Suspension de chasse de la Bécasse des bois
Ci-dessous l’arrêté préfectoral du 24 janvier 2017, qui suspend l’exercice de la chasse pour cause de gel prolongé à compter du mercredi 25 janvier à partir de 7 heures jusqu’au vendredi 3 février 2017 inclus à 19 heures, soit une période de dix jours reconductible en fonction des conditions climatiques, pour la bécasse des bois, Scolopax rusticola.
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Restauration scolaire – Inscription occasionnelle
CMJ – Comment etre candidat ?
Des entreprises malatavernoises écologiques, innovantes…
Mercredi 17 juin 2015, les élus locaux sont allés à la rencontre de deux entreprises malatavernoises innovantes qui, chacune à leur manière, sont résolument tournées vers l’écologie. M.-P. Mouton, N. Daragon et L. Chambonnet représentaient le Département, aux côtés de leurs collaborateurs et d’Alain Fallot, maire de Malataverne.
1ère étape,
la Bulle Verte.
Voilà une affaire de famille (M. et Mme Marcesse et leur deux enfants) et de conviction : celle du respect de l’environnement. Créée en 1988, le Bulle Verte fabrique des produits d’entretien et de soin écologiques, formulés à partir de matières naturelles (lavande, pin, olive, abricot, colza, etc). De nombreux magasins (jardineries, coopératives, etc) distribuent leurs produits, mais il est possible de les découvrir directement au petit magasin d’usine, situé au Mas Sainte-Agnès sur la route d’Allan.
Les start-up de la ZI Combelière :
Hevatech & Ergosup
En fin de matinée, la délégation s’est ensuite rendue dans les locaux d’Ergosup et Hevatech, sur la ZI Combelière. Ici : une seule équipe, mais deux sociétés, qui développent deux technologies différentes.
Hevatech tout d’abord, développe des solutions “propres”, simples et compactes, pour stocker la chaleur et la convertir en électricité.
Un prototype de son convertisseur breveté Turbosol fonctionne justement dans l’atelier malatavernois. Très peu d’huile végétale, de l’eau, quelques cuves et tuyaux, un fonctionnement à basse pression… Voilà un procédé “écolo-économique”, en rupture avec les solutions alternatives existantes, et qui bénéficie du soutien de TOTAL et de l’ADEME.
Issu de recherches sur les accélérateurs diphasiques menées en collaboration avec le CNRS pour une application aérospatiale, le module Turbosol a été adapté pour répondre à des besoins d’applications industrielles et domestiques. La technologie cible prioritairement des applications de moyennes puissances (20 kW à quelques MW électriques) correspondant à des chaleurs industrielles ou des rejets thermiques d’échappement (gamme de températures entre 200 et 600 °C).
En 2015, Hevatech finalise le montage de son premier module 25 kW, qu’elle transférera sur un site industriel pour une expérimentation grandeur nature. L’industrialisation des premiers modules est programmée à l’horizon 2017-2018.
Dans la pièce à côté… : la prometteuse Ergosup.
C’est qu’elle vient de décrocher le Saint Graal en passant haut la main les deux premiers tours du Concours Mondial de l’Innovation. Pour la phase 1 (études), elle a déjà obtenu la bagatelle de 200 000 €. Pour la phase 2 (élaboration de prototypes, dite de “levée des risques”), elle va percevoir à peu près 2 M€… Elle concourt actuellement – évidemment – pour la phase 3 (phase d’industrialisation).
Ergosup développe un procédé innovant de stockage et conversion d’électricité en hydrogène sous pression. Il s’agit d’un “simple” procédé d’hydrolyse, mais qui découple la production d’oxygène et d’hydrogène, grâce au sel de zinc. L’hydrogène est ainsi produit «à la demande» et sous pression… Ce qui constitue quelques avantages majeurs en matière de performance, de sécurité et d’économie. À moyen terme, les marchés ciblés par Ergosup sont la fourniture d’hydrogène décarboné pour les applications industrielles, mais aussi l’implantation stations-services hydrogène.
