NOUVELLES OUVERTURES DES ACCUEILS TOURISTIQUES

Pour Pierrelatte et Saint-Paul-Trois-Châteaux.

Horaires :

Juillet et août 9 h 30 à 12 h 30 puis 14 h 30 à 18 h 30

Ouverture le dimanche matin de mi-juillet à mi-août 9 h à 13 h pour Saint-Paul-Trois-Châteaux

De septembre à juin 9 h 30 à 12 h 30 puis de 14 h à 18 h

Pierrelatte reste ouvert à partir de 9 h

 

Pour la Garde-Adhémar et Suze-la-Rousse

Ouverture les 4 semaines de vacances de février puis fermeture

Ouverture aux vacances de Pâques jusqu’à fin septembre puis ouverture pour les 15 jours de vacances de Toussaint et les vacances de Noël.

Ouverture du mardi au samedi.

La Garde-Adhémar dimanche de mi-juillet à mi-août 9 h à 13 h

Horaires :

– Février 9h 30 à 12 h 30 puis 14 h à 18 h

– Des vacances de Pâques au 30 juin 9h 30 à 12 h 30 puis 14 h à 18 h

– Juillet et août 9 h 30 à 12 h 30 puis 14 h 30 à 18 h 30

– Septembre, vacances de Toussaint et de Noël 9h 30 à 12 h 30 puis 14 h à 18 h

 

Pour la Ferme aux Crocodiles

Ouverture juillet et août du lundi au dimanche de 10 h à 13 h et de 14 h à 18 h

 

Ouvertures exceptionnelles de tous les bureaux

8 mai, Ascension, 14 juillet et 15 août

Journées Européennes du Patrimoine

 

Ouverture exceptionnelle Pierrelatte

Le dimanche du marché de Noël 9 h à 13 h

 

Ouvertures exceptionnelles Saint-Paul-Trois-Châteaux

Pour la fête de la Truffe le 2-ème dimanche de février de 9 h à 13 h

Pour l’ouverture du marché aux Truffes de dimanche de mi-décembre 9 h à 13 h

 

Ouverture exceptionnelle La Garde Adhémar

Pour les rendez-vous au Jardin le 1 er week-end de juin dimanche de 9 h à 13 h

Dormir – Se restaurer

LES TABLES

L’AUBERGE SAINT HUBERT
Thomas PAPERA et Vanessa Aïnonkpo
280, Grande Rue
26780 Malataverne
04 75 90 73 59 – sainthubertauberge@gmail.com

DOMAINE DU COLOMBIER
Hôtel*** – Restaurant gastronomique / “le Bistrot 270”
270, Chemin de Malombre
26780 Malataverne
04 75 90 86 86 – reservation@domainecolombier.com
www.domaine-colombier.com

LE FOURNIL D’ ARTAUD – boulangerie – pâtisserie – snacking
Sébastien ARTAUD
85, Grande Rue
26780 Malataverne
09 83 30 14 19

PIZZA ROUMBA – pizza à emporter
Tous les mardis soir à partir de 18h, sur la place devant la boulangerie.
06 44 89 44 22

SUR LA PAILLE – rôtisserie – vente à emporter
Tous les samedis matin, sur la place devant la boulangerie.
06 63 88 82 68

Et tous les vendredis soir de 17h à 19h, ravitaillez-vous en fruits et légumes, fromages, miel, plats de traiteur – spécialités alsaciennes – et en pâtisseries BIO au Marché de la Tuilerie, sous la halle Jean Leydier, derrière la mairie.

