Histoire extraordinaire de François Bravay et de son château de Belle Eau

François Bravay, fils d’un marchand de casseroles et outils agricoles de Pont-Saint-Esprit, est né le 25 novembre 1817. Caricature du nouveau riche, son existence extraordinaire a servi de trame à un roman d’Alphonse Daudet, Le Nabab.

Ruiné, car peu doué pour le petit commerce, Bravay, va tenter sa chance à Alexandrie en 1847. En se jouant de la naïveté du Vice-roi d’Égypte, Saïd Pacha, il acquiert rapidement une immense fortune. Revenu en France en 1861, il mène une vie fastueuse, et dépense sans compter.
Il se lance alors dans la politique. Par ses largesses, ce personnage éblouira la bourgeoisie locale et par là, même les électeurs. Il sera élu conseiller général, en 1862, puis député du Gard, en 1865.

Il fait construire un château à Pont Saint Esprit, sa ville natale, achète celui de Belle-Eau à Malataverne, où il reçoit Saïd Pacha, et un hôtel à Paris où il réside. Ce train de vie dispendieux viendra rapidement à bout de son magot ramassé en Égypte. Ruiné il mourra, aveugle et sans ressources à Paris, en 1874.

Le Nabab…

François Bravay n’était plus depuis trois ans quand Alphonse Daudet entreprit de le ressusciter d’entre les morts. Sa vie, il la connaissait dans ses grandes lignes. Pour la connaître dans le détail, il lui eût suffi de confesser son frère Ernest, qui avait servi de secrétaire au « Nabab », d’interroger ceux qui, à un titre quelconque, s’étaient trouvés en rapport avec François Bravay, ses amis : Me Faveri, Me Nogent-Saint-Laurent, Achille Jubinal, Charles-Edmond, Mistral, Carvalho, Nadar, et ses ennemis, là-bas, dans le Gard, les Bonnefoy-Sibour, les Chabanon, les Boyer. Une tournée dans sa circonscription électorale, et sous la cendre remuée des passions éteintes, il retrouvait la légende et la réalité ; un saut jusqu’en Égypte, et il ramenait une pleine nasse de renseignements.

D’Alexandrie, il lui eût fallu se diriger sur Constantinople, l’histoire de Bravay se confondant avec l’histoire des pachas d’Égypte, vassaux des sultans ottomans. C’était le sujet et la matière du livre que Flaubert avait rêvé d’écrire, Harel Bey, ou l’ « Orient en habit noir », – livre prodigieux, pittoresque, aux multiples ramifications, avec des incursions dans tous les mondes, la politique, la finance, le journalisme, la juiverie triomphante.
Mais l’histoire n’est point faite pour les contemporains. C’est toujours une œuvre posthume. Daudet essaya de s’en tirer par la tangente, en intercalant dans son roman des fragments de chronique.

Il transposa : son récit se passait sous l’Empire, entre 1860 et 1870 ; il changea les noms des protagonistes, déplaça les scènes : Jansoulet (Bravey) devint originaire du bourg de Saint-Andréol, sa fortune, c’est à Tunis et non en Égypte qu’il l’a conquise, enfin c’est en Corse, et non à Nîmes qu’il s’est présenté devant les électeurs. Au cours de cette transposition, la vérité historique avait, en maints endroits, reçu de sérieuses entorses. Seuls le milieu et les types parisiens se détachaient avec relief, la Corse et les Corses étaient relégués au second plan, et l’Orient, un Orient de bazar, prenait des teintes fâcheuses de chromo.

… D’un scandale…

Le Nabab parut en feuilleton dans le Temps, sans incident. Le scandale commença sitôt qu’il sortit des presses de Charpentier. Critiques et chroniqueurs reconnurent sous leurs noms d’emprunt les personnages qui gravitaient autour du « Nabab ». Ils les nommèrent : le duc de Morna, c’était Morny, Cardailhac, Nestor Roqueplan selon les uns, Carvalho selon les autres, Moessard figurait Gregory Ganesco, Hemerlingue, Oppenheim, Félicia Ruys tenait à la fois de Marcello et de Sarah Bernhardt, Bernard Jansoulet, enfin, incarnait François Bravay. Dans le Figaro du 5 janvier 1878, A. Perivier démasqua « le vrai Nabab » :
« Quant à l’auteur du roman, il n’avait pour écrire l’histoire du Nabab qu’à recueillir ses souvenirs personnels, écrivait-il ; il est le compatriote de Bravay, qui ne lui fut pas inutile à son entrée dans le monde parisien où, depuis, M. Alphonse Daudet a pris une place si distinguée. »

