RELAIS ASSISTANTES MATERNELLES (R.A.M.)

Une demande de nourrices toujours plus forte.

Deux jeudis par mois, les assistantes maternelles de Malataverne se réunissent au foyer J.-H Moulin avec les enfants dont elles ont la garde. Entourées des animatrices du R.A.M., Geneviève Arnaud et Sylvie Galissard, elles bénéficient d’un équipement adapté aux tout petits (jeux, mobiliers) et peuvent ainsi organiser des ateliers ludiques pour les bambins, mais aussi échanger sur leur métier.
Cette année, la commune compte une dizaine de nourrices agréées, qui assurent la garde d’une cinquantaine d’enfants au total.

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Le R.A.M est en perpétuelle recherche de nouvelles assistantes. Il suffit aux personnes intéressées d’appeler Geneviève ou Sylvie au 04 75 51 70 05 ou de se rendre à l’une de ces rencontres au foyer (planning annuel consultable à la rubrique agenda). Pour acquérir l’agrément, 60 heures de formation sont nécessaires, couplées à 60 heures de travail. Les personnes qui n’ont pas de diplômes seront accompagnées pas à pas par le Relais, de la demande d’agrément au Conseil Général au passage des modules du CAP petite enfance. N’hésitez pas à vous informer !

A noter : Une journée mini-ferme est organisée, le 18 juin, à l’Espace Aiguebelle de Donzère. Les assistantes, les parents des enfants, ainsi que toutes les personnes partantes pour cette journée, sont les bienvenues.

Echange de savoirs, 2e édition

“CRÉER AVEC DE PETITS RIENS…”

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L’échange de savoirs est un programme impulsé par les animateurs du SEJ de Malataverne, dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires. L’idée est de rencontrer leurs homologues alentours et d’échanger sur leur métier, les bonnes pratiques, de nouvelles idées d’animation… Les participants peuvent également échanger du matériel thématique, mis à disposition par le SEJ de Malataverne, pour proposer un nouvel atelier aux enfants qu’ils prennent en charge dans leur collectivité.
Cette belle initiative, solidaire et productive, qui est salué par la Direction Départementale de la Cohésion Sociale (DDCS) (une subvention de 1500 € a été octroyée au SEJ).

Concrètement, un calendrier d’environ 5 rencontres par année scolaire est prévu, totalement gratuites pour les participants (20 maximum par séance, de 8h à 12h, sur inscription). La 2e session de ces échanges s’est déroulée le 30 avril 2015, dans les locaux du centre de loisirs. Cathy Rulfo, directrice adjointe du SEJ accueillait neuf personnes venues de Cléon d’Andran, Pierrelatte, Rochegude, mais aussi de la Maison Petite Enfance de Malataverne. Au programme : faire le plein d’astuces pour “créer avec de petits riens” ou comment faire de beaux objets avec du matériel de récupération !

Tour à tour, la belle équipe a : fabriqué une couronne avec du papier journal, de l’encre et des paillettes ; confectionné un joli pendentif spécial “fête des mères”, avec une capsule de café écrasée ; réalisé des mikados et une baguette magique avec des bouts de bois… Bref, de quoi faire de nombreux et chouettes ateliers, qui raviront les enfants pour longtemps.

Pour en savoir + :

La TNT passe en HD

À compter du 5 avril 2016, les 25 chaînes gratuites de la TNT seront toutes diffusées en qualité HD (MPEG4), c’est-à-dire Haute Définition, et la diffusion en SD (MPEG2), soit Définition Standard, cessera définitivement.

Tous les foyers qui utilisent encore un matériel de réception TNT, terrestre ou satellite, uniquement compatible SD devront donc s’être rééquipés en réception compatible HD ; à défaut, ils se trouveront devant un écran noir.

Cette évolution de la TNT va permettre de libérer la bande de fréquences 7000 MHz, pour répondre aux besoins du haut débit mobile (4G).

L’avantage que les usagers tireront de cet effort d’adaptation sera la réception gratuite de 6 chaînes supplémentaires et la qualité HD sur toutes les chaînes.

