NOUVEAUX RYTHMES SCOLAIRES

La concertation

Pour la rentrée 2014, la semaine de classe passera de 4 jours à 4 jours et demi. La réforme des rythmes scolaires voulue par l’Etat aura pour conséquence une réorganisation des temps scolaires, des activités périscolaires et du centre de loisirs. Des changements qui nous concernent tous.

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_ Pour laisser le temps à la nécessaire réflexion, le Conseil Municipal :

  • a demandé le report de l’application de cette réforme, pour la rentrée 2014.
  • Il a ensuite lancé la concertation en mai 2013, avec la création d’un comité de pilotage, réunissant tous les acteurs impliqués dans la scolarité des enfants de Malataverne.
  • À partir de ce travail, des grands axes ont été définis (cf. le document d’information ci-contre)
  • et un questionnaire a été adressé à toutes les familles concernées.

Résultats de l’enquête

  • Sur 165 familles concernées, 97 ont répondu à l’enquête, soit 59%.
  • Cela représente 127 enfants sur 218, soit 58 % de l’effectif.

Réponses concernant la demi-journée supplémentaire :

  • Mercredi : 109
  • Samedi : 18
  • 8h30-11h30 : 72
  • 9h-12h : 52

Usage du périscolaire le matin : 20

Usage du CLC l’après-midi :41

=> tous les mercredis : 15 => occasionnellement : 31

Réponses pour la journée type :

  • Scenario 1 (fin de journée scolaire avancée à 15h45) :

    Enfants récupérés à 15h45 : 48

    Enfants restant à l’accueil périscolaire après 15h45 : 70
  • Scenario 2 (temps méridien allongé) :

    (Pour les enfants ne déjeunant pas au restaurant scolaire)

    Enfants ramenés à l’école (temps périscolaire) à 13h20 : 40


    Enfants ramenés à l’école (temps scolaire) à 14h15 : 28

Préférences exprimées par les familles :

  • Scenario 1 : 75
  • Scenario 2 : 41
  • Sans avis : 6
  • Autre : 6

Et maintenant ?

Procéder par étapes…

Les résultats de l’enquête et les commentaires apportés par les familles ont permis d’affiner l’analyse et de s’orienter vers un emploi du temps. Cependant les réponses n’ont pas été suffisantes (59% de taux de participation) pour permettre une extrapolation financière suffisamment fine.

Parallèlement, il s’avère que certaines communes ayant appliqué la réforme dès la rentrée 2013 font aujourd’hui marche arrière : elles ont été confrontées à des problèmes organisationnels qu’elles n’avaient pu anticiper…

La prudence semble donc de mise et le sens des responsabilités impose de procéder pas à pas.

C’est pourquoi :

  • la commune a besoin d’une “année test”, de façon à connaître les effectifs réels qu’elle aura à gérer.
  • À partir de 2014-2015, et ce pour 3 ans, un scenario basé sur le scenario 1 sera appliqué (la demi-journée supplémentaire étant fixée au mercredi, a priori de 8h30 à 11h30). Pour cette année test, la commune reste donc à l’écoute et choisit de suivre la tendance majoritaire des avis exprimés par les enseignants et les parents (même si certains résultats peuvent sembler paradoxaux : 75 familles préfèrent le scenario 1, mais 70 enfants iront malgré tout à l’accueil périscolaire à 15h45…).
  • L’analyse des contributions des familles se poursuit. À ce titre, des ajustements pourraient (ou pas) être apportés en marge du scenario 1 (ex : 1/2h en plus le mercredi, ôtée un autre jour. Etc).
  • Quant à l’accueil périscolaire durant l’année scolaire 2014-2015 (sauf propositions exclusivement bénévoles), il sera assuré, comme aujourd’hui, par les animateurs qualifiés du Service Enfance & Jeunesse. En effet, la commune de Malataverne à la chance de pouvoir s’appuyer sur une service déjà existant et parfaitement structuré, offrant aux enfants une qualité d’accueil qui dépasse la simple garderie. Le SEJ propose de nombreux ateliers d’éveil et de détente, d’aide aux devoirs, etc.