Le jour même, Daudet protestait contre les insinuations du rédacteur du Figaro. Désolé que Perivier eut mêlé à son récit des personnes et des noms auxquels il n’avait jamais songé, il terminait sa lettre par ces mots :
« Quant à moi, monsieur, s’il est vrai que j’occupe dans le monde une situation aussi distinguée que M. Perivier veut bien le dire, ce n’est pas à François Bravay que je le dois. Je ne l’ai vu que deux fois dans ma vie : juste le temps de le juger, de le plaindre et de le peindre. »
« Cela fait beaucoup plus d’honneur à sa perspicacité qu’à son cœur », riposta Adrien Bravay, le frère du « Nabab ». Daudet eût pu lui retourner l’équivoque compliment. Car enfin le factotum de Mohammed-Saïd n’était pas un agneau sans tache et Henry Céard a pu écrire avec raison :
« Fortune inattendue pour ce mercanti d’intrigues et de rapines, gagneur d’argent et d’insolence dans les Mille et une Nuits et les mille et une proxénétismes de l’Orient, que de passer un instant auprès d’Alphonse Daudet. L’observateur prêtera au ruffian la grandeur, qui lui manque et tirera sa catastrophe hors de son apparente banalité. Jansoulet tombe dans Paris comme un crapaud dans un piège de fourmis-lions. Tous les parasites de la presse, de la tribune et de la finance s’attellent à sa renommée, la hissent et la dévorent jusqu’au jour où, réduit à rien, dévalisé de ses illusions et lamentable par la déconfiture de sa bassesse, il mourra avec l’étonnement de se découvrir des naïvetés et de se connaître un cœur. Ce cœur, il le doit à Daudet, et le marchand d’hommes, de femmes et d’honneur vit, maintenant, enrichi grâce à la littérature, par la seule denrée que ses millions n’avaient jamais pu acheter. »

… À l’autre

La publication du « Nabab » provoqua une autre protestation, plus inattendue encore et plus cocasse. Cette fois, ce n’était pas, l’histoire, mais la fiction qui était incriminée. Le bey de Tunis, qui s’appelait Mohammed, tout comme le patron de Jansoulet, prit ombrage de la façon dont Alphonse Daudet avait parlé de son homonyme. Ses doléances, transmises à Paris par la voie diplomatique, parvinrent jusqu’aux oreilles de Charpentier qui, par une note publiée à la fin de la 37e édition du roman, dissipa l’équivoque en déclarant, d’accord avec Daudet, « que les scènes du livre où il était question de Tunis étaient tout à fait imaginaires, et qu’il n’avait jamais eu l’intention de désigner aucun fonctionnaire de cet état ».

Encouragée par cette protestation et par la suite qui y fut donnée, la Gazette de Corse éleva la voix à son tour. Tout autant que Tunis, Daudet avait diffamé la Corse.


Pour en savoir + :


Source : http://www.nemausensis.com/Nimes/LeNababAlphonseDaudet.html

Inaugurations

Trois nouveaux équipements livrés pour Malataverne

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Une cinquantaine de Malatavernois, dont les jeunes du CMJ, ont participé aux trois inaugurations organisées par la Municipalité, ce samedi 30 mai 2015.

Le premier ruban officiellement coupé fut celui de Montchamp, par les mains de Mlle le maire, Lucie Tardy. Dans la lignée des grands aménagements réalisés pour la traversée du village, ce chemin a été remis à neuf à son tour. Coût de l’opération 205 000 € ht, financé par la commune (80 %) et le Département (20 %).
Les travaux avaient pour but de sécuriser la circulation des véhicules comme des piétons, sur cet axe très fréquenté par les enfants depuis l’émergence des derniers lotissements. Ce programme a permis la réfection du réseau d’eau pluvial, le réaménagement de la chaussée et du trottoir. Des rétrécissements, un plateau traversant et une signalétique adaptée sécurisent l’ensemble de la voie.