Si vous devez équiper votre téléviseur d’un adaptateur, deux types d’aides sont prévus :

  • L’aide à l’équipement TNT HD : il s’agit d’une aide financière de 25 euros disponible dès maintenant, pour les téléspectateurs dégrevés de la contribution à l’audiovisuel public (ex-redevance) et recevant la télévision uniquement par l’antenne râteau ;
  • L’assistance de proximité : c’est une intervention gratuite à domicile opérée par des agents de La Poste, pour la mise en service de l’équipement TNT HD. Elle est réservée aux foyers recevant exclusivement la télé par l’antenne râteau, et dont tous les membres ont plus de 70 ans ou ont un handicap supérieur à 80%. Cette aide est disponible depuis début 2016 en appelant le 0970 818 818 (appel non surtaxé).

Les quelques foyers concernés par la nécessité de s’équiper peuvent aussi consulter le site internet www.fransat.fr, seule offre de TNT gratuite par satellite reconnue par le CSA.)

Pour en savoir + : www.recevoirlatnt.fr

Cartes Nationales d’Identité

Vers de nouvelles dispositions de délivrance

Chaque année, durant la période d’avril à juin, les services des mairies et de l’État ont à gérer une forte hausse des demandes de carte nationale d’identité et de passeport. Il en résulte une augmentation sensible du délai de délivrance de ces titres, qui peut parfois dépasser 2 mois en période estivale. N’attendez pas la dernière minute !

Si vous devez passer un examen scolaire en juin prochain ou si vous partez en voyage l’été prochain, vous êtes invité(e) à vérifier d’ores et déjà la date d’expiration de
votre titre.
S’il n’est plus valide, rapprochez-vous sans attendre :

  • de votre mairie, pour une demande de carte nationale d’identité ;
  • d’une mairie-station, pour une demande de passeport.

    Attention ! Les modalités de délivrance des cartes nationales d’identité changent à partir du 21 mars 2017 : la mairie de Malataverne n’est plus votre interlocuteur pour ces démarches. Consultez le document ci-dessous pour connaître la procédure et la mairies stations du Département. Vous êtes invitez à faire une pré-demande en ligne ici : [pré-demande de C.N.I.->https://passeport.ants.gouv.fr/Services-associes/Realiser-une-pre-demande-de-carte-nationale-d-identite-CNI]

    comment-obtenir-sa-c-n-i-a-partir-du-21-mars-2017

Histoire extraordinaire de François Bravay et de son château de Belle Eau

François Bravay, fils d’un marchand de casseroles et outils agricoles de Pont-Saint-Esprit, est né le 25 novembre 1817. Caricature du nouveau riche, son existence extraordinaire a servi de trame à un roman d’Alphonse Daudet, Le Nabab.

Ruiné, car peu doué pour le petit commerce, Bravay, va tenter sa chance à Alexandrie en 1847. En se jouant de la naïveté du Vice-roi d’Égypte, Saïd Pacha, il acquiert rapidement une immense fortune. Revenu en France en 1861, il mène une vie fastueuse, et dépense sans compter.
Il se lance alors dans la politique. Par ses largesses, ce personnage éblouira la bourgeoisie locale et par là, même les électeurs. Il sera élu conseiller général, en 1862, puis député du Gard, en 1865.

Il fait construire un château à Pont Saint Esprit, sa ville natale, achète celui de Belle-Eau à Malataverne, où il reçoit Saïd Pacha, et un hôtel à Paris où il réside. Ce train de vie dispendieux viendra rapidement à bout de son magot ramassé en Égypte. Ruiné il mourra, aveugle et sans ressources à Paris, en 1874.

Le Nabab…

François Bravay n’était plus depuis trois ans quand Alphonse Daudet entreprit de le ressusciter d’entre les morts. Sa vie, il la connaissait dans ses grandes lignes. Pour la connaître dans le détail, il lui eût suffi de confesser son frère Ernest, qui avait servi de secrétaire au « Nabab », d’interroger ceux qui, à un titre quelconque, s’étaient trouvés en rapport avec François Bravay, ses amis : Me Faveri, Me Nogent-Saint-Laurent, Achille Jubinal, Charles-Edmond, Mistral, Carvalho, Nadar, et ses ennemis, là-bas, dans le Gard, les Bonnefoy-Sibour, les Chabanon, les Boyer. Une tournée dans sa circonscription électorale, et sous la cendre remuée des passions éteintes, il retrouvait la légende et la réalité ; un saut jusqu’en Égypte, et il ramenait une pleine nasse de renseignements.