 

 

 

 


 

L’HEBERGEMENT

LA MAGNANERIE – Chambres d’hôtes
Annick GONNET
485, Chemin de Jarniac
26780 Malataverne
06 83 89 42 92 – tagor@orange.fr
http://magnaneriedrome.monsite.orange.fr

MAS FA SUA – Chambres d’hôtes
Gilles CATALAN
235, Chemin des Brebis
26780 Malataverne
04 75 90 77 47 – catalanath@aol.com
http://www.hebergement-malataverne.com

LES BREBIS DE LA FORTUNELLE – Chambres d’hôtes
Céline CATALAN et Thomas LHERMYTTE
1100, Chemin de la Fortunelle
26780 Malataverne
04 75 51 86 64 – 06 78 92 93 20 – catalanceline@aol.com
http://www.lesbrebisdelafortunelle.com

LA BASTIDE DE MONTCHAMP – Chambres d’hôtes
Mme CASSORET
730, Chemin de Montchamp
26780 Malataverne
04 75 54 57 53 – bastide.montchamp@wanadoo.fr
www.bastidemontchamp.com

LE TRÉSOR DES TEMPLIERS – Chambre d’Hôtes
Pierre & Fabienne CHAVOT
275, Route de Donzère
26780 Malataverne
06 07 29 40 90 / 06 76 81 08 89 – contact@letresordestempliers.com
www.letresordestempliers.com

DOMAINE DU FOURFOUILLET – Gîte de Drôme Provençale
Serge DERONGS
1465, Chemin de belle eau
26780 Malataverne
04 75 01 60 08 / 06 59 42 19 19 – sergederongs@orange.fr

Lien AIRBNB / LOCATION : https://www.airbnb.fr/rooms/

La HALTE DES HEURES – Gîte
Rémy & Florine MICHEL
135, chemin du repos
Hameau de Rac
26780 Malataverne
06 86 47 10 27 / remymichel26@gmail.com
Lien AIRBNB / LOCATION : https://www.airbnb.fr/rooms/24410414

 

 

Patrimoine naturel

Un site protégé, Les Couriasses

 

Le site des Couriasses, d’une surface de 14 hectares, est localisé à l’est de la ligne à grande vitesse sur le massif des Roucoules. Ce site correspond à l’une des mesures compensatoires pour la flore mise en place lors de la construction de cette ligne à grande vitesse. La SNCF, via RFF (Réseau Ferré de France) a cédé ce site au Conservatoire Rhône-Alpes des Espaces Naturels (CREN) , pour qu’il en assure la gestion. Le plan de gestion du site a été rédigé en 2003.

Pourquoi le site des Couriasses ?

Les pelouses sèches des Couriasses témoignent d’une tradition pastorale ancienne. Elles abritent plusieurs espèces végétales rares et/ou protégées, telles que le Cytise à longues grappes (cf. photo ; présent en France uniquement dans 4 départements : la Drôme, l’Ardèche, le Gard et la Lozère), l’iris nain, l’asphodèle rameuse, etc. Véritable carrefour climatique, le site accueille même quelques espèces méditerranéennes (comme les fauvettes passerinette et mélanocéphale par exemple). Les pelouses sèches se développent sur des terres arides. Toutefois, même si le sol est peu épais, les arbres et arbustes peuvent coloniser petit à petit ces espaces et les faire disparaître.

Quelles actions ont été réalisées ?

Une partie du site fait régulièrement l’objet de travaux pour limiter la dynamique des buis et maintenir un tapis végétal ras et ouvert favorable aux espèces des pelouses sèches. Le reste de la parcelle est laissé en libre évolution.
Depuis 2004, plusieurs “Chantiers d’automne” sont ainsi réalisés par le CREN avec l’aide d’une équipe de Drôme Insertion. Ces opérations ont permis de rouvrir des secteurs de pelouse sèche par des actions de débroussaillage. Début 2006, des éclaircies dans le boisement ont aussi été réalisées par les élèves du Centre d’Etudes Forestières et Agricoles (CEFA) de Montélimar pour permettre au Conservatoire Botanique National Alpin (CBNA) de réaliser des plantations de Cytises à longues grappes. Ces plantations ont été réalisées en 2006 dans l’objectif de renforcer les populations de cette espèce déjà présente sur le site. Des suivis de végétation sont réalisés par le CREN pour évaluer l’efficacité de la gestion.