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La seconde étape s’est déroulée près du pont de la Riaille, avec l’inauguration de deux logements locatifs, place des Cèdres. Ils marquent la fin du programme de réhabilitation de l’ancienne poste, qui accueille déjà plusieurs associations, l’épicerie et le salon de coiffure. Le programme complet de 248 000 € ht (locaux commerciaux et logements) a été entièrement autofinancé et sera rentabilisé à long terme par les différents loyers. Une opération qui permet de revitaliser le cœur de village, tout en maîtrisant la dépense publique.

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Enfin, la matinée s’est clôturée du côté des services techniques du village et de leur tout nouvel hangar. Ce local de 375 m2 était devenue nécessaire pour abriter les véhicules et matériels communaux. Coût du programme : 136 395 € ht.

Un dentiste à Malataverne

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Guy Lilot et sa compagne Patricia Degueldre sont encore dans les travaux, mais leur cabinet dentaire devrait être fin prêt pour ouvrir le 15 janvier 2018, en lieu et place de l’ancien cabinet médical de Malataverne, impasse de la Tuilerie. Fin novembre, Alain Fallot est allé à leur rencontre et a pu constater les nombreux aménagements déjà effectués, dont une salle spéciale pour la réalisation de radios dentaires.

Tous deux belges et chirurgiens-dentistes indépendants en Belgique, l’une assistera l’autre dans son activité à Malataverne. Patricia connaissait déjà bien cette région du sud de la France, ayant des attaches familiales à Crest. Elle a naturellement fait découvrir le territoire à Guy, puis le couple a décidé de rénover une vieille bâtisse au coeur de Rac : un chantier qui a occupé à peu près toutes leurs vacances depuis près de 7 ans. Ces travaux terminés, restait à franchir le cap d’une installation française définitive. C’est chose faite, et pour prendre rendez-vous à la mi-janvier voici leur numéro de téléphone professionnel : 09 72 64 20 22.

“Il ne manque plus qu’un médecin et nous serons parfaitement heureux à Malataverne”, a lancé A. Fallot en souhaitant la bienvenue aux deux professionnels. À ce propos, les recherches se poursuivent mais sans effet pour l’instant. Le propriétaire actuel du cabinet et ancien médecin du village, W. Hamadé, poursuit toujours les recherches et rappelle que le bâtiment possède deux espaces jumeaux dont la destination première est prévue pour le secteur médical.

CMR à l’école

Accords chœurs d’enfants & cœurs de parent…

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À la fin mai, les maternelles inauguraient la série de représentations prévues à l’école pour chaque cycle scolaire, à destination des familles. Chaleur, émotions et chansons étaient au programme, tant côté salle que chez nos artistes en herbe.

Une centaine d’enfants présentaient – entre deux coucous aux parents – leur travail musical de l’année, sous la direction d’Audrey Tardy, intervenante des Centres Musicaux Ruraux. Tour à tour à tue-tête ou mi-voix, ils ont interprété les chants inspirés de contes traditionnels qui font la part belle aux ours, loups, cochons…
Une animalerie abordée sous toutes ses coutures et tout au long de l’année par les institutrices.

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À savoir : tout au long de leur scolarité, les jeunes Malatavernois bénéficient d’un enseignement musical privilégié. Audrey Tardy, intervenante CMR, rencontre chaque classe une fois par semaine. Pour l’année 2014/2015, le coût de cet enseignement financé par la commune s’est élevé à 13 388 €.

Décès de Bernard Marican

L’ancien secrétaire général de Malataverne nous a quitté

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Nous venons d’apprendre avec tristesse le décès de Bernard Marican, qui fut secrétaire général de la mairie de Malataverne durant plus de trente ans.

Entré au service de la collectivité en mai 1977, Maurice Chabaud, maire de l’époque, lui demande de développer la commune afin de permettre la réalisation de son projet phare, à savoir la construction d’un groupe scolaire avec complexe sportif. En ce temps-là, Malataverne compte 785 habitants et quatre agents assurent seuls l’ensemble des services communaux. Avec B. Marican s’ouvre le développement industriel de Malataverne, par l’implantation première des entreprises Solor et Sibille, suivie de la création de la Z.I. Les Plaines. Les investissements peuvent alors s’enchaîner : il faut terminer La Poste – qui ne tiendra pas plus de 11 ans (sinistre d’octobre 1988) – et mettre en place le projet du groupe scolaire, que l’édile n’aura pas le temps de voir sortir de terre… Suite aux élections, le nouveau maire élu, Émile Lerat, reprendra le flambeau et baptisera l’établissement du nom de son prédécesseur. B. Marican travaillera ensuite avec les équipes de Jean Leydier, puis d’Alain Fallot.