Le travail se poursuit

  • La commune va travailler en relation avec la CAF et l’Inspection d’Académie sur l’articulation entre CEJ (Contrat Enfance & Jeunesse) et PEDT (Projet EDucatif Terrritorial). Ce travail a pour but d’explorer toutes les marges de manœuvre financières.
  • Avant mai 2014, les familles devraient donc être informées des nouveaux tarifs de l’accueil périscolaire (tout au moins pour l’année scolaire 2014-2015) et des modalités de cet accueil en fonction de l’âge des enfants[[Rappelons que la Loi oblige les communes à proposer des solutions d’accueil jusqu’à 16h30, pour tous les élèves scolarisés à partir de 3 ans.]].
  • Au bout d’un trimestre de fonctionnement (soit en décembre 2014), un premier bilan sera fait, tant financier que qualitatif.
  • Aussi, même si l’emploi du temps sera a priori figé pour 3 ans, des ajustements pourront être proposés à l’Inspection d’Académie, dans le cadre de l’élaboration du PEDT.

TIPI

[->https://www.tipi.budget.gouv.fr/tpa/paiement.web?numcli=NUMCLI&exer=EXER&refdet=REFDET&ob jet=OBJET&montant=MONTANT&urlcl=URLCL &mel=MEL&saisie=SAISIE]

URBANISME

1ère pierre du “Jardin d’Elias”

Un air de Provence, décliné par le groupe Valrim

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Jeudi 30 mars, en fin de matinée, plusieurs élus voisins ainsi que divers partenaires et représentants du groupe Valrim, dont M. Coustaury, se sont donnés rendez-vous au pied de la colline de Montchamp afin de “lever le voile” sur le programme d’habitations du Domaine des Oliviers.

Alors que de belles demeures sortent déjà de terre, c’est surtout l’offre diversifiée de logements qui a été présentée ce jour-là. Un panel fait “pour toutes les bourses” a précisé M. Chatain, l’un des administrateurs de Valrim. En posant la première pierre du “Jardin d’Elias”, Alain Fallot a rappelé l’engagement de son équipe municipale, depuis 2001 [[avec notamment la création de l’immeuble “Les Micocouliers” (construit par Drôme Aménagement Habitat, derrière la mairie)]], à toujours favoriser la mixité sociale et le développement de logements accessibles à tous, au-delà même des taux exigés pour les communes.
Le “Jardin d’Elias”, en l’occurrence, sera constitué d’un ensemble de 9 villas de Type 4 avec jardin privatif, ouvert au nouveau dispositif de location-accession à la propriété[[sous conditions de ressources]]. Ce projet est porté par l’une des sociétés du groupe immobilier, Habitat Dauphinois. Il est complété sur ce lotissement d’un ensemble de 9 villas destinées à la location aidée, et d’un collectif composé de 4 appartements locatifs.
L’originalité du “Domaine des Oliviers” tient par ailleurs à un nouveau concept de lotissement, développé autour d’une véritable identité visuelle, et déclinée ici autour du thème “provençal contemporain”[[Conçu par le cabinet d’architecture Biloba, un cahier de prescriptions architecturales doit permettre d’harmoniser les futures constructions privées autour de cette même identité visuelle]]. On voit ainsi apparaître des pierres de taille venues du Gard, une place centrale au cœur du lotissement, des oliviers centenaires postés à l’entrée, accompagnés de quelques spécimens plus jeunes et autres plantes méditerranéennes le long des voies de circulations routières et piétonnières. En bref, un nouveau cadre de vie agréable se dessine à Malataverne, et devrait parfaitement s’intégrer à l’environnement ambiant, juste au bas de la chapelle.

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CLASSE DECOUVERTE

Au rythme de l’Afrique…

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Les portes de l’Ardèche à Meyras ont dernièrement accueilli la classe des GS/CP de Mme Monge de l’école publique pour une semaine d’initiation à la danse africaine. Découverte de l’environnement, jeux de plein air, cours divers et de danse ont rythmé ce séjour, financé par la Commune, le Département, l’Amicale Laïque, l’Usep et les parents d’élèves.

Thème phare de l’année en cours, l’Afrique est abordée depuis plusieurs mois à travers sa musique, sa littérature… Les élèves de Madame Monge, mais aussi les CP/CE1 et les CE1/CE2 ont d’ailleurs poursuivi une correspondance régulière avec des enfants du Sénégal, en partenariat avec l’association montilienne « Pour tous les enfants du Sénégal, Dimbalante ».

Pour compléter ce projet pédagogique, les élèves de GS/CP sont donc partis une semaine à Meyras, en classe découverte. Là-bas, ils ont pu entrer dans la peau d’un danseur africain et apprendre à se mouvoir, au rythme des percussions.