Vivre en musique
Du haut de Navon, quelques images…
Que faire des cendres de cheminée ?
Il a fait très froid cet hiver et votre cheminée a fonctionné à plein régime. Vous vous retrouvez avec quelques sachets de centres et vous ne savez pas trop quoi en faire. Et pourtant ! La récupération de cendres peut vous être bien utile ! Attention toutefois : les astuces qui suivent ne concernent que les cendres provenant de bois secs, non traités, donc exit les cendres de charbon ou encore des bois peints ou traités.
Les cendres de bois sont riches en sels minéraux, principalement du calcium sous forme de chaux (20 % à 50 %), silice (14 %), potasse (2 à 9 %), magnésium (1 à 4 %) et phosphore (0,5 à 2 %). Des atouts qui rendent la cendre très utile pour toutes sortes de tâches dans la maison et le jardin. D’ailleurs, les cendres ont longtemps été sollicitées en tant que réactif dans la fabrication de…savon !
Les cendres pour la lessive
On y pense jamais mais la cendre est très efficace pour retrouver un linge propre naturellement. C’est une recette de nos arrières grand-mères !
Le processus de lessive à la cendre : la fabrication est certes un peu long mais elle en vaut la chandelle !
- Tout d’abord, après avoir récupéré les cendres de la cheminée, il faut les tamiser rigoureusement pour enlever les gros résidus et débris qu’elles peuvent contenir.
- Puis, faites chauffer jusqu’à ébullition 1,5L d’eau dans un faitout par exemple. Prenez un verre de cendres et versez-le dans un seau.
- Ajoutez-y de l’eau très chaude puis mélangez. Laissez la mixture jaune reposer une bonne journée (même une trentaine d’heures fera l’affaire).
- Le lendemain, mettez des gants en caoutchouc et filtrez le liquide à l’aide de filtres à café, en faisant en sorte qu’il n’y ait plus de particules grises sur le filtre.
- Il ne vous reste plus qu’à verser la mixture à la cendre de bois dans une bouteille de lessive vide par exemple, pour la conserver deux mois maximum.
Écologique, gratuite et efficace à température élevée ou pas, cette lessive fabriquée à la main revient sur le devant de la scène. Sans odeur, vous pouvez ajouter quelques gouttes d’huile essentielle de lavandin afin de parfumer votre lessive naturelle. Pour encore plus d’efficacité, vous pouvez frotter les tâches importantes sur le linge à l’aide d’un savon noir avant de le passer à la machine.
Les cendres comme dégraissant
La cendre est un puissant dégraissant ! Dans vos récipients, mettez un petit volume d’eau puis ajoutez-y une poignée de cendres de bois. Lorsque que cela forme une mixture grise, frottez puis rincez. Votre vaisselle sera propre.
Attention toutefois, il n’est pas recommandé de nettoyer en permanence la vaisselle avec des cendres car celles-ci sont certes dégraissantes mais pas anti-bactériennes ! Les cendres de bois sont à utiliser principalement en cas de plats incrustés de graisse, ou si vous manquez momentanément de savon pour la vaisselle.
Nettoyer les vitres de la maison
Pour des vitres impeccables, mettez-vos gants en caoutchouc pour ne pas abîmer vos mains et prenez quelques feuilles de papier journal (ou un chiffon). Humidifiez ces feuilles légèrement et trempez-les dans de la cendre froide. Il ne vous reste plus qu’à frotter simplement les tâches sur vos vitres.
La cendre, grâce à son pouvoir dégraissant, ôte toutes les tâches peu esthétiques, sans effort…et sans odeur ! Attention : veillez à ce que la cendre soit débarrassée de tous résidus pour éviter les rayures.
L’argenterie
Pour prendre soin de votre argenterie, prenez un chiffon, humidifiez-le et enduisez de cendres de bois. C’est un peu le même procédé que pour le vitres. Nettoyez vos objets avec ce chiffon puis rincez à l’eau claire. Essuyez, et votre argenterie aura retrouvé tout son éclat.