Au fil de ces trente années, le petit village a bien changé : tout d’abord avec la construction du groupe scolaire et du stade, puis avec la reprise du réseau d’eau auprès de la SAUR. Ce transfert constituera d’ailleurs un véritable challenge pour le secrétaire général qui, en raison du manque de personnel technique – réduit au seul garde champêtre – devra effectuer des astreintes et participer à l’entretien du matériel et des réseaux. Ensuite voient le jour?: une nouvelle mairie, des réseaux d’eau et d’assainissement, la construction d’une station d’épuration et d’un réservoir (car il faut prévoir l’évolution démographique de la commune), encore une nouvelle Poste, l’aménagement de la place du village et du monument aux morts, de nouvelles plantations (site de Navon), mais aussi des chemins communaux, etc. C’est également l’époque qui voit se développer la structure administrative et technique de la mairie, avec de nouveaux effectifs au service des Malatavernois.
B. Marican avait pris sa retraite en janvier 2009. Il s’est éteint dans la nuit du 14 janvier 2017, à l’aube de ses 73 ans.

Suspension de chasse de la Bécasse des bois

Ci-dessous l’arrêté préfectoral du 24 janvier 2017, qui suspend l’exercice de la chasse pour cause de gel prolongé à compter du mercredi 25 janvier à partir de 7 heures jusqu’au vendredi 3 février 2017 inclus à 19 heures, soit une période de dix jours reconductible en fonction des conditions climatiques, pour la bécasse des bois, Scolopax rusticola.

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Des entreprises malatavernoises écologiques, innovantes…

Mercredi 17 juin 2015, les élus locaux sont allés à la rencontre de deux entreprises malatavernoises innovantes qui, chacune à leur manière, sont résolument tournées vers l’écologie. M.-P. Mouton, N. Daragon et L. Chambonnet représentaient le Département, aux côtés de leurs collaborateurs et d’Alain Fallot, maire de Malataverne.  

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1ère étape,

la Bulle Verte.

Voilà une affaire de famille (M. et Mme Marcesse et leur deux enfants) et de conviction : celle du respect de l’environnement. Créée en 1988, le Bulle Verte fabrique des produits d’entretien et de soin écologiques, formulés à partir de matières naturelles (lavande, pin, olive, abricot, colza, etc). De nombreux magasins (jardineries, coopératives, etc) distribuent leurs produits, mais il est possible de les découvrir directement au petit magasin d’usine, situé au Mas Sainte-Agnès sur la route d’Allan.

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Les start-up de la ZI Combelière :

Hevatech & Ergosup

En fin de matinée, la délégation s’est ensuite rendue dans les locaux d’Ergosup et Hevatech, sur la ZI Combelière. Ici : une seule équipe, mais deux sociétés, qui développent deux technologies différentes.

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Hevatech tout d’abord, développe des solutions “propres”, simples et compactes, pour stocker la chaleur et la convertir en électricité.

Un prototype de son convertisseur breveté Turbosol fonctionne justement dans l’atelier malatavernois. Très peu d’huile végétale, de l’eau, quelques cuves et tuyaux, un fonctionnement à basse pression… Voilà un procédé “écolo-économique”, en rupture avec les solutions alternatives existantes, et qui bénéficie du soutien de TOTAL et de l’ADEME.
Issu de recherches sur les accélérateurs diphasiques menées en collaboration avec le CNRS pour une application aérospatiale, le module Turbosol a été adapté pour répondre à des besoins d’applications industrielles et domestiques. La technologie cible prioritairement des applications de moyennes puissances (20 kW à quelques MW électriques) correspondant à des chaleurs industrielles ou des rejets thermiques d’échappement (gamme de températures entre 200 et 600 °C).

En 2015, Hevatech finalise le montage de son premier module 25 kW, qu’elle transférera sur un site industriel pour une expérimentation grandeur nature. L’industrialisation des premiers modules est programmée à l’horizon 2017-2018.

Dans la pièce à côté… : la prometteuse Ergosup.