Les enfants étaient encadrés par Océane Heldin, l’ATSEM de la classe, et Colette VARRAY, une enseignante retraitée qui a gentiment accepté de les accompagner. Elles se sont prêtées au jeu des cours de danse dispensés par Stéphanie Farro et ont accompagné les enfants lors des sorties découvertes proposées par Anthonin, leur animateur au centre. La cuisine africaine, mais aussi la création de costumes et de décors, faisaient partie des activités proposées, tout comme la rédaction d’un « journal de bord » et la confection de dessins, à l’image de leurs rêveries africaines.

Le vendredi, les parents ont pu assister à un spectacle préparé tout au long du séjour. Les élèves ont visiblement beaucoup aimé montrer ce qu’ils avaient appris et ont su rester très créatifs lors des moments d’improvisation. De quoi laisser de beaux souvenirs, aux couleurs de l’Afrique !

Cette immersion en terres africaines était essentiellement pris en charge par la commune (à hauteur de 3300 €), mais aussi par le Département (384 €), l’Amicale Laïque (504 €), par l’USEP Malataverne (388 €), la différence restant à la charge des parents (soit 1920 €).

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Rencontre

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Malataverne, terre d’auteur-e-s…


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ne vit pas en terres malatavernoises. Pourtant, elle connait bien ce territoire puisqu’elle a su conter avec précision l’histoire de ses quatre églises dans ses Chroniques Montiliennes. Des archives poussiéreuses, elle sait rendre la substantifique moelle, et ses lecteurs fervents seront ravis de l’entendre raconter comment elle les construit, comment elle les cisèle et comment elle les édite à compte d’auteur.

Parmi les écrivains réunis, se trouvera aussi Chantal B. Grisoni. Des mots à la peinture, l’art sous toutes ses formes est selon elle “une ouverture sur la vie, sur les autres, et soi-même, qui permet de panser les blessures”. Bien connue au village pour le succès de ses ateliers théâtre et écriture, elle présentera ce 8 novembre son tout premier roman, intitulé “Le cri”.

Poète engagée, tant dans les combats féministes que pour la protection de la nature, Elyane Rejony sera également de la partie. Cette ancienne enseignante prolixe a déjà neuf recueils poétiques ou pamphlétaires à son actif. Son écriture évolue « entre contemplation et vigilance”. Elle crée maintenant des photo-poèmes et prépare un carnet de voyage à sa façon (http://elyane.rejony.pagesperso-orange.fr, enfin, vit depuis 2001 à Rac. Lui aussi retraité de l’Education Nationale, ce baroudeur aux influences multiples a publié “Mistral” en 2000, un recueil de 60 poèmes co-écrit avec 5 poètes brésiliens. Pour juin 2015, il s’apprête à publier “La revanche de la Tortue”, composée de 21 fables de son cru et illustrées par l’Allemand Manfred Kronenberg. Samedi matin, A. Sardaillon partagera en avant-première quelques-uns de ces textes, accompagnés de leurs illustrations sur grand format. Pour les jeunes écoliers, l’ancien enseignant a également conçu un outil pédagogique, en complément du recueil de fables. Adultes et jeune public y trouveront assurément leur compte d’humour et de fantaisie, au fil de péripéties animalières illustrant – mieux que nature – les divers travers humains.

Pour aller plus loin :

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Enquête publique – Granulats VICAT

La société GRANULATS VICAT a présenté une demande d’autorisation d’exploiter et d’étendre une carrière située au lieu-dit “La Riaille ouest” sur la commune de DONZERE (26290).

Une enquête publique relative à cette demande aura lieu du mardi 20 septembre 2016 au jeudi 20 octobre 2016 inclus à la mairie de Donzère, siège de l’enquête, où le commissaire enquêteur tiendra des permanences.

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ERGOSUP

Encore lauréate du Concours Mondial de l’Innovation, Phase 3 !

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Le 22 février dernier à l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière, Patrick PAILLERE, Président d’ERGOSUP, s’est vu décerné par le Président de la République, François Hollande, le prix de lauréat du Concours Mondial de l’Innovation phase 3, pour son projet déposé dans la catégorie « Stockage d’énergie ».

ERGOSUP et son procédé de conversion d’électricité en hydrogène fait partie des 12 derniers lauréats retenus sur l’ensemble des 8 thématiques stratégiques. Ce prix qui accompagne la phase d’«Industrialisation» reconnait et récompense une nouvelle fois la technologie innovante d’ERGOSUP, après les prix obtenus pour les phases «Amorçage» en 2014 et «Levée des risques» en 2015.

