Journée technique d’Hévéa

Un “frère des arbres” papou partage son expérience
avec les grimpeurs verts d’ici

C’était une “journée technique” pas tout à fait comme les autres, le 8 avril dernier chez Hévéa. Pour ce rendez-vous habituel de clients et prestataires,  auquel les élus municipaux L. Delahaye et J.-M. Puel ont participé, il y avait tout d’abord la joie palpable de se revoir en vrai, après les derniers épisodes de pandémie. Au programme et dans les arbres ensuite, en partie “prêtés” par la commune à des fins de formation, il y eu diverses présentations (câble textile Séquorope, cordages, systèmes d’attache et débardage), puis un comparatif des modes de déplacement possibles selon le matériel choisi, en situation réelle et hors sol. Du côté du showroom enfin, Hévéa accueillait aussi l’entreprise Le sac de nœuds, qui recycle les cordes usagées pour leur donner une 2nde vie : ceintures, bracelets, porte-clefs…

Mais la soirée pris une teinte tropicale et chaleureuse avec l’arrivée de Mundiya Kepanga, et du réalisateur Marc Dozier. Via son film « Frères des arbres », tourné en 2017, le chef papou est venu alerter sur la situation de sa forêt primaire et sur le drame que constitue la déforestation pour tous (sans arbres, pas d’oxygène !) Après le visionnage, une séance de questions/réponses a permis d’approfondir le sujet. En Papouasie Nouvelle-Guinée, il semble que la situation se soit améliorée récemment avec l’arrivée du nouveau gouvernement, preuve s’il en est qu’ultra libéralisme et consommations à outrance – y compris des espaces naturels – sont bien l’affaire de choix humains, politiques, sur lesquels il est possible de revenir un peu…

À Malataverne aussi, il y a plus de 120 000 ans était un forêt primaire, faite de chênes millénaires. C’est un des nombreux enseignements de la Grotte Mandrin, bien difficile à imaginer aujourd’hui en pleine vallée du Rhône aux airs de Provence. Le climat était alors bien plus chaud qu’actuellement : + 2°C en moyenne, un peu comme ce qui nous guette… Mais la forêt ne sera plus là, cette fois, pour protéger nos écosystèmes. Alors, à l’instar du chef  Mundiya Kepanga, il faudra bien œuvrer à nous protéger nous-même. 

En savoir + :  sur le site d’Hévéa

creditphoto©hévéa
creditphoto©hévéa
creditphoto©hévéa