Cependant, attention à ce que la cendre ne contienne pas de résidus qui risqueraient de rayer vos objets. Même chose pour les cuivres : frottez les objets avec du papier journal imbibée d’eau et de cendres de bois, puis frottez ! Vous verrez les résultats…
L’étaler sur le gazon
Riche en calcium et en sels minéraux, la cendre de bois apporte des bienfaits nutritifs à votre pelouse, mais aussi aux légumes du potager et aux rosiers. Une poignée de cendres froides étalée régulièrement autour de vos arbres entre autres sera intéressante.
De plus, la cendre fraîche (non humide) est un très bon répulsif anti-limaces et escargots. Cependant, la cendre mouillée ne vous sera pas utile donc conservez-là au sec. Vous l’avez compris, pas la peine de faire appel aux cendres par temps de pluie ! Attendez plutôt le printemps…De plus, avant de déverser un peu de cendres autour de vos plantes, n’oubliez pas de retirer les gros morceaux de résidus.
Par ailleurs, les cendres de bois peuvent compléter la composition d’un compost pour améliorer sa structure, au même titre que les déchets potagers et la sciure.
En savoir + sur : le tri des déchets, à Malataverne.
BIBLIOTHEQUE
2000 nouveautés pour la rentrée !
La bibliothèque communale de Malataverne avait fermé ses portes, courant septembre, et pour cause… Un grand chantier a occupé les bénévoles ! Dans le cadre d’une restructuration de leur fonctionnement, les médiathèques départementales abandonnent peu à peu le principe du bibliobus. Désormais, les livres ne viendront plus aux bibliothécaires, ce sont elles qui iront directement faire leur « marché » dans les rayonnages de leur médiathèque de référence. « C’est indéniablement un plus pour nous, car le choix est bien plus important par rapport au bibliobus », commente Jeanne Chabaud, bénévole responsable de la bibliothèque malatavernoise.
Plus de choix, plus de liens…
Pour permettre cette nouvelle organisation, il fallait d’abord retourner près de 1800 livres à la médiathèque de Valence, puis choisir 1800 nouveautés dans celle de Nyons. « C’était un gros travail qui nous effrayait un peu au début, mais ce nouveau système se révèle beaucoup mieux que l’ancien au final, explique Marie-Jo, bénévole. En effet, la structure de Valence était bien trop grande, elle n’est d’ailleurs pas prévue pour accueillir du public, ce qui est le cas de Nyons : une médiathèque très conviviale et à taille humaine ». De plus, l’équipe de Nyons est semble-t-il « très accueillante », ce qui ne gâche rien.
Avis aux lecteurs : participez !
Les bénévoles malatavernoises, accompagnées de Corine, agent communal, se sont donc rendues à Nyons pour faire leurs sélections. Puis Cinq bibliothécaires professionnels se sont déplacés le lendemain, à Malataverne, pour ramener les caisses de livres et aider à la mise en place des ouvrages. Dorénavant, ses échanges auront lieu deux fois par an, en lieu et place du bibliobus. « Grâce au minibus prêté par la Mairie, nous pouvons envisager de proposer le voyage à un ou deux lecteurs à chaque fois afin qu’ils participent eux aussi à la sélection des livres », précise Jeanne. Une bonne façon d’ouvrir les portes de la bibliothèque à de belles lectures, périodiquement renouvelées !
N’oubliez pas les cafés littéraires !
Et pour mieux faire votre choix de lectures automnales, n’oubliez pas de goûter aux histoires contées par Nadine Despert, vendredi 27 septembre, à 18h30, à la bibliothèque de Malataverne. Cette comédienne professionnelle lira quelques extraits des auteurs invités aux 18e cafés littéraires de Montélimar. Ouverte à tous, cette animation sera suivie du verre de l’amitié, offert par la bibliothèque.
Tom le cancre
Aven des Iboussières – Présentation synthétique de Mylène Lert.