Pour mémoire, l’entreprise malatavernoise développe un électrolyseur découplant les productions d’oxygène et d’hydrogène, se distinguant ainsi des électrolyseurs conventionnels par la production directe à haute pression de l’hydrogène. Cette solution facilite le remplissage des réservoirs des véhicules à hydrogène, ouvrant un champ important d’applications (voitures, bus, chariots élévateurs, drones…). L’hydrogène est en effet un élément clé de la transition énergétique, à la fois comme carburant de la mobilité propre et comme vecteur de stockage de l’énergie électrique.

Cette reconnaissance est un facteur important d’accélération permettant à ERGOSUP de passer de l’étape de développement technologique à l’étape d’industrialisation, avec l’implantation de premiers démonstrateurs, la mise en place d’une première ligne de fabrication et le renforcement de son équipe, aujourd’hui constituée de 15 personnes.

PRÉVENTION ROUTIERE

Un p’tit tour d’auto pour s’amender…

Ce n’était pas jour de fête foraine, ce mardi, et pourtant : un genre de manège trônait bel et bien sur la place E. Lerat… Pilotée par l’ESDR de la Drôme (Escadron Départemental de Sécurité Routière) une journée de prévention routière était organisée en partenariat avec la police municipale et les gendarmes de l’autoroute. Réels contrevenants ou simples badauds, plus d’une soixantaine de personnes ont pu tester la fameuse voiture-tonneau de la Macif.

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Depuis sa création à Malataverne, le service de police municipale multiplie les actions pédagogiques. Son leit-motiv, la prévention avant tout : permis piétons, actions diverses pour les scolaires, information, écoute des usagers… Autant d’actions utiles, mais loin des sensations fortes procurées par le dispositif de la Macif, ce 16 avril. Ludique, spectaculaire…Efficace, sans aucun doute ! La désormais célèbre voiture-tonneau n’a pas son pareil pour sensibiliser aux multiples dangers de la route.
La Macif se rend chaque année à plus de 1800 manifestations au cours desquelles elle propose divers outils qui simulent l’alcoolémie ou encore l’accident automobile. Elle informe aussi les conducteurs des risques encourus tels que : le téléphone au volant, le non-port de la ceinture de sécurité, l’absence de rehausseurs ou encore l’excès de vitesse. Ces délits entraînent généralement le retrait de 2 à 6 points du permis, voire un retrait total, ainsi qu’une contravention à hauteur de l’infraction commise.

Sensations fortes… à 10 km/h !

Durant la journée du 16 avril, les gendarmes ont interpellé près d’une quarantaine d’automobilistes le long de la Nationale 7 et plus d’une dizaine de voitures à la sortie de l’école malatavernoise. À ceux-là se sont ajoutés une vingtaine de badauds, curieux d’expérimenter le matériel en place.
En lieu et place du paiement de leur P.V., les contrevenants étaient invités à tester l’ensemble des dispositifs (voiture-tonneau, lunettes simulant divers degrés d’alcoolémie, etc). « La voiture devait rouler à 70km/h, au moins », affirmait l’un d’eux. Pourtant, les tonneaux qu’ils ont vécus simulaient un accident à … 10 km/h seulement ! A peine remis de leurs émotions, les voilà à nouveau sous le choc. Une chose est sûre, volontaires ou interpellés, tous ont été retournés par cette expérience, mais sont désormais conscients des dangers de la route et surtout des règles de sécurité à observer !

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Bon à savoir :

  • Sachez qu’après un verre à l’apéritif et deux verres de vin durant le repas, vous dépassez généralement la barre des 0,5 gramme d’alcool dans le sang (à moduler selon le sexe, l’âge, le poids et la taille). Et il faut minimum 4 heures pour que l’alcool soit éliminé.
  • On n’y pense pas toujours, mais les objets qui volent dans l’habitacle d’une voiture en plein tonneaux sont souvent tout aussi dangereux que l’accident lui-même. Dans la voiture-tonneau, des balles de tennis simulaient ce type de chocs… Mais on imagine qu’à plus de 10 km/h, ces-dernières doivent être autrement plus douloureuses.