D’Alexandrie, il lui eût fallu se diriger sur Constantinople, l’histoire de Bravay se confondant avec l’histoire des pachas d’Égypte, vassaux des sultans ottomans. C’était le sujet et la matière du livre que Flaubert avait rêvé d’écrire, Harel Bey, ou l’ « Orient en habit noir », – livre prodigieux, pittoresque, aux multiples ramifications, avec des incursions dans tous les mondes, la politique, la finance, le journalisme, la juiverie triomphante.
Mais l’histoire n’est point faite pour les contemporains. C’est toujours une œuvre posthume. Daudet essaya de s’en tirer par la tangente, en intercalant dans son roman des fragments de chronique.

Il transposa : son récit se passait sous l’Empire, entre 1860 et 1870 ; il changea les noms des protagonistes, déplaça les scènes : Jansoulet (Bravey) devint originaire du bourg de Saint-Andréol, sa fortune, c’est à Tunis et non en Égypte qu’il l’a conquise, enfin c’est en Corse, et non à Nîmes qu’il s’est présenté devant les électeurs. Au cours de cette transposition, la vérité historique avait, en maints endroits, reçu de sérieuses entorses. Seuls le milieu et les types parisiens se détachaient avec relief, la Corse et les Corses étaient relégués au second plan, et l’Orient, un Orient de bazar, prenait des teintes fâcheuses de chromo.

… D’un scandale…

Le Nabab parut en feuilleton dans le Temps, sans incident. Le scandale commença sitôt qu’il sortit des presses de Charpentier. Critiques et chroniqueurs reconnurent sous leurs noms d’emprunt les personnages qui gravitaient autour du « Nabab ». Ils les nommèrent : le duc de Morna, c’était Morny, Cardailhac, Nestor Roqueplan selon les uns, Carvalho selon les autres, Moessard figurait Gregory Ganesco, Hemerlingue, Oppenheim, Félicia Ruys tenait à la fois de Marcello et de Sarah Bernhardt, Bernard Jansoulet, enfin, incarnait François Bravay. Dans le Figaro du 5 janvier 1878, A. Perivier démasqua « le vrai Nabab » :
« Quant à l’auteur du roman, il n’avait pour écrire l’histoire du Nabab qu’à recueillir ses souvenirs personnels, écrivait-il ; il est le compatriote de Bravay, qui ne lui fut pas inutile à son entrée dans le monde parisien où, depuis, M. Alphonse Daudet a pris une place si distinguée. »

Le jour même, Daudet protestait contre les insinuations du rédacteur du Figaro. Désolé que Perivier eut mêlé à son récit des personnes et des noms auxquels il n’avait jamais songé, il terminait sa lettre par ces mots :
« Quant à moi, monsieur, s’il est vrai que j’occupe dans le monde une situation aussi distinguée que M. Perivier veut bien le dire, ce n’est pas à François Bravay que je le dois. Je ne l’ai vu que deux fois dans ma vie : juste le temps de le juger, de le plaindre et de le peindre. »
« Cela fait beaucoup plus d’honneur à sa perspicacité qu’à son cœur », riposta Adrien Bravay, le frère du « Nabab ». Daudet eût pu lui retourner l’équivoque compliment. Car enfin le factotum de Mohammed-Saïd n’était pas un agneau sans tache et Henry Céard a pu écrire avec raison :
« Fortune inattendue pour ce mercanti d’intrigues et de rapines, gagneur d’argent et d’insolence dans les Mille et une Nuits et les mille et une proxénétismes de l’Orient, que de passer un instant auprès d’Alphonse Daudet. L’observateur prêtera au ruffian la grandeur, qui lui manque et tirera sa catastrophe hors de son apparente banalité. Jansoulet tombe dans Paris comme un crapaud dans un piège de fourmis-lions. Tous les parasites de la presse, de la tribune et de la finance s’attellent à sa renommée, la hissent et la dévorent jusqu’au jour où, réduit à rien, dévalisé de ses illusions et lamentable par la déconfiture de sa bassesse, il mourra avec l’étonnement de se découvrir des naïvetés et de se connaître un cœur. Ce cœur, il le doit à Daudet, et le marchand d’hommes, de femmes et d’honneur vit, maintenant, enrichi grâce à la littérature, par la seule denrée que ses millions n’avaient jamais pu acheter. »