Délibérations 2017
SEA
Cybercriminalité – Plaquette d’informations
NOUVEAUX RYTHMES SCOLAIRES
La concertation
Pour la rentrée 2014, la semaine de classe passera de 4 jours à 4 jours et demi. La réforme des rythmes scolaires voulue par l’Etat aura pour conséquence une réorganisation des temps scolaires, des activités périscolaires et du centre de loisirs. Des changements qui nous concernent tous.
_ Pour laisser le temps à la nécessaire réflexion, le Conseil Municipal :
- a demandé le report de l’application de cette réforme, pour la rentrée 2014.
- Il a ensuite lancé la concertation en mai 2013, avec la création d’un comité de pilotage, réunissant tous les acteurs impliqués dans la scolarité des enfants de Malataverne.
- À partir de ce travail, des grands axes ont été définis (cf. le document d’information ci-contre)
- et un questionnaire a été adressé à toutes les familles concernées.
Résultats de l’enquête
- Sur 165 familles concernées, 97 ont répondu à l’enquête, soit 59%.
- Cela représente 127 enfants sur 218, soit 58 % de l’effectif.
Réponses concernant la demi-journée supplémentaire :
- Mercredi : 109
- Samedi : 18
- 8h30-11h30 : 72
- 9h-12h : 52
Usage du périscolaire le matin : 20
Usage du CLC l’après-midi :41
=> tous les mercredis : 15 => occasionnellement : 31
Réponses pour la journée type :
- Scenario 1 (fin de journée scolaire avancée à 15h45) :
Enfants récupérés à 15h45 : 48
Enfants restant à l’accueil périscolaire après 15h45 : 70
- Scenario 2 (temps méridien allongé) :
(Pour les enfants ne déjeunant pas au restaurant scolaire)
Enfants ramenés à l’école (temps périscolaire) à 13h20 : 40
Enfants ramenés à l’école (temps scolaire) à 14h15 : 28
Préférences exprimées par les familles :
- Scenario 1 : 75
- Scenario 2 : 41
- Sans avis : 6
- Autre : 6
Et maintenant ?
Procéder par étapes…
Les résultats de l’enquête et les commentaires apportés par les familles ont permis d’affiner l’analyse et de s’orienter vers un emploi du temps. Cependant les réponses n’ont pas été suffisantes (59% de taux de participation) pour permettre une extrapolation financière suffisamment fine.
Parallèlement, il s’avère que certaines communes ayant appliqué la réforme dès la rentrée 2013 font aujourd’hui marche arrière : elles ont été confrontées à des problèmes organisationnels qu’elles n’avaient pu anticiper…
La prudence semble donc de mise et le sens des responsabilités impose de procéder pas à pas.
C’est pourquoi :
- la commune a besoin d’une “année test”, de façon à connaître les effectifs réels qu’elle aura à gérer.
- À partir de 2014-2015, et ce pour 3 ans, un scenario basé sur le scenario 1 sera appliqué (la demi-journée supplémentaire étant fixée au mercredi, a priori de 8h30 à 11h30). Pour cette année test, la commune reste donc à l’écoute et choisit de suivre la tendance majoritaire des avis exprimés par les enseignants et les parents (même si certains résultats peuvent sembler paradoxaux : 75 familles préfèrent le scenario 1, mais 70 enfants iront malgré tout à l’accueil périscolaire à 15h45…).
- L’analyse des contributions des familles se poursuit. À ce titre, des ajustements pourraient (ou pas) être apportés en marge du scenario 1 (ex : 1/2h en plus le mercredi, ôtée un autre jour. Etc).
- Quant à l’accueil périscolaire durant l’année scolaire 2014-2015 (sauf propositions exclusivement bénévoles), il sera assuré, comme aujourd’hui, par les animateurs qualifiés du Service Enfance & Jeunesse. En effet, la commune de Malataverne à la chance de pouvoir s’appuyer sur une service déjà existant et parfaitement structuré, offrant aux enfants une qualité d’accueil qui dépasse la simple garderie. Le SEJ propose de nombreux ateliers d’éveil et de détente, d’aide aux devoirs, etc.
