigipirate notamment incite l’ensemble des acteurs concernés par la sûreté à développer non seulement leurs outils mais aussi les “bonnes pratiques”. C’est en substance ce que sont venus étudier de près les visiteurs de ce 12 janvier. C’est que le service de police malatavernois est non seulement bien équipés matériellement, mais a aussi développé des méthodes de travail permettant une efficience optimale des outils en présence. Cela se matérialise particulièrement par la convention de coordination renforcée, passée entre la commune et la gendarmerie en 2018. Celle-ci règle, entre autres, les usages et accès aux images vidéo de Malataverne entre les différentes Forces de l’Ordre, en fonction des affaires en cours et des spécificités propres au système malatavernois. Concrètement, en cas de besoin, la Gendarmerie ou la Préfecture peuvent accéder aux données captées par le dispositif malatavernois de manière réactive mais ciblée et sécurisée. Autre originalité : à l’ensemble du dispositif du CVPU est intégré la gestion du PPMS (Plan Particulier de Mise en Sûreté), ce qui permet d’agir avec une réactivité et une précision inégalées dans les bâtiments équipés (école notamment), qu’il s’agisse de dangers liés à une intrusion, un séisme ou autre.

Un dispositif et des méthodes de travail qui font leurs preuves

Aussi, l’efficacité du service malatavernois n’est non seulement plus à démontrer, mais fait école, et l’AN2V espère en tirer les leçons réplicables au sein d’autres collectivités. En témoignent ces quelques chiffres pour 2020 :  entre 2011 et 2020, les crimes et délits constatés sur Malataverne ont baissé de plus de 30%. C’est idem pour les atteintes aux biens (-51%), les vols liés à l’automobile (-33%), les cambriolages en général (-79%), les cambriolages en résidence principale ayant pour eux seuls baissés de 80% sur 9 ans. Concernant l’impact direct de la vidéoprotection : pour 2020, le dispositif a été sollicité 144 fois. 30 faits concernaient le secteur couvert par les caméras, contre 91 évènements essentiellement recensées hors Malataverne. Ces images ont donc contribué à la résolution d’enquêtes dans 35% des cas hors secteur et 74% dans le secteur. En d’autres termes, il est avéré qu’un tel dispositif, parce qu’il est implanté à Malataverne, est stratégique. Il fait non seulement la preuve de son efficacité pour le quotidien des Malatavernois, mais fait aussi bien plus pour la sécurité d’un territoire plus vaste, soulignant tout l’intérêt – en retour – de mettre l’échange d’information au cœur de tout dispositif de sécurité.

L’AN2V, qu’est-ce que c’est ?

L’AN2V est une association Loi 1901, fondée en 2004 par D. Legrand pour répondre à un besoin de mutualisation des expériences dans le domaine des technologies de sûreté. À cette époque, la vidéoprotection n’était pas encore structurée et beaucoup d’utilisateurs ressentaient le besoin de partager autour des problématiques auxquelles ils étaient confrontés dans le cadre de leurs déploiements. Cette association, neutre et indépendante, a donc vu le jour en regroupant une cinquantaine de collectivités et d’entreprises spécialisées. De nos jours, l’AN2V participe à des travaux de normalisation, de certification et de façon plus générale à la réflexion sur l’organisation de la vidéoprotection et de la sûreté électronique en général en France, notamment en relation avec la CNIL, afin de poser outils et méthodes de travail croisées qui permettront d’assurer la sécurité de nos concitoyens de la manière la plus efficace possible, tout en préservant le respect des personnes, leur image et leurs données.

Un de vos proches a des troubles psychiques ?

Schizophrénie, bipolarité, dépression, TOC… Un de vos proches a des troubles psychiques ? L’UNAFAM (Union Nationale de Familles et Amis de personnes Malades et/ou handicapées psychiques), plateforme Drôme-Ardèche peut vous aider.

Accueil Famille Drôme : 04 75 55 16 43 / unafam0726@gmail.com

Café-Rencontre ; Information sur les troubles psychiques ; groupes de parole ; ateliers d’entraide prospect ; permanences… Plusieurs lieux d’accueil, sur RDV, existent dans le Département, le plus près de Malataverne se trouvant à la Maison des Services Publics, 1 avenue St Martin, Montélimar.