Des papillons ! En 2007, la Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature (FRAPNA) a réalisé l’inventaire des papillons de jour présents sur le site. Il apparaît que le site des Couriasses n’est pas très diversifié (34 espèces), néanmoins, plusieurs espèces sont très rares pour le département de la Drôme comme le marbré de Lusitanie par exemple.

Chaque année, l’équipe de Drôme Insertion réalise l’entretien des secteurs déjà débroussaillés en début et en fin d’année 2008 et les suivis de la végétation et des plantations de Cytise à longues grappes sont réalisés respectivement par le CREN et le CBNA.

En savoir + : Les Couriasses – Rapport du CREN en pdf


Navon, une nouvelle piste

2,3 kms de piste incendie ont été réhabilités en 2011, grâce au projet porté par la commune et mis en oeuvre par l’ONF (Office National des Forêts). Cette piste avait été créée en 1985, à l’occasion du reboisement en résineux (cèdres et pins noirs) de Navon.
Elle est désormais ouverte et accessible aux promeneurs du 1er septembre au 1er mars, la période estivale exposant bien plus aux risques de feux. Avis aux randonneurs, le sommet de Navon offre une vue superbe sur le Rhône, la Drôme, l’Ardèche…

 

Aux portes de Provence

Naturellement…

malataverne-aux-portes-de-provence

À 1h30 de Lyon, Marseille ou Montpellier,Malataverne est, depuis des temps préhistoriques, placée au carrefour d’axes majeurs de circulation. Blottie dans un écrin de verdure aux couleurs lavande, ses 1668 hectares sont ramassés autour de trois reliefs aux versants relativement raides d’Est en Ouest : Roucoules, Montchamp et Navon. Entre ces massifs escarpés, les voies de circulation Nord-Sud structurent l’espace : ligne TGV, RN7, A7… L’échangeur de Montélimar Sud est en fait situé sur le territoire de Malataverne, à 8 km environ de la « Capitale du Nougat ». 

Du côté de Roucoules, il y a près de 50 000 ans, on imagine notre ancêtre Homo Sapiens – pionnier du genre en Europe ! – jauger la cavale des troupeaux en pleine migration. Chevaux et bisons étaient alors livrés à sa traque, orchestrée du haut de la Grotte Mandrin un abri remarquable où des fouilles archéologiques ont cours depuis plus d’un quart de siècle (site non ouvert au public).

Plus à l’Ouest, les vues offertes à la cime de Navon valent le détour. Perché à 335 mètres d’altitude, vous dominerez les paysages de la Drôme comme de l’Ardèche, séparés par la ligne majestueuse du grand fleuve Rhône.

Le massif des Couriasses, situé à l’extrême Sud du territoire, constitue une véritable frontière naturelle dont le biotope atypique permet d’abriter une flore préservée et protégée par le CRENAvec Montchamp, situé de l’autre côté des voies de circulation, ils forment les deux vantaux naturels et véritables des portes de la Drôme Provençale !

 

Un peu d’histoire

À l’origine, le hameau de Rac était le chef-lieu de la commune. Selon certains, [source : Brève histoire de Malataverne de Léon Chaix.] , Rac pourrait correspondre aux trois premières lettres du mot « raccourci ». Cette idée provient du fait que, depuis des temps reculés, un chemin très fréquenté partait d’abord de la Voie Romaine, ensuite de la Voie Royale (ancienne N.7) à la hauteur des Joannins. Il passait au pied de Navon et traversait Rac, pour aboutir au quartier Saint-Joseph à Châteauneuf. Il s’agissait donc d’un raccourci pour aller à Montélimar.

Pour d’autres (plus vraisemblablement), l’étymologie de Rac se réfère à la notion de promontoire. Le hameau, haut perché, domine en effet la plaine de Montélimar.