C’est qu’elle vient de décrocher le Saint Graal en passant haut la main les deux premiers tours du Concours Mondial de l’Innovation. Pour la phase 1 (études), elle a déjà obtenu la bagatelle de 200 000 €. Pour la phase 2 (élaboration de prototypes, dite de “levée des risques”), elle va percevoir à peu près 2 M€… Elle concourt actuellement – évidemment – pour la phase 3 (phase d’industrialisation).

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Ergosup développe un procédé innovant de stockage et conversion d’électricité en hydrogène sous pression. Il s’agit d’un “simple” procédé d’hydrolyse, mais qui découple la production d’oxygène et d’hydrogène, grâce au sel de zinc. L’hydrogène est ainsi produit «à la demande» et sous pression… Ce qui constitue quelques avantages majeurs en matière de performance, de sécurité et d’économie. À moyen terme, les marchés ciblés par Ergosup sont la fourniture d’hydrogène décarboné pour les applications industrielles, mais aussi l’implantation stations-services hydrogène.

Que faire des cendres de cheminée ?

Il a fait très froid cet hiver et votre cheminée a fonctionné à plein régime. Vous vous retrouvez avec quelques sachets de centres et vous ne savez pas trop quoi en faire. Et pourtant ! La récupération de cendres peut vous être bien utile ! Attention toutefois : les astuces qui suivent ne concernent que les cendres provenant de bois secs, non traités, donc exit les cendres de charbon ou encore des bois peints ou traités.

Les cendres de bois sont riches en sels minéraux, principalement du calcium sous forme de chaux (20 % à 50 %), silice (14 %), potasse (2 à 9 %), magnésium (1 à 4 %) et phosphore (0,5 à 2 %). Des atouts qui rendent la cendre très utile pour toutes sortes de tâches dans la maison et le jardin. D’ailleurs, les cendres ont longtemps été sollicitées en tant que réactif dans la fabrication de…savon !

Les cendres pour la lessive

On y pense jamais mais la cendre est très efficace pour retrouver un linge propre naturellement. C’est une recette de nos arrières grand-mères !
Le processus de lessive à la cendre : la fabrication est certes un peu long mais elle en vaut la chandelle !

  • Tout d’abord, après avoir récupéré les cendres de la cheminée, il faut les tamiser rigoureusement pour enlever les gros résidus et débris qu’elles peuvent contenir.
  • Puis, faites chauffer jusqu’à ébullition 1,5L d’eau dans un faitout par exemple. Prenez un verre de cendres et versez-le dans un seau.
  • Ajoutez-y de l’eau très chaude puis mélangez. Laissez la mixture jaune reposer une bonne journée (même une trentaine d’heures fera l’affaire).
  • Le lendemain, mettez des gants en caoutchouc et filtrez le liquide à l’aide de filtres à café, en faisant en sorte qu’il n’y ait plus de particules grises sur le filtre.
  • Il ne vous reste plus qu’à verser la mixture à la cendre de bois dans une bouteille de lessive vide par exemple, pour la conserver deux mois maximum.

    Écologique, gratuite et efficace à température élevée ou pas, cette lessive fabriquée à la main revient sur le devant de la scène. Sans odeur, vous pouvez ajouter quelques gouttes d’huile essentielle de lavandin afin de parfumer votre lessive naturelle. Pour encore plus d’efficacité, vous pouvez frotter les tâches importantes sur le linge à l’aide d’un savon noir avant de le passer à la machine.

Les cendres comme dégraissant

La cendre est un puissant dégraissant ! Dans vos récipients, mettez un petit volume d’eau puis ajoutez-y une poignée de cendres de bois. Lorsque que cela forme une mixture grise, frottez puis rincez. Votre vaisselle sera propre.

Attention toutefois, il n’est pas recommandé de nettoyer en permanence la vaisselle avec des cendres car celles-ci sont certes dégraissantes mais pas anti-bactériennes ! Les cendres de bois sont à utiliser principalement en cas de plats incrustés de graisse, ou si vous manquez momentanément de savon pour la vaisselle.

Nettoyer les vitres de la maison

Pour des vitres impeccables, mettez-vos gants en caoutchouc pour ne pas abîmer vos mains et prenez quelques feuilles de papier journal (ou un chiffon). Humidifiez ces feuilles légèrement et trempez-les dans de la cendre froide. Il ne vous reste plus qu’à frotter simplement les tâches sur vos vitres.