… À l’autre

La publication du « Nabab » provoqua une autre protestation, plus inattendue encore et plus cocasse. Cette fois, ce n’était pas, l’histoire, mais la fiction qui était incriminée. Le bey de Tunis, qui s’appelait Mohammed, tout comme le patron de Jansoulet, prit ombrage de la façon dont Alphonse Daudet avait parlé de son homonyme. Ses doléances, transmises à Paris par la voie diplomatique, parvinrent jusqu’aux oreilles de Charpentier qui, par une note publiée à la fin de la 37e édition du roman, dissipa l’équivoque en déclarant, d’accord avec Daudet, « que les scènes du livre où il était question de Tunis étaient tout à fait imaginaires, et qu’il n’avait jamais eu l’intention de désigner aucun fonctionnaire de cet état ».

Encouragée par cette protestation et par la suite qui y fut donnée, la Gazette de Corse éleva la voix à son tour. Tout autant que Tunis, Daudet avait diffamé la Corse.


Pour en savoir + :


Source : http://www.nemausensis.com/Nimes/LeNababAlphonseDaudet.html

Inaugurations

Trois nouveaux équipements livrés pour Malataverne

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Une cinquantaine de Malatavernois, dont les jeunes du CMJ, ont participé aux trois inaugurations organisées par la Municipalité, ce samedi 30 mai 2015.

Le premier ruban officiellement coupé fut celui de Montchamp, par les mains de Mlle le maire, Lucie Tardy. Dans la lignée des grands aménagements réalisés pour la traversée du village, ce chemin a été remis à neuf à son tour. Coût de l’opération 205 000 € ht, financé par la commune (80 %) et le Département (20 %).
Les travaux avaient pour but de sécuriser la circulation des véhicules comme des piétons, sur cet axe très fréquenté par les enfants depuis l’émergence des derniers lotissements. Ce programme a permis la réfection du réseau d’eau pluvial, le réaménagement de la chaussée et du trottoir. Des rétrécissements, un plateau traversant et une signalétique adaptée sécurisent l’ensemble de la voie.

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La seconde étape s’est déroulée près du pont de la Riaille, avec l’inauguration de deux logements locatifs, place des Cèdres. Ils marquent la fin du programme de réhabilitation de l’ancienne poste, qui accueille déjà plusieurs associations, l’épicerie et le salon de coiffure. Le programme complet de 248 000 € ht (locaux commerciaux et logements) a été entièrement autofinancé et sera rentabilisé à long terme par les différents loyers. Une opération qui permet de revitaliser le cœur de village, tout en maîtrisant la dépense publique.

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Enfin, la matinée s’est clôturée du côté des services techniques du village et de leur tout nouvel hangar. Ce local de 375 m2 était devenue nécessaire pour abriter les véhicules et matériels communaux. Coût du programme : 136 395 € ht.

Un dentiste à Malataverne

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Guy Lilot et sa compagne Patricia Degueldre sont encore dans les travaux, mais leur cabinet dentaire devrait être fin prêt pour ouvrir le 15 janvier 2018, en lieu et place de l’ancien cabinet médical de Malataverne, impasse de la Tuilerie. Fin novembre, Alain Fallot est allé à leur rencontre et a pu constater les nombreux aménagements déjà effectués, dont une salle spéciale pour la réalisation de radios dentaires.