C’est par décret du 4 mai 1891 que le transfert du chef-lieu de la commune de Rac à Malataverne fut officiel. Malataverne, en tant que chef-lieu de commune, est l’une des plus jeunes du département de la Drôme.

On dit que Malataverne pourrait être le diminutif de “mauvaise taverne”, c’est-à-dire un endroit où l’on commettait le mal. Toutefois, une autre origine est possible, en référence à la Maltote, impôt que l’on percevait en plus de celles qui étaient imposées.

Malataverne aujourd’hui

malataverne-aujourdhui


Attractive, agréable à vivre et idéalement située, Malataverne possède une zone industrielle qui poursuit son essor depuis quelques années.

En pleine évolution démographique (2241 habitants au 1er janvier 2020), la commune se dote de nouveaux équipements. Récemment :

  • agrandissement de l’école ;
  • création d’un centre de loisirs ;
  • extension du réseau d’assainissement collectif ;
  • création d’une structure multi-accueil pour la Petite Enfance, inscrite au sein d’un pôle enfance, jeunesse & loisirs qui inclus des équipements sportifs ;
  • extension de la mairie ; création d’un bureau de police municipale ;
  • aménagements de circulations douces et sécurisées, incluant la création d’une passerelle sur la Riaille ; etc.

Son territoire aux accents provençaux offre aux amateurs de randonnées ensoleillées, une pause goûteuse et paisible. Le GR 429, qui traverse la commune, les conduira de la cathédrale de Viviers, en Ardèche, au monastère d’Aiguebelle. A moins qu’ils ne préfèrent visiter le vieil, sa chapelle restaurée, ses ateliers d’artistes, et profiter de la vue splendide offerte vers le Nord, par la place de la Planète ! En partant du village, ils pourraient aussi monter jusqu’à la chapelle de Montchamp en suivant le chemin de croix. C’est alors tout le Sud de la Drôme qui s’offrirait à leur regard.

Au carrefour de la mer Méditerranée, du Vercors , des gites et des tables qui fleurent bon la lavande  et un point de départ idéal pour découvrir tous les plaisirs de Provence.

Pour organiser vos vacances en Drôme provençale, visitez ce site ami :

http://www.dromeprovencale.fr

ou bien l’Office du Tourisme Drôme Sud Provence :

HORAIRES D’OUVERTURE DES ACCUEILS DU TERRITOIRE

VOTRE ACCUEIL LE PLUS PROCHE : PIERRELATTE

Du lundi au samedi : 9h30 – 12h30 14h30-18h30
Tél. : 04 75 04 07 98

Accès – Plan

Plan de Malataverne, téléchargez le :

 

Plan de Malataverne – 2012

  • En voiture :
    Par l’autoroute A 7, sortie Montélimar sud (nº 18) :
    Au rond-point, prendre à droite en direction de Montélimar, faire 300 mètres puis prendre la première à gauche, direction Malataverne.
    Par la route en venant de Montélimar :
    Sortir de Montélimar par la Nationale 7 direction Avignon. Faire environ 3 km puis quitter la N 7 à droite en suivant l’indication Malataverne.

 

  • Distances routières : PARIS 609 km – VALENCE 49 km – LYON 150 km – MONTELIMAR 8 km – MONTPELLIER 136 km – PIERRELATTE 16 km – MARSEILLE 145 km – AVIGNON 67 km.
  • En train :
    Par TGV : Gares de Valence et Avignon
    Gare SNCF de proximité : Montélimar, Donzère, Pierrelatte.
    Renseignements et réservations : SNCF.

 

  • Services de Taxi :
    BILL TAXI
    Laurence RENAUDIER
    55, rues des Tuileries
    26780 Malataverne
    Tél. 06 72 28 14 88

A7TC – Taxi
M. CASSORET
Chemin de Montchamp
26780 Malataverne
Tél. 06.69.08.61.86
Courriel : a7ctaxi@gmail.com
Web : www.a7ct.fr

  • Transports par Autocar (dont scolaires) :

Consultez les horaires des lignes de bus 36 et 42.