Le travail se poursuit
- La commune va travailler en relation avec la CAF et l’Inspection d’Académie sur l’articulation entre CEJ (Contrat Enfance & Jeunesse) et PEDT (Projet EDucatif Terrritorial). Ce travail a pour but d’explorer toutes les marges de manœuvre financières.
- Avant mai 2014, les familles devraient donc être informées des nouveaux tarifs de l’accueil périscolaire (tout au moins pour l’année scolaire 2014-2015) et des modalités de cet accueil en fonction de l’âge des enfants[[Rappelons que la Loi oblige les communes à proposer des solutions d’accueil jusqu’à 16h30, pour tous les élèves scolarisés à partir de 3 ans.]].
- Au bout d’un trimestre de fonctionnement (soit en décembre 2014), un premier bilan sera fait, tant financier que qualitatif.
- Aussi, même si l’emploi du temps sera a priori figé pour 3 ans, des ajustements pourront être proposés à l’Inspection d’Académie, dans le cadre de l’élaboration du PEDT.
TIPI
[->https://www.tipi.budget.gouv.fr/tpa/paiement.web?numcli=NUMCLI&exer=EXER&refdet=REFDET&ob jet=OBJET&montant=MONTANT&urlcl=URLCL &mel=MEL&saisie=SAISIE]
LUMISON – Le programme
URBANISME
1ère pierre du “Jardin d’Elias”
Un air de Provence, décliné par le groupe Valrim
Jeudi 30 mars, en fin de matinée, plusieurs élus voisins ainsi que divers partenaires et représentants du groupe Valrim, dont M. Coustaury, se sont donnés rendez-vous au pied de la colline de Montchamp afin de “lever le voile” sur le programme d’habitations du Domaine des Oliviers.
Alors que de belles demeures sortent déjà de terre, c’est surtout l’offre diversifiée de logements qui a été présentée ce jour-là. Un panel fait “pour toutes les bourses” a précisé M. Chatain, l’un des administrateurs de Valrim. En posant la première pierre du “Jardin d’Elias”, Alain Fallot a rappelé l’engagement de son équipe municipale, depuis 2001 [[avec notamment la création de l’immeuble “Les Micocouliers” (construit par Drôme Aménagement Habitat, derrière la mairie)]], à toujours favoriser la mixité sociale et le développement de logements accessibles à tous, au-delà même des taux exigés pour les communes.
Le “Jardin d’Elias”, en l’occurrence, sera constitué d’un ensemble de 9 villas de Type 4 avec jardin privatif, ouvert au nouveau dispositif de location-accession à la propriété[[sous conditions de ressources]]. Ce projet est porté par l’une des sociétés du groupe immobilier, Habitat Dauphinois. Il est complété sur ce lotissement d’un ensemble de 9 villas destinées à la location aidée, et d’un collectif composé de 4 appartements locatifs.
L’originalité du “Domaine des Oliviers” tient par ailleurs à un nouveau concept de lotissement, développé autour d’une véritable identité visuelle, et déclinée ici autour du thème “provençal contemporain”[[Conçu par le cabinet d’architecture Biloba, un cahier de prescriptions architecturales doit permettre d’harmoniser les futures constructions privées autour de cette même identité visuelle]]. On voit ainsi apparaître des pierres de taille venues du Gard, une place centrale au cœur du lotissement, des oliviers centenaires postés à l’entrée, accompagnés de quelques spécimens plus jeunes et autres plantes méditerranéennes le long des voies de circulations routières et piétonnières. En bref, un nouveau cadre de vie agréable se dessine à Malataverne, et devrait parfaitement s’intégrer à l’environnement ambiant, juste au bas de la chapelle.
CLASSE DECOUVERTE
Au rythme de l’Afrique…
Les portes de l’Ardèche à Meyras ont dernièrement accueilli la classe des GS/CP de Mme Monge de l’école publique pour une semaine d’initiation à la danse africaine. Découverte de l’environnement, jeux de plein air, cours divers et de danse ont rythmé ce séjour, financé par la Commune, le Département, l’Amicale Laïque, l’Usep et les parents d’élèves.