Tous deux belges et chirurgiens-dentistes indépendants en Belgique, l’une assistera l’autre dans son activité à Malataverne. Patricia connaissait déjà bien cette région du sud de la France, ayant des attaches familiales à Crest. Elle a naturellement fait découvrir le territoire à Guy, puis le couple a décidé de rénover une vieille bâtisse au coeur de Rac : un chantier qui a occupé à peu près toutes leurs vacances depuis près de 7 ans. Ces travaux terminés, restait à franchir le cap d’une installation française définitive. C’est chose faite, et pour prendre rendez-vous à la mi-janvier voici leur numéro de téléphone professionnel : 09 72 64 20 22.

“Il ne manque plus qu’un médecin et nous serons parfaitement heureux à Malataverne”, a lancé A. Fallot en souhaitant la bienvenue aux deux professionnels. À ce propos, les recherches se poursuivent mais sans effet pour l’instant. Le propriétaire actuel du cabinet et ancien médecin du village, W. Hamadé, poursuit toujours les recherches et rappelle que le bâtiment possède deux espaces jumeaux dont la destination première est prévue pour le secteur médical.

CMR à l’école

Accords chœurs d’enfants & cœurs de parent…

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À la fin mai, les maternelles inauguraient la série de représentations prévues à l’école pour chaque cycle scolaire, à destination des familles. Chaleur, émotions et chansons étaient au programme, tant côté salle que chez nos artistes en herbe.

Une centaine d’enfants présentaient – entre deux coucous aux parents – leur travail musical de l’année, sous la direction d’Audrey Tardy, intervenante des Centres Musicaux Ruraux. Tour à tour à tue-tête ou mi-voix, ils ont interprété les chants inspirés de contes traditionnels qui font la part belle aux ours, loups, cochons…
Une animalerie abordée sous toutes ses coutures et tout au long de l’année par les institutrices.

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À savoir : tout au long de leur scolarité, les jeunes Malatavernois bénéficient d’un enseignement musical privilégié. Audrey Tardy, intervenante CMR, rencontre chaque classe une fois par semaine. Pour l’année 2014/2015, le coût de cet enseignement financé par la commune s’est élevé à 13 388 €.

Décès de Bernard Marican

L’ancien secrétaire général de Malataverne nous a quitté

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Nous venons d’apprendre avec tristesse le décès de Bernard Marican, qui fut secrétaire général de la mairie de Malataverne durant plus de trente ans.

Entré au service de la collectivité en mai 1977, Maurice Chabaud, maire de l’époque, lui demande de développer la commune afin de permettre la réalisation de son projet phare, à savoir la construction d’un groupe scolaire avec complexe sportif. En ce temps-là, Malataverne compte 785 habitants et quatre agents assurent seuls l’ensemble des services communaux. Avec B. Marican s’ouvre le développement industriel de Malataverne, par l’implantation première des entreprises Solor et Sibille, suivie de la création de la Z.I. Les Plaines. Les investissements peuvent alors s’enchaîner : il faut terminer La Poste – qui ne tiendra pas plus de 11 ans (sinistre d’octobre 1988) – et mettre en place le projet du groupe scolaire, que l’édile n’aura pas le temps de voir sortir de terre… Suite aux élections, le nouveau maire élu, Émile Lerat, reprendra le flambeau et baptisera l’établissement du nom de son prédécesseur. B. Marican travaillera ensuite avec les équipes de Jean Leydier, puis d’Alain Fallot.

Au fil de ces trente années, le petit village a bien changé : tout d’abord avec la construction du groupe scolaire et du stade, puis avec la reprise du réseau d’eau auprès de la SAUR. Ce transfert constituera d’ailleurs un véritable challenge pour le secrétaire général qui, en raison du manque de personnel technique – réduit au seul garde champêtre – devra effectuer des astreintes et participer à l’entretien du matériel et des réseaux. Ensuite voient le jour?: une nouvelle mairie, des réseaux d’eau et d’assainissement, la construction d’une station d’épuration et d’un réservoir (car il faut prévoir l’évolution démographique de la commune), encore une nouvelle Poste, l’aménagement de la place du village et du monument aux morts, de nouvelles plantations (site de Navon), mais aussi des chemins communaux, etc. C’est également l’époque qui voit se développer la structure administrative et technique de la mairie, avec de nouveaux effectifs au service des Malatavernois.
B. Marican avait pris sa retraite en janvier 2009. Il s’est éteint dans la nuit du 14 janvier 2017, à l’aube de ses 73 ans.