 

Patrimoine archéologie

Sa situation géographique particulière a fait de Malataverne un lieu d’habitat privilégié pour de nombreuses populations passées. Plusieurs sites ont ainsi témoigné du passage de nos ancêtres, à différentes périodes. Certains ont encore, de nos jours, de nombreux secrets à révéler aux archéologues…
La commune de Malataverne fait partie, avec celle limitrophe de Châteauneuf-du Rhône, des installations humaines qui depuis la Préhistoire verrouillent l’entrée Nord du défilé de Donzère et les voies terrestres qui permettent de le contourner. Situées au sud de la plaine rhodannienne de Montélimar, leurs terroirs comprennent des secteurs forts accidentés, dont les types de reliefs ont très tôt favorisé l’occupation humaine : le défilé de la Riaille, entre les monts Malobret (ou Maloubret) et Roucoule, le serre de Maloubret, le piton et la plateforme de Rac [1].

Sites répertoriés au patrimoine local…

  • Quartier de Pagnère : vestiges d’une occupation d’époques chalcolithique et néolithique ancien et néolithique final – Age du bronze ancien ; vestiges de site d’époque gallo-romaine et aqueduc.
  • Peyraud Nord : niveau d’occupation du Chalcolithique et fosses de l’Age du Bronze.
  • Tourvieille : traces d’occupation (tegulae, sigillée, mosaïque…), à quelques mètres des sites du Palais avec sa villa et son prieuré Saint-Pierre du XIIIe siècle et de celui de Combeaumont (substructions antiques variées, atelier de poterie et tuilerie antique…) de la commune voisine de Châteauneuf-du-Rhône.
  • Saint-Etienne (Saint-Estève) du Rastelet : vestige d’un aqueduc antique ; vestiges d’un édifice religieux médiéval accompagnant un cimetière du Haut Moyen-Age, qui existait encore en 1764, et parfois identifié comme étant le prieuré de Rac, qui relevait de l’ordre de Saint-Ruf de Valence. Il était le siège d’une paroisse du diocèse de Saint-Paul-Trois-Château, dont l’église était dédiée à Saint-Jean-Baptiste.
  • Château de Rac : éperon barré auquel on accédait à l’origine par le sud à travers un isthme rocheux barré probablement dès l’Age du Bronze, avec un fond de cabane dit d’époque “ligure” (chalcolithique). Le site, encore occupé à l’époque antique (restes de maçonneries, un autel, une borne milliaire de Tibère) s’est particulièrement développé au Moyen-Age. Sur cet isthme rocheux, une motte féodale (castrum de Raco) a été élevée sur et avec des vestiges antiques.
    Sur un massif calcaire qui domine la plaine de Montélimar, se dresse l’ancienne chapelle castrale (est­-ce le prieuré Saint-Jean-Baptiste de Rac ?) dont il reste la façade XIIe siècle (tailles décoratives, inscription, marques lapidaires, etc). Existence de tombes à lauses accompagnées de “bols” en céramique et de “coquilles” sous la nef reconstruite au XVIIe siècle.
    Bourg castral, dont il subsiste les remparts et quelques constructions.
    En savoir + sur : le Hameau de Rac.
  • La Coque : vestiges d’une occupation du Néolithique Ancien.