Thème phare de l’année en cours, l’Afrique est abordée depuis plusieurs mois à travers sa musique, sa littérature… Les élèves de Madame Monge, mais aussi les CP/CE1 et les CE1/CE2 ont d’ailleurs poursuivi une correspondance régulière avec des enfants du Sénégal, en partenariat avec l’association montilienne « Pour tous les enfants du Sénégal, Dimbalante ».
Pour compléter ce projet pédagogique, les élèves de GS/CP sont donc partis une semaine à Meyras, en classe découverte. Là-bas, ils ont pu entrer dans la peau d’un danseur africain et apprendre à se mouvoir, au rythme des percussions.
Les enfants étaient encadrés par Océane Heldin, l’ATSEM de la classe, et Colette VARRAY, une enseignante retraitée qui a gentiment accepté de les accompagner. Elles se sont prêtées au jeu des cours de danse dispensés par Stéphanie Farro et ont accompagné les enfants lors des sorties découvertes proposées par Anthonin, leur animateur au centre. La cuisine africaine, mais aussi la création de costumes et de décors, faisaient partie des activités proposées, tout comme la rédaction d’un « journal de bord » et la confection de dessins, à l’image de leurs rêveries africaines.
Le vendredi, les parents ont pu assister à un spectacle préparé tout au long du séjour. Les élèves ont visiblement beaucoup aimé montrer ce qu’ils avaient appris et ont su rester très créatifs lors des moments d’improvisation. De quoi laisser de beaux souvenirs, aux couleurs de l’Afrique !
Cette immersion en terres africaines était essentiellement pris en charge par la commune (à hauteur de 3300 €), mais aussi par le Département (384 €), l’Amicale Laïque (504 €), par l’USEP Malataverne (388 €), la différence restant à la charge des parents (soit 1920 €).
Rencontre
Malataverne, terre d’auteur-e-s…
ne vit pas en terres malatavernoises. Pourtant, elle connait bien ce territoire puisqu’elle a su conter avec précision l’histoire de ses quatre églises dans ses Chroniques Montiliennes. Des archives poussiéreuses, elle sait rendre la substantifique moelle, et ses lecteurs fervents seront ravis de l’entendre raconter comment elle les construit, comment elle les cisèle et comment elle les édite à compte d’auteur.
Parmi les écrivains réunis, se trouvera aussi Chantal B. Grisoni. Des mots à la peinture, l’art sous toutes ses formes est selon elle “une ouverture sur la vie, sur les autres, et soi-même, qui permet de panser les blessures”. Bien connue au village pour le succès de ses ateliers théâtre et écriture, elle présentera ce 8 novembre son tout premier roman, intitulé “Le cri”.
Poète engagée, tant dans les combats féministes que pour la protection de la nature, Elyane Rejony sera également de la partie. Cette ancienne enseignante prolixe a déjà neuf recueils poétiques ou pamphlétaires à son actif. Son écriture évolue « entre contemplation et vigilance”. Elle crée maintenant des photo-poèmes et prépare un carnet de voyage à sa façon (http://elyane.rejony.pagesperso-orange.fr, enfin, vit depuis 2001 à Rac. Lui aussi retraité de l’Education Nationale, ce baroudeur aux influences multiples a publié “Mistral” en 2000, un recueil de 60 poèmes co-écrit avec 5 poètes brésiliens. Pour juin 2015, il s’apprête à publier “La revanche de la Tortue”, composée de 21 fables de son cru et illustrées par l’Allemand Manfred Kronenberg. Samedi matin, A. Sardaillon partagera en avant-première quelques-uns de ces textes, accompagnés de leurs illustrations sur grand format. Pour les jeunes écoliers, l’ancien enseignant a également conçu un outil pédagogique, en complément du recueil de fables. Adultes et jeune public y trouveront assurément leur compte d’humour et de fantaisie, au fil de péripéties animalières illustrant – mieux que nature – les divers travers humains.
Pour aller plus loin :