Marylène Marcel-Ponthier

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Marylène Marcel-Ponthier est née à Comps, près de Dieulefit, commune que son père a administrée pendant 30 ans. Elle a exercé la profession de gestionnaire de collège pendant 30 ans, (aujourd’hui à la retraite), elle est mariée et mère de trois enfants. C’est à l’occasion d’un congé maternité qu’elle s’est engagée dans des recherches sur l’histoire de sa commune, d’abord généalogiques, puis historiques. « Comps, pages de vie, pages d’histoire » est sorti en 2001. En 2004, elle a été contactée par la Tribune de Montélimar pour rédiger une chronique hebdomadaire dans les pages de ce journal. Aussitôt dit, aussitôt fait. Depuis dix ans elle raconte les personnages et les monuments de sa ville d’adoption. A leur tour, ses lecteurs fidèles lui ont demandé de rassembler ses chroniques dans un ouvrage, le papier journal vieillissant très vite. Le tome 1 est paru en 2007, le tome 2 en 2009 et le tome 3 en 2011. En 2013, elle a privilégié une autre histoire, celle, longue et mouvementée, de « L’abbaye d’Aiguebelle » qu’elle présente aussi sous forme de conférence-diaporama. Puis elle est revenue à sa première passion : le tome 4 est sorti durant l’été 2014.
Tous sont publiés à compte d’auteur, sans éditeur. Ses livres de chroniques en rassemblent 120 à la fois, tous sont illustrés de très nombreuses photos et de cartes postales anciennes. Notons qu’elle a commencé à ouvrir ses textes sur les édifices des communes environnantes et c’est ainsi que sont parues l’histoire de N.-D. de Fresneau à Marsanne, la Tour de Leyne à La Coucourde, Serre-de-Parc à Savasse, Beauvoir et Barbara à Allan ou encore Les quatre églises de Malataverne (et parmi elles N.-D de Montchamp). Elle aime rendre l’histoire accessible à tous, n’hésitant pas raconter les petits métiers du coin de la rue ou les tracas des petites gens.
Elle est membre de l’Académie des Lettres, des Sciences et des Arts de la Drôme depuis 2006. Elle est aussi membre fondateur du Cercle Généalogique de la Drôme Provençale et de Comps Historique ; membre de l’AUED (Association universitaire des Etudes Drômoises) ; de la Société d’Archéologie, d’Histoire et de Géographie de la Drôme ; de la Société de Sauvegarde des Monuments Anciens de la Drôme ; de Patrimoine Montilien ; de Montélimar ville de garnison ; de l’Institut Moutet (histoire politique du département) et de bien d’autres encore.
Actuellement, elle rédige les chroniques du futur tome 5 (ce sera le dernier assure-t-elle !), et prépare une conférence qui s’intitulera « 60 minutes pour découvrir Montélimar, son histoire et ses monuments » qui sera présentée le mardi 3 décembre à 18 h à la médiathèque intercommunale de Montélimar.

Chroniques – Extraits sur les 4 églises de Malataverne.

Racontoir à Histoires

Bébés lecteurs à la bibliothèque…

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“Toc, toc, toc, monsieur pouce es-tu là ?”… Ainsi s’est ouvert le Racontoir à histoires de la bibliothèque malatavernoise, mercredi 7 octobre au matin. Cette animation concoctée par la nouvelle bibliothécaire, Cathy Rulfo, a ravi les bambins présents. Sur le thème des animaux, comptines et contes ont alterné, du grand cerf à la souris verte, en passant par le petit escargot. Des livres sentis, goûtés, tâtés, “lus comme les grands”, durant une demie-heure de plongée en terres imaginaires. Avis aux amateurs, le Racontoir à histoires sera ouvert tous les le 1ers mercredis du mois, de 10h à 10h30 (animation 0-3 ans).

Quant aux enfants de la Maison Petite Enfance, ils n’ont pas été en reste, puisque les bibliothécaires s’y sont rendues le mercredi précédent, pour une séance identique de bébé lecteurs sur le thème “Ha les crococos !”… Histoires, comptines, kamishibaï et jeux de doigts étaient de la partie, suivis d’un bain de livres !