  • La Riaille : vestiges d’une installation antique qui succèdent à une occupation du Paléolithique ancien et du Néolithique, découverts sur le tracé de l’Autoroute A7, appelée Villa de la Riaille. Elle était installée en bordure de la voie Agrippa. Il s’agit d’un petit établissement rural gallo-romain (IIIe-IVe s.) dont les vestiges se partagent entre les communes de Malataverne, Allan et Châteauneuf-du-Rhône. Cet édifice a tout d’abord dû servir de relais sur la voie d’Agrippa entre Novem-Craris et Acunum, puis à partir du IVe s., il est en partie transformé en cellier et atelier de vinification. Des thermes, avec utilisation des eaux sulfureuses de Bondonneau, sont également attestés.
  • Quartier Sainte-Agnès : vestiges d’occupation d’époque néolithique.
  • Roumezières : vestiges issus des travaux archéologiques menés préalablement au tracé du TGV-Méditerranée (occupation du Néolithique final et du Paléolithique et niveaux d’occupation gallo­-romaine).
  • Col de Malataverne : borne milliaire et vestiges d’une occupation antique.
  • La Grotte Mandrin : site archéologique majeur du paléolithique moyen, qui fait l’objet de fouilles programmées depuis plus de 25 ans. En savoir plus ici.
  • Montchamp – piton rocheux de 330 mètres qui sépare la Valdaine du Tricastin (les Tricastins s’arrêtent au Lez), au pied d’un col emprunté par la via Agrippa :
    Nécropole du Moyen-Age, datée des Ve-Vle s.
    Tombes à lauses anthropomorphes et orientées est­-ouest avec nombreuses réinhumations.
    Sanctuaire de pèlerinage dédié à Notre-Dame de Montchamp construite à l’époque romane (nef XIe allongée en 1858 et chœur XIIe s.) sur des substructions antiques : murs appareillés et sigillée.
    Sainte-Marie est mentionnée dans une bulle papale de 1086, et devient prieuré au XIIIe s. Ce dernier a été arasé en 1945 pour aménager l’esplanade nécessaire pour le pèlerinage. Il en reste des traces.
    Plus au nord, hypothétiques vestiges d’un oppidum (Age du Bronze-Age du fer) dont l’enceinte ceint le replat où se situe le sanctuaire.
  • Maloubret : vestiges d’une occupation antique et fanum repérés par photo aérienne ; vestiges d’un fortin en pierres sèches et sur pentes orientales du serre de Maloubret, atelier de taille du Chalcolithique. Serre de Maloubret : occupation néolithique, atelier de taille, débitage. Gisement de silex connu depuis le Paléolithique moyen.
  • Le Colombier : vestiges d’une occupation néolithique (débitage… ) et moustérienne.
  • Mayol : petit site du Néolithique final-Age du Bronze ancien, auquel succède une occupation d’époque gallo­-romaine, puis un édifice religieux aujourd’hui détruit.
  • Les Iboussières : aven sépulcral épipaléolithique (Azilien, – 10 000 ans), qui a livré des restes humains, de la faune tempérée et un exceptionnel mobilier funéraire (parures) tant par le nombre que la variété des matériaux (produits maritimes, bois et os de cerfs percés…). En savoir ici : Aven des Iboussières.
  • Le Petit Bel Air : vestiges d’une occupation néolithique.
  • Malavas : vestiges d’une occupation du Paléolithique ou du Néolithique.
  • Navon : atelier de taille du Néolithique (pièces de silex, dont éclats de débitages), et niveaux d’occupation du chalcolithique et chasséen (site qui se développe sur les communes de Malataverne et Châteauneuf-du-Rhône)

ARCHEOTOUR – Anne-Lise et Marie ont fait étape à la Grotte Mandrin



Marie et Anne-Lise, blogueuses, livrent quelques instantanées des fouilles 2017 de la Grotte Mandrin (Photo de Ludovic slimak).