Suspension de chasse de la Bécasse des bois

Ci-dessous l’arrêté préfectoral du 24 janvier 2017, qui suspend l’exercice de la chasse pour cause de gel prolongé à compter du mercredi 25 janvier à partir de 7 heures jusqu’au vendredi 3 février 2017 inclus à 19 heures, soit une période de dix jours reconductible en fonction des conditions climatiques, pour la bécasse des bois, Scolopax rusticola.

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Des entreprises malatavernoises écologiques, innovantes…

Mercredi 17 juin 2015, les élus locaux sont allés à la rencontre de deux entreprises malatavernoises innovantes qui, chacune à leur manière, sont résolument tournées vers l’écologie. M.-P. Mouton, N. Daragon et L. Chambonnet représentaient le Département, aux côtés de leurs collaborateurs et d’Alain Fallot, maire de Malataverne.  

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1ère étape,

la Bulle Verte.

Voilà une affaire de famille (M. et Mme Marcesse et leur deux enfants) et de conviction : celle du respect de l’environnement. Créée en 1988, le Bulle Verte fabrique des produits d’entretien et de soin écologiques, formulés à partir de matières naturelles (lavande, pin, olive, abricot, colza, etc). De nombreux magasins (jardineries, coopératives, etc) distribuent leurs produits, mais il est possible de les découvrir directement au petit magasin d’usine, situé au Mas Sainte-Agnès sur la route d’Allan.

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Les start-up de la ZI Combelière :

Hevatech & Ergosup

En fin de matinée, la délégation s’est ensuite rendue dans les locaux d’Ergosup et Hevatech, sur la ZI Combelière. Ici : une seule équipe, mais deux sociétés, qui développent deux technologies différentes.

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Hevatech tout d’abord, développe des solutions “propres”, simples et compactes, pour stocker la chaleur et la convertir en électricité.

Un prototype de son convertisseur breveté Turbosol fonctionne justement dans l’atelier malatavernois. Très peu d’huile végétale, de l’eau, quelques cuves et tuyaux, un fonctionnement à basse pression… Voilà un procédé “écolo-économique”, en rupture avec les solutions alternatives existantes, et qui bénéficie du soutien de TOTAL et de l’ADEME.
Issu de recherches sur les accélérateurs diphasiques menées en collaboration avec le CNRS pour une application aérospatiale, le module Turbosol a été adapté pour répondre à des besoins d’applications industrielles et domestiques. La technologie cible prioritairement des applications de moyennes puissances (20 kW à quelques MW électriques) correspondant à des chaleurs industrielles ou des rejets thermiques d’échappement (gamme de températures entre 200 et 600 °C).

En 2015, Hevatech finalise le montage de son premier module 25 kW, qu’elle transférera sur un site industriel pour une expérimentation grandeur nature. L’industrialisation des premiers modules est programmée à l’horizon 2017-2018.

Dans la pièce à côté… : la prometteuse Ergosup.

C’est qu’elle vient de décrocher le Saint Graal en passant haut la main les deux premiers tours du Concours Mondial de l’Innovation. Pour la phase 1 (études), elle a déjà obtenu la bagatelle de 200 000 €. Pour la phase 2 (élaboration de prototypes, dite de “levée des risques”), elle va percevoir à peu près 2 M€… Elle concourt actuellement – évidemment – pour la phase 3 (phase d’industrialisation).

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Ergosup développe un procédé innovant de stockage et conversion d’électricité en hydrogène sous pression. Il s’agit d’un “simple” procédé d’hydrolyse, mais qui découple la production d’oxygène et d’hydrogène, grâce au sel de zinc. L’hydrogène est ainsi produit «à la demande» et sous pression… Ce qui constitue quelques avantages majeurs en matière de performance, de sécurité et d’économie. À moyen terme, les marchés ciblés par Ergosup sont la fourniture d’hydrogène décarboné pour les applications industrielles, mais aussi l’implantation stations-services hydrogène.