La cendre, grâce à son pouvoir dégraissant, ôte toutes les tâches peu esthétiques, sans effort…et sans odeur ! Attention : veillez à ce que la cendre soit débarrassée de tous résidus pour éviter les rayures.

L’argenterie

Pour prendre soin de votre argenterie, prenez un chiffon, humidifiez-le et enduisez de cendres de bois. C’est un peu le même procédé que pour le vitres. Nettoyez vos objets avec ce chiffon puis rincez à l’eau claire. Essuyez, et votre argenterie aura retrouvé tout son éclat.

Cependant, attention à ce que la cendre ne contienne pas de résidus qui risqueraient de rayer vos objets. Même chose pour les cuivres : frottez les objets avec du papier journal imbibée d’eau et de cendres de bois, puis frottez ! Vous verrez les résultats…

L’étaler sur le gazon

Riche en calcium et en sels minéraux, la cendre de bois apporte des bienfaits nutritifs à votre pelouse, mais aussi aux légumes du potager et aux rosiers. Une poignée de cendres froides étalée régulièrement autour de vos arbres entre autres sera intéressante.

De plus, la cendre fraîche (non humide) est un très bon répulsif anti-limaces et escargots. Cependant, la cendre mouillée ne vous sera pas utile donc conservez-là au sec. Vous l’avez compris, pas la peine de faire appel aux cendres par temps de pluie ! Attendez plutôt le printemps…De plus, avant de déverser un peu de cendres autour de vos plantes, n’oubliez pas de retirer les gros morceaux de résidus.

Par ailleurs, les cendres de bois peuvent compléter la composition d’un compost pour améliorer sa structure, au même titre que les déchets potagers et la sciure.

En savoir + sur : le tri des déchets, à Malataverne.


BIBLIOTHEQUE

2000 nouveautés pour la rentrée !

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La bibliothèque communale de Malataverne avait fermé ses portes, courant septembre, et pour cause… Un grand chantier a occupé les bénévoles ! Dans le cadre d’une restructuration de leur fonctionnement, les médiathèques départementales abandonnent peu à peu le principe du bibliobus. Désormais, les livres ne viendront plus aux bibliothécaires, ce sont elles qui iront directement faire leur « marché » dans les rayonnages de leur médiathèque de référence. « C’est indéniablement un plus pour nous, car le choix est bien plus important par rapport au bibliobus », commente Jeanne Chabaud, bénévole responsable de la bibliothèque malatavernoise.

Plus de choix, plus de liens…

Pour permettre cette nouvelle organisation, il fallait d’abord retourner près de 1800 livres à la médiathèque de Valence, puis choisir 1800 nouveautés dans celle de Nyons. « C’était un gros travail qui nous effrayait un peu au début, mais ce nouveau système se révèle beaucoup mieux que l’ancien au final, explique Marie-Jo, bénévole. En effet, la structure de Valence était bien trop grande, elle n’est d’ailleurs pas prévue pour accueillir du public, ce qui est le cas de Nyons : une médiathèque très conviviale et à taille humaine ». De plus, l’équipe de Nyons est semble-t-il « très accueillante », ce qui ne gâche rien.

Avis aux lecteurs : participez !

Les bénévoles malatavernoises, accompagnées de Corine, agent communal, se sont donc rendues à Nyons pour faire leurs sélections. Puis Cinq bibliothécaires professionnels se sont déplacés le lendemain, à Malataverne, pour ramener les caisses de livres et aider à la mise en place des ouvrages. Dorénavant, ses échanges auront lieu deux fois par an, en lieu et place du bibliobus. « Grâce au minibus prêté par la Mairie, nous pouvons envisager de proposer le voyage à un ou deux lecteurs à chaque fois afin qu’ils participent eux aussi à la sélection des livres », précise Jeanne. Une bonne façon d’ouvrir les portes de la bibliothèque à de belles lectures, périodiquement renouvelées !

N’oubliez pas les cafés littéraires !

Et pour mieux faire votre choix de lectures automnales, n’oubliez pas de goûter aux histoires contées par Nadine Despert, vendredi 27 septembre, à 18h30, à la bibliothèque de Malataverne. Cette comédienne professionnelle lira quelques extraits des auteurs invités aux 18e cafés littéraires de Montélimar. Ouverte à tous, cette animation sera suivie du verre de l’amitié, offert par la bibliothèque.