Anne-Lise et Marie, toutes deux étudiantes en Protohistoire à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ont fait escale à Malataverne et intégré durant quelques jours l’équipe de fouilles 2017 de la Grotte Mandrin, dans le cadre de leur projet ARCHEOTOUR .
“Nous nous sommes rencontrées sur les bancs de la fac et notre amitié s’est construite autour de notre passion commune pour l’archéologie. Au cour de nos discussions, nous avons été interpellées par la curiosité que beaucoup manifestent pour leur passé tout en méconnaissant les acteurs qui œuvrent à la découverte de ce patrimoine. Associés à nos envies de voyage et d’actions concrètes, ces questionnements nous ont donné l’idée de l’Archéotour.
En tant qu’étudiantes, nous pouvons être un lien privilégié entre le monde des professionnels et les profanes. À la curiosité du grand public nous voulons répondre par des explications claires et ludiques mais toujours scientifiques : c’est pourquoi nous avons choisi le format du carnet de voyage, qui a pour avantage d’être dynamique et de capter agréablement l’intérêt du lecteur. De cette façon, nous espérons contribuer à l’intérêt du public pour les travaux scientifiques.”
Pour en savoir plus, découvrez le carnet de voyage d’Anne-Lise et Marie sur le blog de l’Archétour.


ARCHÉOLOGIA N°555
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la Grotte Mandrin de Malataverne…

ARCHEOLOGIA N°555 – Juin 2017Alors que l’équipe scientifique va bientôt entamer sa 27e année de fouilles à Malataverne et que le mobilier de la Grotte Mandrin va s’exposer au Musée National de Préhistoire des Eyzies de Tayac, du 30 juin au 13 novembre 2017, au côté de l’Homme (russe) de Denisova… Le magazine Archéologia a décidé, pour son numéro de Juin 2017, de mettre à l’honneur ce site encore peu connu mais qui bouleverse nos connaissances sur l’histoire du peuplement de l’Europe, et la possible rencontre entre Néandertal et Homo sapiens. Car à la Grotte Mandrin, le dégagement d’une culture archéologique remarquable, le Néronien, vient relancer le débat sur la plus ancienne migration de notre ancêtre, l’Homme biologiquement moderne…
Pour découvrir ce dossier spécial d’Archeologia, les articles détaillés et interviews de Ludovic Slimak, Laure Metz et Rob Hope : rendez-vous sur le site de la revue www.archeologia-magazine.com


Notes
[1] Informations extraites de l’arrêté préfectoral du 7 mars 2005, portant sur les zones archéologiques de saisine sur les dossiers d’urbanisme de la commune de Malataverne.


Patrimoine culturel

  • L’histoire de Malataverne fut longtemps celle du hameau de Rac. Ses fortifications, sa chapelle rénovée avec ses abords, valent la balade !
    La chapelle de Rac accueille désormais plusieurs manifestations culturelles, organisées par l’association R.A.C. (Rencontre Animation Culture). Il est également possible de la visiter, chaque année au mois de septembre, à l’occasion des journées du patrimoine.
    En savoir + : Hameau de Rac
  • Lorsque Malataverne devient chef de la commune, le transfert de la paroisse n’a pas lieu tout de suite, et l’édification de l’Eglise de Malataverne ne s’est pas fait en un jour…

 

Une tour sur le chemin de ronde, à Rac.
Vierge à l’enfant, chapelle de Rac.
Autel de Montchamp
Chapelle de Montchamp
Depuis plusieurs années, des fouilles archéologiques se poursuivent sur le site de la grotte de Mandrin.
Chapelle de Rac, restaurée.
La chapelle de Rac accueille une exposition de peinture annuelle, tous les 1ers mai. La chapelle de Rac accueille une exposition de peinture annuelle, tous les 1ers mai.
La chapelle de Rac est le théâtre de diverses manifestations culturelles, tout au long de l’année, proposées par l’ARCR.
Rac, berceau de Malataverne
Rac, berceau de Malataverne
Os de cheval et racloir

Visite virtuelle

Le bureau de Poste
La maison de la petite enfance, "Les mille couleurs"
Chapelle de Rac
Hameau de Rac, berceau de Malataverne...
Le long de la Riaille...
Le pont de la Riaille
Le pont de la Riaille
Malataverne vous accueille
La lavande
Malataverne, couleur lavande
Le lavoir... Ou la place du village
Sur la place du village, le rendez-vous des boulistes, amateurs du jeu de Longue
La place du village
Le village...
Le village, l'Auberge Saint Hubert