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Pour mémoire, la bibliothèque est ouverte :

  • Lundi : 14h30-15h30
  • Mercredi : 10h30-11h30
  • Vendredi : 15h30-18h30
  • Samedi : 9h30-12h
  • Vacances scolaires : mercredi 10h-12h

À noter :

  • la bibliothèque est fermée certains mercredis lorsque les bibliothécaires assurent cette animation à la Maison Petite Enfance. Pour 2015, les prochains jours de fermeture sont : 14 octobre, 25 novembre, 16 décembre.
  • Prochaines animations : le club de lecture se réuni le 9 octobre à 18h30 (sur inscription : bibliotheque@malataverne.fr). Chacun peut y partager son livre coup de coeur du moment. Et en préparation : une soirée Jeux vidéos à la biblio en perspective. Affaire à suivre…

Décès d’Henri NICOLAS

18 ans au service de son village d’adoption

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Henri Nicolas est décédé ce 31 mars 2017, à son domicile de l’impasse Bel Air.
Natif de Sainte-Jalle, il a rencontré Bernadette à Fontainebleau et s’est marié en 1955, à Athis-Mons. Puis le couple s’est installé à Montélimar, suivi de Malataverne dans les années 1970. La famille s’est agrandie avec 5 enfants, mais comme ce n’était pas assez pour leurs grands cœurs, 3 enfants adoptifs ont rejoint la fratrie. En feuilletant l’album de famille, le couple se remémorait encore il y a peu, avec le CCAS venu en visite, les petits bonheurs et autres anecdotes du temps passé… Un temps également dévolu au service de la collectivité, puisqu’Henri Nicolas a exercé trois mandats à Malataverne, tout d’abord en tant que conseiller municipal, au sein de l’équipe de Maurice Chabaud, puis en tant qu’adjoint de l’équipe d’Emile Lerat, jusqu’en 1995. 18 ans passés au service de son village d’adoption, et pour lesquels la municipalité lui rend hommage aujourd’hui.

Au crépuscule de Néandertal…

AVANT-PREMIERE !

Projection du film de Rob Hope,

sur la Grotte Mandrin de Malataverne…

crepuscule-neandertalien-pour-aube-moderne émoustillent archéologues pros et autres amateurs de vieux os.
Depuis les premières intuitions de Gaston Etienne des années 1990, à celles de Ludovic Slimak, chercheur CNRS qui dirige actuellement les fouilles, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Or, presque rien n’a encore filtré aujourd’hui, des strates de vies lovées sous le petit abri.

C’est qu’il y fait bon là-haut, sous la roche, et ce depuis quelques milliers d’années… Près de 120 000 ans au moins. Mais reste à creuser encore, pour aller voir plus loin. Sans compter que la surface d’exploration a doublé depuis 2013, pour coller peu ou prou à l’espace couvert “aux origines”. La création d’une verrière a permis de sécuriser le site et d’approfondir… les questions, sur les chasseurs-cueilleurs du Paléolithique, tant il est vrai qu’en sciences, les réponses ne servent à révéler que de nouveaux mystères…

Pour l’heure, 12 installations humaines sont répertoriées et datées avec précision par une équipe pluridisciplinaire, internationale, composée de 32 chercheurs.

Alors… Qu’apprend-on désormais de la petite grotte drômoise ? Sans doute beaucoup de choses sur la vie de notre cousin Néandertal. Un peu aussi sur notre aïeul Homo Sapiens, arrivé là 6000 ans avant d’orner la grotte Chauvet… Mais le film que consacre Rob HOPE à notre site local se focalise plus spécifiquement sur un casse-tête, qui préoccupe les scientifiques depuis quelques années. Pour en savoir plus, rendez-vous lors de l’avant-première programmée au foyer de Malataverne, le vendredi 16 octobre prochain, à 20h30, en présence du réalisateur et du Dr. Slimak.

Crépuscule néandertalien pour aube moderne , voilà pour le titre, évocateur et incantatoire…
L’intrigue se situe aux environs du 50e millénaire avant notre ère. Au sol, de toutes petites pointes de silex trouvées à foison. Trop bien taillées pour l’époque, d’autant qu’un peu plus tard, d’autres vieilles techniques refont surface. Qui a fait quoi, quand et pourquoi, dans cette petite cavité idéalement située sur le sillon Rhôdanien ? Incongruités chronologiques et prouesses technologiques interrogent les chercheurs. Rob Hope suit pour nous leur enquête, camera au poing, et lève un coin du voile sur les sagas de notre préhistoire locale, à la croisée de Neandertal et d’Homo Sapiens.

[TEASER] Pionniers du Paléolithique… from Rob Hope on Vimeo.

À noter : ce documentaire de 52 minutes sera prochainement diffusé sur Montagne TV. Il bénéficie d’une contribution financière de la commune (5 000 €).